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Expatriation en Espagne : de Cornu en Roumanie à Corumbela en Andalousie

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Pendant plus d’un an, nous avons préparé ce passage d’un pays de l’ex bloc communiste, situé à l’Est de l’Europe vers un pays de l’Ouest, réputé pour son tourisme, son soleil et ses plages interminables. L’idée de quitter la Roumanie pour nous installer en Espagne, plus précisément en Andalousie, est née en juillet 2008, immédiatement après la mort de la mère de Lucia. Cela faisait déjà longtemps que ma femme se plaignait de l’incompréhension de ses concitoyens, notamment vis- à vis du traitement des animaux, les chiens en particulier.

Après avoir tout tenté pour améliorer un tant soit peu la déplorable situation de ceux-ci dans la région de Campina (Ploiesti), après maints et maints espoirs, suivis d’autant de déceptions, Lucia en était venue à la conclusion qu’on ne pourrait jamais rien changer à cet état de fait.

Chaque jour, les malheureux animaux écrasés sans vergogne le long de la DN1 (Ploiesti – Campina) nous le rappelaient tristement. A noter qu’en 15 années de routes parcourues dans ce pays, jamais je n’en ai écrasé le moindre… même pas l’un qui était déjà en cet état sur notre passage ! Ma conclusion est que, quand on veut, on peut, et donc que les Roumains… ne le veulent pas! Bref, le moment tombait à pic pour « changer d’air ».

Mes recherches sur internet, ainsi que l’aide de mon frère qui vivait chaque année 4 mois d’hiver à Nerja (Malaga), aboutirent ainsi assez facilement en Andalousie, pour la bonne raison que les locations de logements étaient vraiment nombreuses, peu onéreuses et donc faciles à trouver, même pour de longues périodes de temps. Je trouvai, à la fin du mois d’aout, ma première location d’un mois dans le petit village de Macharaviaya. Les formalités furent un peu compliquées, notamment à cause de la communication écrite en espagnol qui était pour nous, une grande nouveauté. Nous nous sommes par ailleurs, mis tous deux à l’étude de cette langue latine, pas trop difficile à première vue. Nous pouvions nous entrainer pendant 7 mois – jusqu’à notre séjour sur place d’avril 2009.

 

Fin mars, nous sommes donc partis à la découverte de notre nouveau destin : l’Andalousie, une région totalement inconnue encore pour nous deux. Après un court passage en Belgique fin mars, nous avons pris la direction de l’Espagne, le 31 mars, pour atteindre Macharaviaya le lendemain 1 avril en soirée. Un voyage facile et sans problème, presque totalement autoroutier, le plus dur étant d’entrer en communication avec la propriétaire de la villa … pour cause de mauvais numéro fourni !

La villa est une ancienne maison bourgeoise, avec jardin, piscine, terrasses en bas et à l’étage…. 3 appartements au premier étage et autant au second ! Notre installation sera facile, malgré quelques petits obstacles d’intendance assez surprenants. Le chauffe-eau ainsi que la cuisinière sont reliés à des bonbonnes de gaz. Le chauffage n’existe dans la maison que grâce à un petit radiateur au gaz (bonbonne) ou par l’intermédiaire d’une énorme cheminée dont nous aurons l’occasion d’apprécier les bienfaits, surtout le soir où les températures sont encore assez fraiches à cette période de l’année. Par contre, la météo très favorable de la journée nous autorisait déjà à prendre nos repas sur la terrasse, et même, certains jours, de faire trempette dans la petite piscine du jardin.

Mais nous n’étions pas venus à Macharaviaya pour faire uniquement du tourisme, mais surtout pour étudier la région et trouver une habitation qui nous conviendrait pour une longue période de temps. Nos premiers pas furent donc pour la petite localité andalouse et ses environs. Des petites rues pittoresques, une villa historique et bien entendu, la mairie où nous irons faire connaissance avec des employés très aimables et compréhensifs. La plage de Ricon de la Victoria n’est qu’à 7 km.

Avec mon frère et ma belle-sœur, notre première découverte fut celle de la Vallée de Lecrin, pas loin de Grenade, où l’on cultive intensivement les oranges. Celles-ci étalent leurs belles couleurs sous le regard bienveillant de la Sierra Nevada enneigée. De retour sur la côte, nous visiterons ensuite la ville de Torre del Mar, et à Nerja, nous assisterons aux cérémonies de la fête de Pâques. Des cortèges de jeunes gens portant d’énormes plateaux surmontés de figures saintes parcourent, à cette occasion, les rues de la ville. Tout cela se termine, en famille, dans un bon restaurant de la localité, spécialiste du poisson et de la paëlla.

Nos visites de maisons se poursuivent sur les hauteurs de Almachar, une villa avec piscine située en haut d’une colline, au bout d’une route sinueuse, moitié en béton, moitié en terre. Position jugée trop périlleuse pour nos habitudes de citadins qui ne connaissent pas assez la montagne.

Retour à la côte puis départ vers le lac de Vinuela, la plus grande réserve d’eau de la province de Malaga, entouré de montagnes entre 1100 et 1500 m. Petite réception à la villa, avant de partir à la découverte de la ville de Velez-Malaga, sa fontaine avec le baobab, les rues pittoresques vers le haut de la ville, la visite de la Tour (vestige de la forteresse d’Alcazaba) d’où l’on a une vue imprenable sur la ville, sur la baie de Torre del Mar et, très loin à droite, celle de Malaga.

Competa, surnommée la « Corniche de la Méditerranée » et adossée sur les grandes hauteurs des sierras de Tejeda et Almijara, s’étend vers la Méditerranée sur des terres labourées et recouvertes de vignes dont son célèbre vin est issu. Une visite à ne pas manquer : l’église Notre-Dame de l’Ascension.

Comares, « balcon de l’Axarquia », perché à 700 m d’altitude. Son accès difficile a préservé le village des excès urbanistiques qui ont eut lieu à d’autres endroits. Ainsi, le visiteur appréciera la promenade dans les ruelles, le château, et parfois, des rencontres étonnantes !

Après un petit intermède sur la plage de la Arana et dans une pizzeria de Nerja, nous voici pour finir notre séjour, à Torremolinos, ancien quartier de Malaga et commune indépendante depuis 1988.

A partir des années 50, avec l’inauguration de l’hôtel Los Nidos et du Pez Espada (premier établissement de luxe de la région), le nom de Torremolinos est automatiquement associé au tourisme et 50 ans plus tard, ce village tranquille qui était né d’une tour de vigie et de quelques moulins profitant des eaux de ses sources, se fait connaître internationalement dans le secteur du tourisme et devient l’une des premières destinations de voyage pour les vacanciers.

(A suivre)

Vinuela

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