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Les tribulations d’une gaïjin au Japon ; histoires d’odeurs

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De mes 4 semaines passées au Japon, je n’ai pas envie de vous faire la liste des sites visités, ni des prix des chambres d’hôtel exorbitants. Bref, je ne ferai pas le guide du routard.

Non, j’ai juste envie de vous mettre un peu dans l’ambiance. Envie également de vous raconter le choc que ce voyage a été pour moi.

Nous (c’est à dire l’homme qui deviendra vite le père de mon fils et moi) avons débarqué un matin à Narita. 11 heures de vol et un décalage horaire dans le ventre, nous n’étions pas, mais pas du tout, frais! Malgré tout, dès l’arrivée dans le centre de Tokyo, à Marunouchi, quartier d’affaire le choc s’est fait ressentir : des hommes tous habillés du même costume sombre et de la même chemise blanche immaculée. Les femmes pareil, sauf qu’elles portent des jupes et pas de cravate. Des fourmis avait dit notre ancienne premier ministre …

Mais le Japon, c’est tant d’autres choses. Des bruits. Oui, des bruits étranges, des passages piétons qui sonnent (ding dong disent-ils pour nous autoriser à traverser la rue). Dans Shinjuku, le quartier chaud de Tokyo, des haut-parleurs placés à l’entrée des magasins qui diffusent des voix de gamines entêtantes.
Ces bruits, ce n’est pas que la rue. Dans le métro également, les stations sont annoncées « Ginza Ginza! » répétait sans cesse la rame quand nous arrivions à la station de Métro …. Ginza.
Les bruits, les sons sont omniprésents.Les odeurs … l’odeur du radis japonais à l’entrée des restaurants. C’est une odeur acre, difficile, mais à présent, elle me manque.
L’odeur des bains collectifs parfumés mmmhhh…
L’odeur de la pluie de la rainy season sur les trottoirs de Ginza et de Shibuya.
L’odeur du bois des temples au soleil devant un étang en regardant les lotus, les carpes et les grenouilles.

Le goût de la bière japonaise et du saké servi dans le verre de son voisin (on ne sert pas soi-même de l’alcool au Japon).Je voudrais aussi vous faire partager ce vert. Omniprésent. Dès qu’on quitte la ville, la végétation est tellement luxuriante, que seul le vert ressort et dégouline.

Au Japon, quand une envie de boire survient, on ne s’arrête pas au bistro (ça n’existe pas), non, on met une pièce dans une vending machine (distributeur automatique) et une cannette de jus de citron ou de Coca ou autre, sort de la machine, bien frais. Ces vendings machines sont à tous les coins de rue, partout. On ne risque pas de mourir de soif au Japon.Au Japon, on prend son bain dans des bains collectifs. N’imaginez pas que vous allez vous lavez si vous prenez un bain, non. On se lave AVANT de rentrer dans la baignoire (gigantesque puisque faite pour y accueillir plusieurs personnes). L’eau restant en permanence et servant à plusieurs personnes, elle doit rester propre …

Au Japon, on dort sur des futons, des matelas posés sur des tatamis. L’expérience des auberges japonaises est unique. Imaginez, vous rentrez dans une chambre à la japonaise, à l’entrée vous avez pris le thermos d’eau chaude. Dans la chambre, une table basse, quelques coussins et les futons. Vous vous asseyez, farfouillez dans la boîte pour y prendre un sachet de thé vert japonais (O-cha) et dégustez tranquillou votre thé au bruit de la clim … dans cette odeur de tatamis… Les nuits étaient douces au Japon.Au Japon, quand on ne parle ni ne lit le nippon, on ne comprend pas grand chose … alors on apprend à décrypter quelques Kanji (caractères chinois) et les hira et kata …
Une petite anecdote : dans un bus que nous avions pris parce que notre train dans le Kyushu était stoppé par la pluie, nous étions avec des japonais du Japon profond qui ne parlaient évidemment pas un traitre mot d’anglais … Nous avons tout de même réussi à nous raconter les « matsuri » et autres « festivals » à l’aide de notre petit dico de poche et de nos efforts communs …

Au Japon, pour un voyageur occidental, au bout d’une semaine passée, le Mac Do est un soulagement, même pour les pires réticents à la malle bouffe.Au Japon, en été, la chaleur humide est étouffante.

Au Japon, les moustiques provoquent des piqures monstrueuses.J’aurais encore des milliards de trucs à raconter …

Je rêve d’y retourner.Pour terminer, en bref, les endroits visités :
– Tokyo, la mégapole grouillante. On ne s’aperçoit du monde qu’en rentrant à Paris, quand les rues semblent désertes.
– Kyoto, ville douce et agréable. On y croise des geishas et des jeunes « rebelles » (la rébellion japonaise est tout de même assez uniformisée).
– Nagasaki : le cimetière de Nagasaki est un souvenir inoubliable. La ville est méridionale.
– Le kyushu et surtout la ville la plus au sud, Kagoshima, le volcan et l’île volcanique.. A Kagoshima, une Minshuku (auberge) formidable où le patron est au petit soin, où l’on trouve des petits salons pour causer avec les autres « guests » …
J’en oublie certainement …

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