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Alba Iulia ; ville bastionnaire de Transylvanie, symbole de l’Union de la Roumanie

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Située en Transylvanie, dans le centre ouest de la Roumanie, la ville d’Alba Iulia est chère au coeur des Roumains. En effet, c’est dans cette ville qu’en 1918 se déroula une réunion qui donna lieu à la Grande Union de la Roumanie, un 1er Décembre ; devenu jour de la fête nationale… Découvrir Alba Iulia, c’est un peu comme ouvrir une page d’une histoire unissant le destin de la Transylvanie à celui de la Roumanie…

Quand on dit 1er décembre, on dit fête nationale de la Roumanie. Et quand on dit fête nationale de la Roumanie, on ne peut ne pas penser à la ville d’Alba Iulia, dans le centre – ouest du pays. Alba Iulia est une ville spéciale pour les Roumains, car c’est ici que fut réalisée voici 92 ans, par la volonté de la foule rassemblée non loin de la cité de la ville, l’union de toutes les provinces roumaines dans un seul Etat. Comme chaque année, la municipalité d’Alba Iulia a établi, pour ces jours-ci, un calendrier d’événements.

Mihai Coşer, porte-parole de la municipalité, nous dit comment la ville s’est préparée pour la fête : « Au-delà de ce qu’est Alba Iulia pour les Roumains vivant en Roumanie ou à l’étranger, Alba Iulia peut être fière devant le monde. C’est l’autre capitale de la Roumanie, que nous vous invitons à visiter. Nous avons une superbe cité mise en valeur par les travaux de restauration qui se sont étendus sur deux ans. Une cité qui se dessine maintenant dans une forme que nous n’avons jamais connue, que nous n’aurions même pas pu imaginer ».

Les événements occasionnés par la fête nationale de la Roumanie ont lieu sur un plateau extérieur à la cité, à proximité de la cathédrale orthodoxe de la Réintégration. Cet édifice imposant a été érigé entre 1921 et 1923, et c’est là qu’étaient couronnés, le 15 octobre 1922, les souverains de la Grande Roumanie, le roi Ferdinand et la reine Marie. L’église a une forme de croix grecque, avec un exonarthex. L’ensemble est dominé par une tour du clocher, haute de 58 m, qui s’achève par une coupole étayée sur des colonnes. C’est, à présent, le siège de l’Archevêché orthodoxe d’Alba Iulia.

Près de la Cathédrale de la Réintégration, vous verrez le bâtiment du Musée de l’Union, qui avait, au XIXe siècle, une destination militaire. Près du musée, il y a la Salle de l’Union, aménagée dans le bâtiment de l’ancien casino militaire du temps de l’Empire austro-hongrois. Le 1er décembre 1918, les 1228 délégués venus de tous les coins de la Transylvanie, du Banat, de la Crişana et du Maramureş ont voté en faveur de l’union avec le royaume de Roumanie.

A l’intérieur de la cité, le visiteur trouvera la cathédrale catholique St Michel, siège de l’archevêché catholique, élevée au XIIe s. Ce monument de l’architecture médiévale transylvaine est un mélange harmonieux d’éléments romans et gothiques.

La cité bastionnaire d’Alba Iulia a été érigée entre 1714 et 1738, étant considérée comme la fortification de type Vauban la plus représentative du pays. Le plan appartient à l’architecte italien Giovanni Morando Visconti. Voici deux ans, la municipalité a pris l’initiative de créer un itinéraire touristique à l’intérieur même de la cité, appelé le trajet des 3 fortifications.

Mihai Coşer : «En dehors des objectifs déjà traditionnels – la première porte de la cité – il existe aussi une deuxième porte de la cité, qui ne pouvait pas être vue avant sa restauration intégrale. Nous avons le trajet des 3 fortifications, qui combine des éléments architectoniques de plusieurs périodes de temps historique, unique en Europe. Ensuite, nous avons aussi la garde du trajet des 3 fortifications, qui présente les armes – comme tous les jours d’ailleurs ».

Egalement à l’intérieur de la cité, vous avez le Palais des princes transylvains, vieux de 5 siècles, ainsi que la Bibliothèque Batthyaneum, avec ses 60.000 volumes en 30 langues, plus de 600 incunables (des livres anciens datant des premières années après l’invention de l’imprimerie) et plus de 1200 manuscrits, certains des IXe – Xe siècles.

Aut.: Ana-Maria Cononovici, trad.: Ligia Mihăiescu

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