Он – дракон On – drakon, traduit à l’international par le titre Dragon inside me, est un film fantastique russe réalisé par Indar Dzhendubaev. Sur fond d’histoire d’amitié et d’amour entourée de légendes, l’appel du Dragon réserve un joli moment de divertissement, sans prétention.
Bien que le genre fantastique ne soit guère dans mes choix de films en général, la jolie romance qui s’annonçait à travers le synopsis m’a convaincue de d’accepter d’emblée l’invitation. En réalité, je suis toujours curieuse (d’aussi loin que je me souvienne) quand je croise une oeuvre de cinéma russe (ou slave en général) et il est rare que je refuse le visionnage, quel que soit le genre. Dès les premières minutes, j’ai eu envie de plonger au coeur de ces contrées lointaines et imaginaires et dans cette belle histoire, certes cousue de fil blanc, mais attachante et poétique.
Dragon inside me : plongée dans l’antre du Dragon
De facture classique, dans la réalisation, Dragon inside me est servi par des effets spéciaux que j’ai trouvés convaincants. On retrouve les codes du succès de la « Belle et la Bête » autour d’un effrayant dragon partagé entre deux destins possibles. A la croisée de ces deux chemins, sur cette île perdue aux apparences hostiles, la rencontre de Mia et Arman devient quête initiatique de sa propre voie vers le bonheur et l’amour. Malgré la puissance du dragon et la crainte et terreur qu’il génère, il y a beaucoup de douceur, d’innocence et de tendresse dans cette histoire d’amitié qui se transforme en amour inconditionnel.
Les lieux sont superbes et renforcent le côté merveilleux. Cette île, repère du Dragon, toute en contrastes et à la géographie improbable, avec sa forme de squelette, entre sa face effrayante et son gouffre protecteur, donne vite l’impression d’être dans une version du Lagon bleu à la sauce fantastique. Les décors et images m’ont transportée pendant 1h45 et les chansons et musiques russes m’ont embarquée dans cet univers du dragon …
J’avais découvert l’actrice principale Maria Poezzhaeva, incarnant la jeune Mia dans la mini série consacrée à la catastrophe de Tchernobyl Motilky – Inseparable. Je l’avais trouvée lumineuse et parfois même magnétique. Maria Poezzhaeva a confirmé la très bonne impression que j’avais d’elle dans On Drakon. Une fois encore, elle a su transmettre en toute simplicité ce mélange singulier de grâce, de naturel, de candeur et de maturité. Son regard captivant apporte à son héroïne ce pouvoir d’hypnotiser, au point d’éclipser Matvey Lykov, qui a quitté les podiums de mannequins, pour incarner Arman, l’homme dragon.
Légendes ancestrales, peurs que l’on affronte pour grandir et quête de soi ; tout a beau être attendu, j’ai visionné ce film avec un plaisir certain. Un bon moment d’évasion seul ou en famille.
Pour vous convaincre, la bande annonce :
Pour voir le film gratuitement :
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