Travnik, ville éternelle et haut lieu de l'Islam (Tourisme Bosnie)

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La ville de Travnik, cité ancestrale de Bosnie, est située dans la vallée de la rivière Lašva en Bosnie Centrale, région dont elle est la capitale.

Située à quelques 500 mètres d’altitude, la ville de Travnik est entourée par les monts Vilenica et Vlašić qui culminent à 1943 mètres… Riche d’un patrimoine religieux islamique qui en fait l’un des hauts lieux de l’Islam en Bosnie, Travnik eut une importance historique notable dans l’histoire de la Bosnie, lors de la période ottomane, puisqu’elle a été choisie comme chef lieu du pachalik de Bosnie de 1580 à 1833, puis entre 1839/40 et 1851 et fut donc le lieu de résidence des vizirs… Jumelée aujourd’hui avec Leipzig, Travnik a connu une histoire mouvementée avant d’être intégrée à la fédération croato-musulmane de Bosnie-Herzégovine à la suite des accords de Dayton… Dans le guide tourisme Bosnie, découvrons Travnik…

Travnik n’est plus la capitale de Bosnie depuis déjà longtemps. Mais elle reste l’un des haut-lieux de l’Islam en Europe. Un nombre incroyable de mosquées et de minarets, au vu de la population pourtant assez faible. C’est aussi la ville de Bosnie qui compte le plus de mausolées, notamment des tombes de vizirs du moyen-âge. Les voyageurs visitant Travnik à l’époque furent impressionnés par celle-ci et l’appelèrent « l’Istanbul européenne ». Elle était considérée comme la ville la plus orientale en Bosnie.

Travnik est également la ville natale de l’écrivain Ivo Andric, prix Nobel de littérature en 1961, et seul écrivain ex-yougoslave à avoir obtenu cette récompense. Toute son oeuvre est bien sûr imprégnée du climat bosnien, ce grand auteur a décrit la vie bosnienne à travers les siècles, la mentalité des habitants, les forêts et les cours d’eau… Sa maison natale est aujourd’hui un musée, dans le centre de Travnik, et sa tombe n’est pas bien loin, à côté de la petite église.

Travnik, c’est aussi une forteresse, et bien sûr « Plava voda », en français L’Eau bleue, un ravissant coin d’eau fraîche où en 1887 l’archiduc d’Autriche vint se ressourcer et laissa une pièce d’or dans le courant.