
Un livre passionnant dans l’esprit de ceux d’Ella Maillard ou de Nicolas Bouvier qui prouve que l’aventure sans moyens pharamineux est encore possible aujourd’hui. Que de contacts chaleureux, amicaux, mais aussi que de tribulations, pannes et ennuis de toutes sortes au cours de ce long périple. Ce livre tient plus de la transcription de carnet de route que du véritable récit de voyage bien retravaillé. Il est un peu dommage que certains pays, comme ceux d’Europe et même la Turquie soient évoqués de manière très superficielle et que le style soit si peu soigné que répétitions et lourdeurs y foisonnent. Néanmoins, on y trouve quelques belles réflexions ou citations telles que : « Lorsque les dieux meurent et que les systèmes de valeur s’écroulent, l’homme ne trouve qu’une chose : son corps. La drogue, le sexe, la violence sont des substituts naturels à la disparition des dieux. » (Malraux)
« Tu t’étonnes d’avoir voyagé si loin, d’avoir tant varié les itinéraires, sans avoir dissipé la tristesse et la douleur de ton cœur : c’est l’âme qu’il te faut changer, non pas le climat. » (Sénèque
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