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Benoît Thevenin

"Le cinéma substitue à nos regards un monde qui s'accorde à nos désirs" Le blog cinéma de Lanterna Magica : http://www.laterna-magica.fr/blog/

Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) de Michael Mann

Les débuts de Michael Mann au cinéma ont été quelque peu laborieux. Malgré la qualité de ses films, le cinéaste reste sur deux cinglants échecs commerciaux (La Forteresse Noire et Le Sixième sens). Michael Mann, avat commencé à tourné pour la télévision et après Le Sixième sens (86), il se tourne à nouveau vers ce format là et tourne notamment L.A Taketown (89), téléfilm que Mann retravaillera quelques années plus tard pour le cinéma… Mais avant, Michael Mann se voit offrir une nouvelle chance.

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Le soliste de Joe Wright


solisteC’est non sans curiosité et un certain appétit que l’on est partit à la rencontre de ce Soliste. Le film est le troisième long-métrage de Joe Wright, réalisateur doué auteur d’une énième adaptation (mais très réussie) d’Orgueil et préjugé en 2005 puis du bouleversant Reviens-moi en 2007. Le cinéaste britannique délaisse les costumes (et Kieira Knightley) pour s’aventurer à Los Angeles, en quête de gloire peut-être, de reconnaissance plus sûrement. Dans la ligne de mire, les Oscars, c’est une évidence…

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Wolfman de Joe Johnston ; un film trop sage!


En 1999, Tim Burton ressuscitait la Hammer avec Sleepy Hollow, un film réalisé dans la tradition du studio et qui constituait aussi un formidable hommage. Le scénariste Andrew Kevin Walker, que l’on connaissait jusqu’alors pour son script de Seven, revient au genre puisque c’est encore à lui que l’on doit l’écriture de Wolfman, remake du classique (éponyme) de la Hammer réalisé en 1941 par George Waggner.

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La Cité des douleurs (Beiqing chengshi) de Hou Hsiao-hsien

Tourné l’année de la levée de la loi martiale à Taiwan (88), La Cité des douleurs, dixième long-métrage de Hou Hsiao-hsien, témoigne dans un premier temps de la libération de la parole dans l’île. La censure est moins forte, les langues se délient et l’évocation des souffrances historiques subies par les habitants de Taïwan est maintenant possible.

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Shutter Island de Martin Scorsese : un vrai grand film, une grande claque!

En ces temps de disette cinématographique, quand les films qui sortent en salle nous paraissent tous plus médiocres, mauvais ou simplement ratés, se retrouver confronté à un vrai grand film nous assure immédiatement une grande claque. Il se passe avec Shutter Island, la même chose que pour A Serious Man des frères Coen ; ce sentiment de découvrir un film ample et maîtrisé de bout en bout. En ce début d’année 2010, il est donc bon de se réfugier vers quelques valeurs refuges. On pouvait être quelque peu insatisfait par les derniers films de Scorsese mais ce dernier démontre avec Shutter Island qu’il est toujours au sommet de son art.


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Borat, leçons culturelles sur l’Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan

boratC »est l’occasion de revenir un peu sur « Borat »… Ou l’occasion de quelques leçons culturelles sur l’Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan… Borat, leçons culturelles sur l’Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan (Borat: Cultural Learnings of America for Make Benefit Glorious Nation of Kazakhstan) de Larry Charles

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L’Italie au cinéma : La Dolce Vita de Federico Fellini

dolcevita1dolcevitaQuand Fellini entreprend La Dolce Vita, il est un cinéaste à la réputation déjà bien établie, en Italie comme à l’international. On lui doit déjà La Strada et Il Bidone, ce qui lui assure donc une solide image. En revanche, Marcello Mastroianni n’est pas encore l’icône qu’il allait bientôt devenir. Il avait tenu un rôle important dans les Nuits Blanches de Visconti, mais c’est bien le film de Fellini qui allait faire de lui une star, ce que la sortie l’année suivante de Divorce à l’italienne de Pietro Germi allait vite confirmer.

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Sur la route de Madison de Clint Eastwood ; une histoire d’amour tout en pudeur

En cette première moitié des années 90, Clint Eastwood opère un véritable changement dans son style et ses aspirations de cinéaste. D’ordinaire si pudique, Eastwood commence à dépeindre les sentiments et leurs contradictions. Cette sensibilité là, frémissante dans Impitoyable, à fleur de peau déjà dans Un Monde parfait, fait la substance même de Sur la route de Madison (The Bridges of Madison County).

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Impitoyable de Clint Eastwood : histoire d’un survivant à la grande époque de l’Ouest

Le personnage qu’incarne Clint Eastwood dans Impitoyable est un survivant, un survivant de la grande époque de la conquête de l’ouest, des affrontements entre mercenaires et citoyens honnêtes d’une nation fragile car en train de se construire. William Munny est connu comme quelqu’un d’impitoyable, un bandit assassin qui n’a pas hésité durant sa carrière à sacrifier les vies de quelques innocents, y compris femmes et enfants. William Munny s’est pourtant retiré. Il est veuf et a juré à son épouse de demeurer un homme juste et bon.

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Max et les Maximonstres ; un film original et atypique

maxmaximonstresLa date de sortie (16 décembre) de Max et les Maximonstres, et le fait qu’il soit l’adaptation d’un livre jeunesse de Maurice Sendak, laissent présager d’un métrage avant tout destiné aux enfants et calibré pour Noël. Ce serait ignorer que Spike Jonze en dirige la mise en scène. L’autre petit génie transfuge de l’univers du clip (avec Michel Gondry) est garant d’une fantaisie et d’une poésie singulière. A l’image de son cinéaste, Max et les Maximonstres dissimule par son originalité et son caractère atypique une fragilité et une mélancolie bouleversante.

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La Rafle de Roselyne Bosch : bien pensant et pitoyable

Deux films viennent de se succéder à l’affiche des salles françaises qui racontent la seconde guerre mondiale sous un jour inédit au cinéma. Avec Liberté, Tony Gatlif raconte la persécution dont le peuple rom à été la victime pendant cet épisode sombre de l’Histoire. La démarche était autant sincère que nécessaire tant les roms sont des victimes presque snobées par les historiens.

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La Fille du RER d’André Téchiné : un film à thèse au cheminement intellectuel passionnant

Deux ans après Les Témoins, film fondamental qui évoque très brillamment toute l’histoire des années SIDA, de l’émergence du virus à aujourd’hui, André Téchiné nous revient. Le cinéaste s’intéresse avec La Fille du RER à un fait-divers qui défraya la chronique à l’été 2004. Au mois de juillet de cette année-là, une jeune femme prétend être victime d’une agression dans une rame du RER D. L’agression revêt un caractère antisémite bien que la victime ne soit pas de confession juive et suscite une excitation médiatique outrancière, largement instrumentalisée par les responsables politiques de l’époque et, en particulier, le cabinet du président Jacques Chirac.Lire la suite »La Fille du RER d’André Téchiné : un film à thèse au cheminement intellectuel passionnant

Rencontre avec le réalisateur iranien Rafi Pitts (The Hunter)

Présenté en compétition l’année dernière à Berlin, The Hunter, le remarquable nouveau film du cinéaste iranien Rafi Pitts, débarque dans les salles françaises au plus fort des mouvements sociaux dans tout le Moyen-Orient et au moment ou le monde du cinéma se mobilise de nouveau pour soutenir Jafar Panahi et son homologue Mohammad Rasoulof. Les deux cinéastes ont été durement et injustement condamnés par le régime de M. Ahmadinejad. Rafi Pitts livre un film engagé, symbolique de ce qui se passe actuellement en Iran, et se bat en parallèle contre le sort réservé à ses deux amis.

Solomon Kane de Michael J. Bassett ; une bonne surprise

solomonkaneProduit par Samuel Hadida, lequel était déjà familier de ce genre d’univers avec Le Pacte des loups de Christophe Gans, Solomon Kane de Michael J. Bassett (déjà réalisateur du sympathique Wilderness en 2007) défend l’idée d’un certain cinéma « bis », comme on en voit de moins en moins en salle. Non, il ne s’agit pas d’un énième nanar hystérique dans la lignée de Van Helsing ou d’Underworld 3 !

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Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé

Je l’avoue, pour moi non plus, le titre du film n’était pas très engageant. Mademoiselle Chambon ? Mouais… Certes, il s’agit du titre du roman d’Eric Holder dont ce film est l’adaptation mais, de toutes les façons,  un titre n’a jamais fait complètement une histoire.  Et pour cette fois-ci au moins, vous aurez tord de vous en détourner si l’occasion se présente à vous de le voir.

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Biutiful d’Alejandro González Iñárritu ; un film misérabiliste (Cinema mexicain)

cinema mexicainAlejandro González Iñárritu, réalisateur et producteur, fer de lance du cinéma mexicain,  est désormais très attendu. Après Amours chiennes, 21 grammes, Babel, en 2006, González Iñárritu revient avec Biutiful, un long métrage qui était en compétition au festival de Cannes 2010. Dans ce drame sombre, le personnage central, Uxbal, interprété par Javier Bardem, est un marginal, un homme en chute libre, père de deux enfants, qui baigne dans un univers de corruption et de trafics multiples! Un homme face à son destin qui doit affronter les tempêtes de sa vie et défier la mort qui rode partout …

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