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La magie d’une Croisière en Dalmatie avec Filovent

Destination phare du Sud-Est de l’Europe depuis une dizaine d’années, la Croatie jouit d’une attractivité et d’une beauté indéniables aux yeux de tous les voyageurs curieux, attachés à la découverte d’un pays varié en terme de paysages, d’architectures, d’héritages culturels, artistiques et historiques et de saveurs inspirantes. Ce petit pays indépendant depuis 1991, et issu de l’explosion de la Yougoslavie, est un condensé des richesses des Balkans. Mais dans l’imaginaire du voyageur, la Croatie est indissociable de la mer entre la côte Adriatique, ses criques paradisiaques et ses plages sur les rivieras et les centaines d’îles et ilots parsemés au large, dont une centaine à peine sont habitées. Autant de territoires à explorer et une certitude : le plus dur est de choisir par où commencer son voyage au fil de l’eau et au gré des éléments.

Une croisière en Croatie, la meilleure manière de découvrir l’Adriatique

La Croatie, c’est une des portes d’entrée les plus évidentes vers les Balkans quand on songe à l’aborder sur son versant continental, à travers les vagues des massifs des Alpes dinariques, qui modèlent près de 75% du pays. Depuis l’Antiquité, l’Adriatique assure la richesse et le développement de la Croatie. Grâce à cette mer, le pays est devenu un creuset d’influences méditerranéennes, italiennes, d’Europe centrale et slaves au carrefour de plusieurs Europes. Mais au-delà de tous ses apports, l’Adriatique reste avant tout une aventure pour les amateurs de nautisme et ceux qui voudraient s’y initier. Car la variété et la multitude de ses îles témoignent aussi de la beauté des paysages de la Via Dinarica, le long de la Via Adriatica, une voie de randonnées entre mer et montagne qui parcourt toute la Croatie et en révèle les plus beaux sites sur sa façade maritime littorale et insulaire. Si vous aimez faire de la plongée et du snorkeling et vous baigner dans des eaux à la transparence exceptionnelle, l’Adriatique saura vous en mettre plein la vue, même si hélas, elle s’avère menacée et ne dispose pas d’une faune et d’une flore très riche pour combler les plongeurs exigeants!

Grâce à son climat méditerranéen clément entre la mi avril et la fin octobre, la façade littorale de la Croatie se prête parfaitement au tourisme nautique et aux activités maritimes un large partie de l’année. Après les dernières tempêtes de l’hiver et du début du printemps, l’Adriatique s’avère moins rebelle, plus hospitalière et réjouissante, surtout si vous voulez profiter des joies de la baignade à partir de la fin mai ou du moi de juin, jusqu’au milieu de l’automne et que vous avez un budget plus limité. Eviter l’été, c’est toujours mieux surtout en Dalmatie ou en Istrie à cause des températures trop chaudes et de la forte fréquentation de bateaux, catamarans et ferrys dans les eaux. Mais même en Juillet ou en Août, on trouvera des coins, où éviter le tourisme de masse qui se presse sur les plages de la riviera dalmate de Zadar, Split ou Makarska, sur la riviera de Rijeka Opatija, qui a longtemps attiré la noblesse et la bourgeoisie de l’empire Habsbourg, ou sur les côtes istriennes.

phare veli rat dugi otok
Phare de Veli rat sur l’île de Dugi otok

Les îles croates au large de la Dalmatie centrale et méridionale notamment Brac, Hvar, Korcula, trois des joyaux incontournables, devraient faire partie de toute première croisière. Leurs capitales au fort caractère racontent des siècles d’histoire, au gré des vieilles pierres de taille et des ruelles ombragées pleines de charme. Les petits villages et hameaux sur la côte ou dans l’intérieur des terres et leurs criques secrètes ou leurs baies ouvertes, tout fait envie. Mais quelques îles confidentielles très préservées du tourisme et pendant des décennies parfois fermées au public, apporteront une dimension encore plus émouvante à votre séjour.

baie de la ville de hvar en dalmatie

Bien que ses îles soient moins connues et renommées, la Dalmatie du nord n’est pas en reste avec son cortège d’archipels, ses toutes petites îles, où l’on vit à l’année en autarcie du travail de la terre et de la pêche, sans songer à les quitter, malgré la proximité du littoral à quelques 15 ou 20 min en bateau. Pasman, Ugljan, Vrgada, Zut, Iz, Olib, Silba, l’archipel de Sibenik avec Krapje, Prvic Sepurine, Zlarin… Moins spectaculaires ou visuellement charismatiques, elles ne sont pas moins intéressantes pour comprendre ce qu’est cet art de vivre dalmate et ce temps qui défile à un autre rythme, loin de toute agitation.

ile de pasman dans l'archipel de zadar

Entre l’archipel de Sibenik et celui de Zadar, c’est un contraste encore plus vif, surtout quand on se confronte aux falaises fascinantes de Dugi otok. Les paysages sauvages et déserts de l’archipel des Kornati complètent le panorama. Il n’y a que quelques habitants, des pêcheurs ou des bergers qui peuplent la zone.

baie dans les îles kornati
Iles Kornati en Dalmatie du nord

Les îles du golfe du Kvarner, tout aussi variées et incomparables de l’une à l’autre, sont aussi pittoresques : Krk, la plus touristique, Cres avec ses petits villages colorés parsemés sur le bord de mer et sur les collines verdoyantes, Rab avec sa large baie de sable bordée de pins à Lopar et sa capitale aux nombreux clochers vénitiens, Losinj, un petit paradis pour conjuguer baignade et détente. Unije, Susak, Ilovik sont beaucoup moins connues, mais fournissent des occasions d’escapades très reposantes.

pag ile croatie Lubenice
mali losinj
Mali Losinj (Losinj, Kvarner)

Filovent, choisir l’expertise pour voyager en Croatie en bateau

Quelles que soient vos envies de séjour en mer, louez un bateau en Croatie avec Filovent. Vous y trouverez d’excellents conseillers et prestations pour choisir les meilleurs bateaux, l’organisation qui convient le mieux à vos projets et vos envies, une croisière partagée ou une croisière sur mesure. Cette agence française de location de bateau avec ou sans skipper affirme son expertise depuis plus de 25 ans et fait figure de référence. Elle offre un choix exceptionnel pour explorer le monde à bord d’un bateau et construire des souvenirs inoubliables grâce à des croisières qui vous ressemblent.  231 constructeurs et 1780 modèles de bateaux, 18 000 bateaux pour s’adonner au nautisme ou au tourisme fluvial, 800 bases dans plus de 60 pays, 12 conseillers et des personnels polyglottes lors des croisières, rien que ça! C’est d’autant plus vrai pour le choix de croisière en Croatie. Location de bateau à moteur, de catamaran, de yatch ou de voilier, croisière à la cabine sur un voilier ou un catamaran partagé en service all inclusive pour ne s’occuper de rien, tout est possible en fonction de vos goûts et envies et pour tous les budgets.

Combiné entre autotour et mini croisière : entre route et mer

Bien sûr, un autotour en Dalmatie, le long de la Magistrale entre Zadar, Trogir, Split, Makarska et Dubrovnik, en prenant le car ferry ou le catamaran pour aller sur une ou l’autre des îles en escapade à la journée ou lors d’un court séjour, est envisageable. La mini croisière avec ou sans skipper est une expérience de plus en plus séduisante en famille, en couple ou entre amis, d’autant qu’elle est plus accessible en terme de budget. C’est aussi une manière de débuter en douceur un voyage au fil de l’eau, si on n’est pas sûr d’avoir le pied marin ou si on ne veut pas se lancer directement dans une longue croisière.

Pour moi, il semblait impossible de ne pas parcourir des routes en voiture lors de tout périple, car je suis une road trippeuse dans l’âme. Pas assez familière de la mer ni exclusivement attirée par elle, je trouvais important de ne pas rompre trop avec mes habitudes pour en créer de nouvelles, sans être sûre de bien supporter les ondulations et les à-coups du bateau sur les flots. C’est pourquoi j’ai eu envie de conjuguer road trip et un premier séjour en bateau. Pour ceux qui seraient tentés par l’expérience de vivre plusieurs voyages en un, l’association entre un autotour puis une mini croisière de 3 à 5 jours, pour mieux comprendre la spécificité des territoires insulaires et de la mer est aussi une alternative. La région de Dalmatie du nord avec l’archipel de Zadar, les îles Kornati et Dugi Otok, Murter et l’archipel de Sibenik est une invitation à ce genre de court séjour, durant lequel on apprend à se familiariser sur des petites distances avec les éléments, le vent et l’eau, les vagues et les courants.

falaises dans les kornati en petit bateau avec ivan

Croisière à la cabine en Croatie : un compromis par rapport à la croisière sur l’Adriatique en groupe

A l’instar des classiques croisières en Méditerranée entre l’Espagne et l’Italie, les croisières sur l’Adriatique attirent chaque année de plus en plus de touristes qui vont de Venise à Trieste en passant par Pula, Split, Dubrovnik et jusqu’à Kotor au Montenegro ou même en Albanie. Plutôt que de se lancer dans une croisière à bord d’un gros bateau chargé de milliers de touristes qui sont déversés dans chaque port pendant une ou deux heures pour visiter la ville au pas de course, ou faute d’un budget conséquent pour s’offrir une croisière en privé, la croisière à la cabine sur un voilier ou un catamaran partagé est un compromis parfait entre amis, couple d’amis ou à plusieurs familles.

Depuis une vingtaine d’années, ce mode de vacances sur l’eau n’a cessé de se développer, avec pour principaux avantages un nombre réduit de voyageurs (jusqu’à 12 ou 15), des départs garantis, une cabine avec salle de bain privative pour avoir son confort et une relative indépendance. Le tout assuré par un équipage professionnel (skipper, hôte ou hôtesse, chef de cuisine…) complètement tourné vers la satisfaction des passagers. C’est aussi une promesse de rencontres et de convivialité, puisque le partage est au coeur de l’expérience autant que la découverte touristique et les activités divertissantes. Le tout pour un budget à peine plus élevé qu’une croisière traditionnelle quand on ajoute tous les surcoûts et excursions : environ 1000 à 1500€.

Au lieu d’aller de maison d’hôtes en hôtel, de restaurant en konoba, ces petites auberges dalmates typiques, comme lors d’un autotour traditionnel, on est chaque jour dans l’inattendu depuis le réveil, le petit-déjeuner pour émerger en douceur et partagé avec les autres convives, la baignade et le moment où l’on profite des équipements nautiques pour être au plus près de la mer, ou une pause farniente. Puis il est temps de poser pied à terre pour aller au contact des villes, des villages ou des îles.

L’expérience culinaire est bien plus au rendez-vous que je le craignais et c’est même la meilleure surprise de la croisière partagée. On déguste les petits plats typiques concoctés par le chef sur le bateau, alors qu’à chaque mouillage, on ramène les poissons frais, crustacés et mollusques, les légumes ou la viande à préparer. Rien n’empêche de choisir une étape dans un petite resto ou un auberge entre deux visites. Outre le plaisir de sentir les membres d’équipage aux petits soins, on peut jouir en libre service des éléments de plongée et de snorkeling, de jet ski, de bouée tractée, de paddle ou de kayak pour dénicher des criques tranquilles en mode actif.

Croisière en voilier ou en catamaran en liberté

Si vous êtes déjà fan de la mer et que vous avez envie d’être totalement libre de votre programme et de vos mouvements, la location d’un bateau avec ou sans skipper s’imposera. Certes, cela constitue un certain budget (à partir de 2000 – 2500 € par personne), mais pouvoir créer un itinéraire sur mesure, plutôt que de devoir concilier avec d’autres passagers, cela a un prix. Tout est travaillé minutieusement pour se faire plaisir en accord avec le skipper, si comme moi, vous préférez vous laisser conduire que de prendre la barre. Le prix d’un skipper selon la période où l’on voyage et le type et la grandeur du bateau s’établit entre 250 et 450 € par jour.

Reste à choisir entre le voilier et le catamaran et là encore, les conseils de Filovent, et les articles très complets de leur site facilitent la réflexion. J’oublie le yatch qui n’est pas dans mes moyens et ne me fait pas rêver. Je garde l’idée d’une péniche, une prochaine fois. Même si en vivant dans le seul port du Canal du Midi, j’y suis un peu familiarisée, puisque j’en côtoie tous les jours lors de mes balades, je découvre que cela ne correspond pas qu’à une croisière fluviale ou sur canal. Disons que le voilier et le catamaran me semblaient plus compatibles à l’environnement maritime. Le voilier, dans mon imaginaire est le bateau par excellence, réputé pour garantir les sensations les plus fortes, avec sa force propulsée par le vent et ses voiles pleines de promesses. Le catamaran, certes moins sportif et plus massif, plus encombrant aussi et moins facile à manoeuvrer, a quand même pour lui l’avantage d’être plus stable. Un élément souvent décisif pour ceux qui auraient un doute sur leur bonne gestion des éléments et craindraient encore le mal de mer.

Crique de lastovo

Tableau des prix pour une location de bateau en Croatie chez Filovent

Les prix sont donnés à titre indicatif et s’entendent à partir de… Ils varient selon plusieurs critères au-delà de la saison. Demandez un devis personnalisé pour avoir une évaluation pour votre séjour en bateau

Type de bateauHaute Saison
Juillet et Août
Moyenne Saison
Mai, Juin et Septembre
Basse Saison
Avril et Octobre
Monocoque (2 cabines)2 000 €1 500 €1 000 €
Monocoque (3 cabines)3 000 €2 000 €1 500 €
Monocoque (4 cabines)4 000 €3 000 €2 000 €
Catamaran (entre 30 et 40 pieds)6 000 €4 000 €2 500 €
Catamaran (entre 40 et 50 pieds)8 000 €7 000 €3 000 €

Co navigation pour voyager malin et responsable

Autre alternative enfin, la co-navigation, un mode de voyage inspiré des dynamiques d’économie collaborative, où l’on partage une croisière pas seulement dans un souci d’économie, mais aussi de préservation de l’environnement. Sur le modèle du covoiturage à la Blablacar, le cobaturage permet de mettre en contact des plaisanciers déjà expérimentés pour barrer et des vacanciers qui acceptent de partager la location, les frais, la conduite et la navigation.

Pour les débutants qui n’auraient pas de notions ou qui auraient la curiosité de ne pas se laisser juste conduire à bon port, cela peut aussi être l’occasion de s’initier et d’apprendre un peu à naviguer. Certes, il y a des droits et des devoirs, peut-être plus que dans les formules plus classiques, mais cela ouvre aussi la voie à d’autres expériences et pas seulement la perspective de faire du tourisme sur un bateau.

D’île en île en Dalmatie : les joies de l’Adriatique entre criques préservées, nature et culture

Quelle croisière choisir pour s’initier aux joies d’un séjour insulaire en Croatie ? Parmi les croisières en Dalmatie les plus évidentes, un voyage en Dalmatie centrale pour explorer Brac, Hvar, Vis et Korcula au départ de Split me faisait de l’oeil. Depuis Dubrovnik, la perspective d’allier Mljet, Lastovo et Korcula en faisant une étape par la presque de Peljesac était tout aussi tentante.

Incapable de choisir, vous pourriez faire comme moi et conjuguer les deux pour aller de Split à Dubrovnik par la voie de la mer, en découvrant quelques points stratégiques et des coins à l’écart des circuits touristiques sur des îles méconnues que je conserverai comme mes plus grands coups de coeur : Vis, Lastovo, Solta et Mljet. Non pas que les destinations phares, la vieille villes fortifiées de Hvar ou de Korcula, la plage de Zlatni rat sur l’île de Brac ou le parc national de Mljet, ne méritent pas leurs louanges dans tous les guides de voyage, sur les groupes de voyageurs ou sur les forums. Mais c’est vraiment dans les petites îles qui s’échappent des côtes, ces sortes de confettis aux reliefs sauvages pourtant terres remplies de sérénité, que j’ai ressenti un puissant sentiment d’évasion et de ressourcement, que ce soit dans les criques secrètes, les petits ports des villages de pêcheurs ou sur les sentiers de randonnées si agréables à parcourir à pied ou à vélo.

Croisière de 2 semaines en Dalmatie au départ de Split jusqu’à Lastovo

J’ai assumé ma curiosité insatiable, ma difficulté à renoncer à ce qui m’attire, et mon envie d’un rythme soutenu avec des changements de destinations réguliers comme je le fais lors de mes road trips. Le départ s’est effectué de Split et le retour s’est fait à Trogir, et le séjour entre les îles dalmates a été agrémenté d’une escapade en catamaran public pour revoir Dubrovnik même pour quelques heures.

Brac

La valeur sûre aux influences vénitiennes : Pucisca, Sutivan, Milna à quelques encablures de Split

Solta

Petite île solaire, dans l’ombre de Brac, larges baies et criques Robinson. L’étang favori de Dioclétien

Vis

Une perle longtemps fermée et préservée du tourisme : Vis, Komiza et la grotte bleu de Bisevo

Hvar

La star des îles qui ne se limite pas à Hvar! ! Stari Grad, Jelsa, Velo Grablje, Sveta Nedjelja, et Zavala

Pakleni et Scredo

De la baignade dans les îles infernales à une île secrète, paradis naturel méconnu où l’on comprend la vie locale

Korcula

Découverte de Korcula et ses environs à pied et à vélo : Korcula, Zrnovo, Lumbarda, criques de Pupnatiska luka et Pavja luka

Mljet

Un parc national fantastique mais pas seulement : le charme de Kozarica, la grotte de l’Odyssée également

Lastovo

Petite merveille aux eaux turquoise tellement translucides et éblouissantes dotée d’un parc naturel sauvage

croisiere en dalmatie centrale et du sud

Après une visite du centre historique de Split autour de la cathédrale et du palais de Dioclétien, je m’octroie une agréable séance de courses pour découvrir le fameux marché du Pazar et pour compléter le ravitaillement avec ses produits frais des petits producteurs des environs. Ne ratez pas l’ambiance de criée de Peskarija, le marché poissons. Bien que j’aie choisi de manger dans les konoba et petits restos des îles le soir pour y déguster les poissons frais et autres calamars et poulpes qui font partie de la cuisine dalmate, je ne pouvais pas passer à côté de ce marché, qui représente bien l’esprit de l’Adriatique. Maintenant il est temps de se lancer dans l’aventure maritime.

JOUR 1 CAP VERS BRAC

Brac : Sutivan et Pucisca, l’empreinte vénitienne et le culte de la pierre blanche

La proximité de Brac permet de plonger d’emblée dans le voyage après avoir quitté le port de Split il y a moins d’1h. De Brac, je n’ai pas retenu la destination phare Bol et la plage de Zlatni rat, même si en septembre, elle est beaucoup plus calme et donc plus agréable. Je préférais une approche culturelle des villages pittoresques de la côte et une petite incursion dans les terres à vélo, puisque la Via Brattia relie 12 villages de l’île et révèle ses trésors insoupçonnés des touristes. Niché dans une baie profonde, Pučišća – Luka kula est un enchantement. On ne devine pas forcément son histoire turbulente en appréciant son art de vivre et son architecture vénitienne. Ses maisons de pierre blanche et en terre cuite, harmonieuses avec leurs volets verts, se dressent autour du port et sur les pentes au-dessus d’un canal marin et font éclater la richesse de l’île : la pierre de taille que les habitants travaillent depuis des siècles. L’eau est si claire qu’on est ébloui et la pierre donne sa magie et son caractère aux paysages.

C’est de Pucisca que proviennent les marbres, pierres et calcaires les plus réputés. On rejoint l’une des trois carrières réputées d’où a été extraite la pierre blanche servant à l’édification du palais de Dioclétien à Split, et plus inattendu, celle de la Maison Blanche à Washington. Une école de pierre de taille entretient cette tradition et cet artisanat emblématique de Brač : « Nous naissons sur la pierre, nous vivons de la pierre et quand nous mourrons, nous reposons sous la pierre. » explique le directeur de l’école.

JOUR 2 : Brac entre terre et mer

Milna – Bobovišća – Ložišća 

Quittant Pucisca non sans un pincement au coeur, on borde la côte et voit défiler Postira, Supetar, Sutivan où l’on fait une agréable, avant de rejoindre le très joli village de Milna, qui nous accueille pour la première nuit. Beaucoup considèrent comme le plus beau port de Brac. Et ils ont raison. Milna est depuis longtemps renommée pour son ample baie surnommée « Valle di mille navi » par les Vénitiens, la baie des mille navires. Elle est à la fois hospitalière et lumineuse, tellement plus tranquille que Bol et ses eaux de cristal invitent à la baignade. L’organisation du village en arc de cercle, l’église baroque au clocher dalmate traditionnel, les petits chefs-d’œuvre de l’architecture plébéienne révèlent son histoire et lui confèrent un charme certain.

Tout près, les criques voisines de Lučice, Osibova et le port de Bobovišća na moru avec son beau panorama depuis les vestiges antiques qui le surplombent et le village presque abandonné de Bobovišća dans les terres rempliront la matinée du lendemain. Et de là nous nous rendrons jusqu’au village de Ložišća en vélo pour voir ce modèle de l’architecture rurale caractéristique de l’île, qui dévoile cet esprit bucolique de Brac inattendu par rapport aux cartes postales que renvoient en général Supetar ou Zlatni rat. Un programme déjà bien rempli avant de prendre la route de Solta, juste à quelques encablures pour y passer la nuit.
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Carte de l’île de Brac

JOUR 3 : Solta

Stomorska, Uvala Stracinska, Gornje selo et la baie de Jorja sur l’île de Solta

En face de Milna se dessine l’île de Solta, une petite île solaire jouissant d’un micro climat. Assez confidentielle, elle réserve un point de vue magnifique dans la baie de Jorja qui permet d’apercevoir depuis la colline au loin l’île de Vis que nous découvrirons en fin de séjour. Cette façade de l’île est peu habitée et donc très sauvage, alors que ses principaux villages font plutôt face à Split.

Direction Stomorska pour la soirée et la nuit. Ce village tranquille est tout à fait représentatif de cette île simple comme je les aime, qui est certes moins réputée que Brac, mais qui n’a rien à lui envier en terme d’authenticité. Le lendemain, pour appréhender l’intérieur des terres, tout proche du bord de mer, nous rejoignons à vélo le village de Gornje selo, où l’on comprend justement ce mode de vie dalmate rural empreint de lenteur, puisqu’ici, certains se déplacent encore à dos d’âne et on peut les croiser dans le village et même envisager une balade. Dans les ruelles pavées de Gornje Selo entre les jardins, les figuiers et les bougainvilliers, on apprécie le calme absolu, les sons des cigales, les maisons de pierre de taille en partie abandonnées, le linge étendu sur les ficelles, les habitants à l’hospitalité rare. Nous poursuivons vers Uvala Stracinska pour se baigner et profiter de cette belle baie et vers Uvala Jorja d’où nous attend la vue promise sur Vis.

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JOUR 4 : Hvar

Stari grad, Jelsa, Velo Grablje

De Stomorska, nous mettons le cap vers Stari grad, principal port de l’une des îles les plus touristiques en Dalmatie. Si Stari grad, plus vieille capitale de la région, n’a pas la beauté et le prestige de Hvar, elle a une simplicité et une authenticité appréciables. Les petites barques de pêcheurs côtoient les plus gros bateaux. Les jolies maisons de pierre de taille et quelques autres aux façades colorées lui apportent une touche picturale. En déambulant dans les rues, on peut apprécier cette atmosphère finalement bien différente de celle que vantent les guides de voyage à propos de Hvar.

Après cette première étape et un passage par la tranquille Vrboska, Jelsa nous attend avec ses airs de petit paradis reposant où nous passerons la nuit. A proximité de cette petite station balnéaire en pente douce et à l’ambiance familiale, la baie de Mala Stiniva nous accueille pour une baignade, avant de partir profiter de la fin de soirée dans une auberge dalmate dans les terres. Le coucher de soleil est magnifique dans la région centrale de Velo Grablje connue pour ses plantations de lavandes, l’or violet de l’île qui ne sont hélas pas en fleurs en septembre. En prenant de la hauteur, on aperçoit depuis les senties environnant ces villages quasi abandonnés la baie de Hvar ; au loin. A la Konoba Stori Komin à Malo Grablje, on rencontre le chef Berti Tudor qui est aussi le seul habitant de ce village fantôme. Une expérience avant tout, une petite immersion culinaire dans les saveurs dalmates. Ce personnage haut en couleur, très hospitalier prépare devant nous le brudet, la soupe de poisson de l’Adriatique et la peka de poulpe, dans les règles de l’art, pendant qu’on sirote son vin et ses rakija, les eaux de vie locales, autour d’un plat de prsut, de fromage, de anchois marinés et de carpaccio de poulpe.

carte hvar map

JOUR 5 : Hvar

Hvar – Iles Pakleni – Sveta Nedelja – Zavala

De Hvar, on connaît le surnom de « Saint Tropez croate ». En septembre, l’animation est toujours au rendez-vous, mais moins trépidante qu’en haute saison et c’est parfait ainsi. La vieille ville s’impose immédiatement avec sa large baie lumineuse par laquelle on arrive et où l’on mouille pour quelques heures. Les ruelles pavées, la cathédrale saint Etienne, la place centrale ponctuée de terrasses de cafés et de restaurants, le port avec ses barques qui contraste avec les yatchs de milliardaires dans la large baie, la forteresse espagnole Tvrđava Fortica dominant la cité plantent le décor des principaux sites touristiques. Quelques heures permettent de s’imprégner de l’histoire et de l’ambiance avant de mettre le cap vers l’archipel des îles infernales, les Pakleni, au large de Hvar.

Les Pakleni sont considérées par beaucoup de touristes comme un petit paradis et on ne peut pas leur donner tort, même si elles sont trop fréquentées pour les apprécier pleinement. 21 îlots s’étirent au sud de Hvar. Des plages de galets et des criques rocheuses façonnent les paysages et les lieux de baignade dans des eaux turquoises et cristallines parfaites pour le snorkeling. Dans la plus grande et populaire des îles Sveti Klement, nous nous posons dans la baie de Palmižana avant de partir vers le jardin exotique de la famille Meneghello qui compte plus de 1000 herbes aromatiques, plantes, arbres et arbustes sur 300 hectares. A l’origine, Egen Meneghello, pharmacien à Hvar qui serait devenu riche grâce à un médicament élaboré à base de romarin : l’Equisential.

En milieu d’après-midi, il est temps de regagner Zavala, mais impossible de ne pas passer par Sveta Nedelja, que je connais déjà mais apprécie beaucoup pour son environnement au pied du mont saint Nikola et tout près la jolie baie de Lučišća, où une nouvelle baignade est bienvenue.

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JOUR 6 : De Hvar à Korcula par l’île de Scedro

Zavala – Otok Scedro – Korcula

Zavala est un petit coin à l’abri des touristes avec sa baie ample et ses quelques maisons au bord de la côte et le village ancien dans les terres. Après une nuit reposante, la baignade assure une journée qui démarre du bon pied juste avant le petit déjeuner à bord du bateau. Les eaux sont particulièrement turquoises et cristallines. Un régal comme toujours.

Juste en face, Scedro s’annonce déjà… Je tenais absolument à cette étape hors des sentiers touristiques, même si je ne regrette en rien ma halte dans les très fréquentées îles Pakleni. Cette petite île est assez secrète et abrite une réserve naturelle protégée qui est une source d’inspiration pour la randonnée. Des baies cachées, une nature intacte, des terres fertiles, tout est fait pour que ce havre de paix porte bien son nom.

En l’abordant par la baie de Mostir, on ressent déjà cette atmosphère à part, cet art de vivre digne du slow travel et le charme des vieilles maisons de pierre. Au sommet du massif qui façonne le relief, un village abandonné Nastane rappelle l’architecture locale typique des îles rurales, alors que le monastère dont les premières fondations datent du XIème siècle n’est qu’un vestige de l’histoire de la communauté de moines et nonnes qui l’ont occupé jusqu’à ce que la mort de la dernière nonne décide le moine restant à se retirer sur l’île de Hvar. Les autres hameaux sont en bord de mer à Veli Porat et Mostir. Seuls quelques habitants peuplent l’île et vivent de la culture de leurs jardins et champs et de la pêche, qui ici est tout un art. Une seule famille vit à l’année et utilise un réservoir d’eau potable vieux de 600 ans. A la rencontre de Stjepko Kordic, « un vieux de la vieille » skipper et pêcheur à la personnalité pittoresque, on appréhende mieux encore ce confetti, où la vie est bien plus difficile que les visions de carte postales qu’on saisit en touristes.

Arpenter les sentiers sauvages faits de végétation méditerranéenne au son des cigales suffit à m’enchanter. La pause déjeuner dans le restaurant Porat Scedro fait le reste. Les langoustes ne seront pas au programme. Qu’importe. Manger la pêche locale fraîche ramenée tous les jours, c’est simple et si efficace surtout dans cet environnement ombragé, où l’on peut siroter un petit verre de vin blanc ou un cocktail en admirant la mer. Avant de quitter Scedro pour Korcula, une dernière baignade à Uvala Karkavac nous laisse déjà un goût de nostalgie et l’envie de revenir un jour…

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Carte de l’île de Scedro

JOUR 7 : Autour de Korcula

Korcula, Zrnovo et Lumbarda

Quel bonheur de pouvoir profiter de Korcula de jour et de nuit. C’est presque une évidence pour toutes les villes historiques croates, et Korcula en clair obscur illustre à merveille s sa réputation de ville d’art digne d’une peinture figurative. Cette vieille ville est vraiment magnifique enserrée dans ses fortifications si bien préservées. Un musée à ciel ouvert plus ravissant encore que Kotor et Dubrovnik auxquelles elle est associée comme ville fortifiée de l’Adriatique. Ruelles pavées, vieilles pierres taillées et reliefs mis en valeur par les éclairages, qui lui confèrent un côté mystérieux et légendaire. La ville natale de Marco Polo affiche son héritage vénitien avec fierté. Les premières déambulations nocturnes étaient un enchantement pour les yeux. Après avoir savouré un bon petit-déjeuner sur une terrasse dans une ruelle un peu à l’écart de l’artère principale, la balade matinale comble tout autant au fil des visites de l’église Saint-Pierre et Saint-Mihovil, de la cathédrale Saint Marc, de la maison de Marco Polo, et du palais Arneri.

Le soir notre mission culinaire est de rejoindre Pupnat pour dîner à Konoba Mate, institution locale qui est un paradis pour les papilles. Auparavant, nous découvrons Zrnovo, petit village typique de l’île, la jolie réserve naturelle de Kočje qui donnerait presque une impression de jungle dans le reste de l’environnement et Lumbarda, entouré de vignes où nous visitons une cave et dégustons le Plavac mali, vin de le plus connu de l’île, capiteux et au caractère complexe. Le temps de la baignade est venu quand approche Pavja luka, Bratinja luka et Pupnatska luka, les plus belles baies de l’île de Korcula, où les mélanges de couleurs bleu roi et turquoise sont particulièrement contrastés.

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JOUR 8 : Autour de Peljesac et de l’archipel de Korcula

Randonnée à Sveti Ilija, le point culminant de la presqu’île de Peljesac et archipel de Skoji Korcula

La matinée de ce 8ème jour s’annonce très sportive avec une randonnée d’environ 3h pour atteindre le point culminant de la presqu’île de Peljesac depuis le joli village d’Orebic. La promesse est celle de beaux panoramas sur la pointe de la presqu’île montagneuse et sur les îles de l’archipel de Korcula qui constitueront notre prochaine destination pendant l’après-midi. Les sentiers rocheux sont assez exigeants et reflètent le côté sauvage de cette Dalmatie méridionale, mais même à mi chemin, on est déjà subjugué par le paysage.

Avant de rejoindre la prochaine étape qu’est l’île de Mljet, un détour par les îles de l’archipel de Korcula s’impose : l’île de Badija, avec son monastère et ses plages, sur laquelle laquelle nous faisons forcément une pause pour admirer les cerfs et les biches en liberté qui détonent dans ce paysage marin, une rencontre improbable. Puis sur le chemin nous apercevons les îles de Majsan, Kamenjak, Planjak, Gubavac, l’île de Vrnik connue pour sa carrière de pierre calcaire. Découverte dès l’Antiquité, cette pierre fut notamment utilisée pour la construction de certains bâtiments comme la basilique sainte Sophie de Constantinople. Ces îles ont beau ressembler à des confettis sur la mer, chacune incarne à sa façon une vision du paradis et même si nous ne pouvons pas en profiter plus que quelques heures, cette balade dans l’archipel de Korcula est très apaisante après la randonnée sur les sentiers de Sveti Iilja.

JOUR 9 : Ile de Mljet

Randonnée dans le parc national de Mljet autour des lacs et du mont Montokuc

Arrivés la veille au soir à Pomena, pour être d’emblée à l’entrée du parc national de Mljet, nous avons profité d’une tranquille soirée dans ce village tout à fait conforme à la représentation que j’en avais. Quelques maisons, des barques et des bateaux, des eaux dont les couleurs subjuguent toujours. La mission du jour est d’engager une randonnée d’environ 22 km, qui nous mène autour du petit et du grand lac Veliko et Malo jezero de Mljet, puis jusqu’au sommet du point culminant de Montokuc. Du côté de la haute mer, un détroit à peine visible s’introduit dans le corps de l’île formant d’abord le Grand lac, puis à travers un canal encore plus étroit, le Petit lac. Au centre du grand lac, un ilot accueille le monastère franciscain sainte Marie, qui est le principal site culturel et historique de l’île. Le paysage est époustouflant avec ses accents et senteurs méditerranéens typiques, sa faune et sa flore et ses chants de cigales. Le parc est parsemé de forêts de pins et d’arbres autochtones et d’une végétation luxuriante, qui valent bien à Mljet le surnom de diamant vert de la Dalmatie.

La journée est très active et sportive, puisque le parc de Mljet se prête parfaitement à une association entre randonnée à pied et à vélo, kayak de mer et baignade. C’est donc le choix que nous ferons. Au-delà des 22 km que représente le circuit, la difficulté principale tient à l’ascension du point culminant à plus de 880 m que l’on garde pour la fin. Car elle est censée nous offrir le clou du spectacle du coucher du soleil depuis le plus beau point de vue panoramique aménagé dans l’ancienne cabane des pompiers dont l’objectif était d’effectuer la vigie pour prévenir tout départ de feu. Et c’est peu dire, nous assistons à l’un des plus beaux couchers de soleil du séjour et pour moi, il n’a rien à envier à celui de Zadar au son des orgues marines.

Après une telle journée, le repos est bien. Nous sommes certes exténués, mais nous avons des étoiles plein les yeux, tant chaque coin du parc, chaque sentier et le contact avec la mer nous ont transportés dans une dimension à la beauté presque irréelle.

mljet map

JOUR 10 : De Mljet à Lastovo

Plongée dans la grotte de l’Odyssée et Kozarica

Avant de mettre le cap vers Lastovo et plutôt que d’aller à Dubrovnik comme prévu à l’origine, nous avons envie de nous baigner dans un site un peu atypique et la grotte de l’Odyssée était toute indiquée. Surnommée ainsi car selon la légende, elle aurait accueilli Ulysse lors de son Odyssée, elle n’a peut-être pas la réputation de celle de Bisevo, mais elle révèle des eaux d’un bleu magnifique, et on peut y plonger, s’adonner au plongeon depuis les rochers, faire du kayak… .

Près de la grotte, la découverte du village de Kozarica est une jolie surprise. Nous avons rendez-vous avec un pêcheur qui nous propose de nous emmener avec lui sur son petit bateau pour aller pêcher notre futur repas. Bien plus intéressant que de se pauser dans un restaurant pour le déjeuner.

Dans son écrin de verdure à flanc de colline : Lastovo.

2 commentaires sur “La magie d’une Croisière en Dalmatie avec Filovent”

  1. Bonjour Sandrine,
    merci pour tous vos commentaires qui sont d’une aide très précieuse.
    Nous sommes huit personnes et nous prévoyons de partir 15 jours en Croatie dont une semaine à terre et une semaine en catamaran au mois de juillet.
    quel parcour vous nous conseillé pour la semaine en catamaran d’une semaine .
    en vous remerciant

    Emmanuelle Dambonville

    1. Sandrine Monllor (Fuchinran)

      Bonjour Emmanuelle,

      avez-vous une orientation préférentielle pour les activités? Si vous voulez un mélange d’expériences, vous devriez envisager de coupler les îles touristiques mais non moins belles de Dalmatie centrale : Hvar (Stari grad, Jelsa, Hvar) et les Pakleni, Brac (Puscica, Milna, Sutivan, Supetar), Solta (Stomorska et la façade qui donne sur Vis et qui est riche en criques où l’on peut se trouver seul au monde), Vis (Vis, Komiza) sont très intéressantes avec des villages de vieilles pierres très préservées, un patrimoine très riche et des traditions sur chaque île.

      Si vous préférez le côté tout nature, et des zones plus rurales et tournées vers la randonnée, je vous conseillerai depuis Dubrovnik d’envisager les Elaphites, Mljet, Lastovo et Korcula. J’évoque le parcours ici
      https://voyages.ideoz.fr/croatie/ou-aller-en-croatie/croisieres/iles-dalmatie-du-sud-en-voilier/

      Si vous recherchez une expérience francophone, vous pouvez également contacter Laetitia : croatiesurmesure@switcheoz.com

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