Du 29 juin au 1er juillet, Bucarest accueille l’un des plus grands festivals de musique jamais organisés, avec une vingtaine d’artistes célèbres à l’affiche. L’événement se déroule en plein air, au parc des expositions ROMEXPO de Bucarest.
Détails.
Deux scènes longues de plus de 70 m y ont été aménagées. Selon les organisateurs, le budget de production du festival s’élève à 750.000 euros et les honoraires des artistes invités – à 1 million et demi d’euros.
3 jours durant, un véritable cocktail de genres musicaux nous attend : rock, R&B, hip-hop, dance, techno et j’en passe.
La première journée du B’Estival est réservée aux groupes britanniques, dont Morcheeba et Faithless. Morcheeba a fait ses débuts à Londres, en 1995 et a connu le succès international en l’an 2000. Le public roumain connaît déjà le groupe Faithless, dont les tubes sont promus par la plupart des radios et télévisions du pays. La première journée du festival s’achèvera sur le concert du DJ Phil Hartnoll, un illustre représentant de la musique électronique.
Ensuite, le samedi, ce sera au tour de Pink de monter sur scène. La vedette américaine a en est à son deuxième voyage en Roumanie, après avoir participé en 2004 au festival international du Cerf d’Or de Brasov.
Le dimanche est finalement consacré aux rockeurs, car la scène sera animée par Marylin Manson, une vedette des plus controversées de la musique américaine, et par Alice Cooper, surnommé «roi du shock-rock» et qui a lancé jusqu’ici une vingtaine d’albums. Une première absolue : pour la première fois ces deux stars du rock monteront ensemble sur scène.
Sachez aussi que le B’Estival de Bucarest donnera leur chance à plusieurs groupes roumains plus petits, en début de carrière, dont Boeuf, Eloïse ou Hotel Fétish.
Des mesures spéciales de sécurités ont été prises par la gendarmerie, pour que le public puisse savourer cet événement musical important, l’un les plus importants des dernières années en Europe Centrale et de l’Est. Pour les Roumains, c’est, sans nul doute, le plus grand festival depuis la révolution de ’89.
Rédigé par Mihai Pelin, traduit et présenté par Valentina Beleavski.