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De Zagreb à Dubrovnik, la diagonale classique pour découvrir la Croatie

dubrovnik Croatie dalmatie

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Partons en voyage en Croatie… De Zagreb, la capitale, à Dubrovnik la perle de l’Adriatique comme elle est qualifiée, j’ai parcouru la Croatie du Nord au Sud sous une chaleur torride qui variait entre 35 et 40° et cela à la fin juin. C’est dire si les étés y sont très chauds, à la limite du supportable quand on fait une découverte culturelle comme c’est toujours mon cas quelle que soit ma destination. Mon itinéraire m’a mené successivement aux superbes lacs de Plitvice, à Nin, Zadar, sibenik, Trogir, Split et l’ ile de Brac.

 dubrovnik Croatie dalmatie

Chacun de ces lieux est remarquable pour la richesse de son passé mais le but de cet avis général sur la Croatie n’est pas de vous les présenter dans le détail, d’autres avis spécifiques y seront consacrés. Dans le présent avis, je vais,modestement, essayer de m’attacher à vous faire découvrir la Croatie et ses habitants et le fait d’avoir parcouru l’essentiel du pays devrait m’y aider.

Croatie : l’histoire croate en bref

 

Il n’est pas possible d’évoquer la Croatie sans parler du passé récent et des conflits qui ont ensanglantés les républiques de l’ex-Yougoslavie et notamment la Croatie laquelle a beaucoup souffert de la guerre avec la Serbie entre le 31 mars 1991 et le 5 août 1995…Les torts des uns et des autres étaient sûrement partagés, ce n’est pas à moi de juger, les Historiens sont là pour cela. Toujours est-il qu’à la mort du maréchal Tito, l’éclatement de la Yougoslavie était quasi-inéluctable !

Le 25 juin 1991, la Croatie obtient son indépendance mais à ce moment-là 580 000 serbes vivent en Croatie au sein de municipalités qu’ils dirigent et dés le 28 février 1991 alors que l’indépendance est en bonne voie, ils demandent leur rattachement à la Serbie.

La situation devient vite explosive avec face à face deux hommes assoiffés de pouvoir, le Serbe Milosevic et le Croate Tudjman…..L’Histoire retiendra que le 31 mars 1991 c’est la Serbie qui, la première , a attaqué sous prétexte de soutenir les Serbes de Croatie. Cette première attaque avec les premiers morts croates se déroule dans le parc de Plitvice, pas très loin de Zagreb, puis c’est l’enchainement que l’on connait….

Quand on parcourt la Croatie maintenant, seulement 13 ans après la fin du conflit, on a du mal à croire que ce fut si violent et pourtant….En effet, tournée résolument vers l’avenir, la Croatie a fait le maximum pour effacer les traces de la guerre. Quand on visite Dubrovnik, il faut passer par le musée-souvenir qui lui est consacré pour imaginer les dégâts humains et matériels que les 2000 obus lancés sur la citadelle ont provoqués….Quand on visite la citadelle, rien ou presque ne permet de croire que la ville a subi de tels dégâts il y a si peu de temps…..Et cela partout dans le pays est à l’identique…En cherchant bien on trouve certes encore quelques traces d’impacts de balles sur les façades de maisons des villages les plus touchés dans la région de Plitvice mais c’est presqu’anecdotique…

Toutefois ce qui m’a frappé le long des routes de Dalmatie ce sont des panneaux et des affiches bien en évidence avec l’effigie du général Ante Gotovina, l’ancien bras droit de Tudjman du temps de la guerre. Cela pour rappeler que Gotovina est actuellement jugé par la Cour Internationale de La Haye pour  » crimes contre l’humanité  » mais la raison des ces panneaux n’est pas celle à laquelle on pourrait s’attendre vis à vis d’un tel personnage….En effet, dans cette région dont il est originaire, ce sont des messages de soutien de la part des opposants de l’actuel Président de la République Croate accusé de négocier une condamnation de Gotovina contre une entrée dans l’Union Européenne. Rien que ça ! Un site internet de soutien a même été créé !!!

Géographie de la Croatie ; entre littoral, montagnes et plaine

 

Voilà pour un bref résumé de l’Histoire récente de la Croatie…Pour comprendre l’ouverture du pays vers le tourisme, il faut aussi se pencher sur la géographie du pays.

Par rapport aux autres états issus de l’ex-Yougoslavie (Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Montenegro, Macédoine et Serbie), la Croatie présente un avantage évident, celui de posséder la grande majorité des côtes de l’Adriatique, plus de 1000 Kms, seuls 293 kms appartiennent au Montenegro et 12 Kms à la Bosnie un peu au nord de Dubrovnik (voir le plan). Pour un néophyte cela parait incompréhensible de voir cette étroite parcelle bosniaque coupant la Croatie en deux….Mais en approfondissant un peu la connaissance du pays on apprend que c’est de l’Histoire ancienne qui dure encore….

Cela date du temps de l’occupation vénitienne de l’ancienne cité de Raguse (devenue Dubrovnik) dont les dirigeants avaient négocié avec les Turcs de Bosnie un traité de non-agression en échange d’un accès à la mer !

La possession des côtes et le climat favorable font que la Croatie a tout naturellement développé l’industrie du tourisme même si peu de plages sont de sable fin. La construction d’hôtels très confortables et donc récents a permis ce rapide développement et dés à présent le tourisme est devenu la 1ère ressource du pays.

Comme les villes croates ont également un très riche passé, il est possible de joindre l’utile à l’agréable, le climat , la mer et les visites culturelles qui, à mes yeux, sont essentielles à des vacances réussies : pour connaitre les habitants d’un pays, il faut impérativement s’intéresser au passé de ce pays. C’est ce que j’ai fait et je peux donc témoigner de l’intérêt touristique de la Croatie….Pour être complet, il me faut aussi évoquer les paysages de ce pays coincé entre mer et montagne : ils sont magnifiques et sans cesse changeants…

 

Récit de voyage en Croatie ; impressions et images

Un voyage en Croatie est la promesse de la découverte de nombreux paysages. En parcourant la Croatie du Nord au Sud comme nous l’avons fait, j’ai vu les paysages changer et parfois brutalement. Au Nord, c’est une vaste plaine traversée par la Save, une plaine très fertile considérée depuis l’Antiquité comme l’un des greniers à blé de la région.

En quittant Zagreb et en nous dirigeant vers le Sud, nous traversons un secteur montagneux célèbre aussi pour ses lacs tels Plitvice, une merveille de la nature puis nous suivons plus ou moins la côte en traversant des plaines parfois très étroites coincées entre l’Adriatique et les montagnes dont la plus haute culmine à 1831 mètres.

C’est dans ces plaines que sont cultivés la vigne, l’olivier et les agrumes. Plus on se rapproche de Dubrovnik, plus cette bande cultivée est étroite et parfois même absente.

En affinant notre observation, on constate que, dés que l’on a quitté le Nord, les paysages changent sans arrêt. A la verdure et aux cultures succèdent des zones de sols calcaires où ne poussent que des chênes rabougris car la roche n’est jamais loin de la surface. Et puis, un peu comme en Irlande mais en beaucoup moins vert, dans les zones arides, les parcelles très petites sont séparées par des amas de pierres qui servent de limite de propriété.

Beaucoup de ces parcelles ne sont même plus entretenues tant le rendement devait être faible mais le décor demeure et j’aime bien.

Ceci dit, on ne peut parler de la Croatie sans évoquer la vie des Croates dans leur quotidien. Pour cela je vais m’appuyer sur mes observations personnelles mais également sur ce que notre guide nous a dit spontanément ou en réponse à nos questions.

carte croatie

La vie en Croatie ; un pays en constante évolution

Comme je l’ai déjà écrit, la Croatie s’est résolument tournée vers le tourisme mais si la vie en général s’est améliorée au cours des dernières années, il ne faut pas en conclure que les Croates sont devenus riches comme on pourrait l’imaginer ou même le croire à la vue des belles maisons récentes , des belles voitures, etc…

En fait après ces années de guerre, les Croates veulent vivre sans trop penser au lendemain et ils y parviennent artificiellement grâce au crédit.

 
Un des lacs de Plitvice
Parc national de Plitvice

Il faut savoir que tout peut s’acheter à crédit, même des paires de chaussures et en conséquence les Croates sont surendettés… Dans la réalité, le Croate est travailleur, ne mendie pas même si les temps sont durs avec un chômage très élevé, de l’ordre de 24%. C’est un chiffre qu’il faut certes relativiser car le travail au noir est très développé avec la mansuétude du gouvernement qui ferme les yeux, faute d’avoir des solutions.

Pour les plus pauvres, notamment les retraités dont la pension dépasse rarement 200€ mensuels, il y a aussi beaucoup d’entraide par le biais d’associations du type Croix Rouge ou Restos du Coeur…

En Croatie, le salaire moyen dans le secteur privé est de l’ordre de 300 à 400€ mensuels, ce qui est faible au regard des prix relativement élevés. A titre d’exemple, la bouteille d’eau minérale dans un supermarché est à 6 kunas soit presqu’un euro…Sur les marchés les fruits et légumes sont moins chers que chez nous mais toujours en comparaison avec le salaire moyen, cela fait cher pour les Croates. C’est la raison pour laquelle sur le bord des routes les paysans vendent leur production à des prix plus intéressants.

En plus de leurs faibles revenus, les salariés du privé n’ont aucune sécurité de l’emploi, aucune aide sociale, pas de congés payés…Ils sont très défavorisés en rapport avec leurs collègues du secteur public qui ont un salaire supérieur à la moyenne, de l’ordre de 750€ pour les emplois non qualifiés et avec 5 semaines de congés payés…

L’école est obligatoire de 6 à 16 ans avec des cours de catéchisme jusqu’au BAC (le catholicisme est une religion d’état), lequel est quasiment donné….Mais, conséquence de cela, les bacheliers doivent passer un concours d’entrée à l’université et pour ceux qui sont reçus, ils suivent une remise à niveau d’un mois avant de commencer leur cursus universitaire.

 

Pour terminer, je dirais que la Croatie, destination de plus en plus à la mode, justifie pleinement sa réputation . Chacun peut y trouver son compte car c’est un pays qui, dans un espace relativement restreint offre le soleil, la beauté de sa nature et la richesse de sa culture. Que demander de plus ?

A titre personnel, c’est le côté culturel qui a retenu toute mon attention avec en point d’orgue la merveille de forteresse qu’est Dubrovnik sans oublier d’autres cités telles que Zagreb, Split, Sibenik ou Trogir pour évoquer les plus remarquables à mes yeux…..et je n’oublie pas la journée consacrée à la découverte des superbes lacs de Plitvice.

Je vous remercie de votre lecture.

dubrovnik
Vue de Dubrovnik
Remparts de Dubrovnik
Remparts de Dubrovnik
Une ruelle typique de Split
split dalmatie
 
Ile de Brac, port de Bol
Ile de Brac.Village moyennageux de Dol
Crédit photo : www.apropos.hr
Adriatique près de Sibenik

 

12 commentaires sur “De Zagreb à Dubrovnik, la diagonale classique pour découvrir la Croatie”

  1. ce site est vraiment une mine d’informations pour qui doit aller en croatie!!!
    nous lisons les articles avec intêret pour affiner notre programme
    nous allons sans doute rester plus longtemps du côté de split ou zadar avant d’aller en istrie

  2. Bonjour JPCOCO, pour compléter les informations de Monos :

    la circulation en camping-car est strictement règlementée dans chacun des deux pays, il est donc essentiel de respecter les zones réservées aux campings-cars, qui sont aux abords des villes. Il faut aussi savoir que Ljubljana et Zagreb ont de gros centres piétonniers, donc la circulation dans les villes à proprement parler n’est pas aisée. Selon l’époque, il est préférable de réserver un camping, mais à cette raison, c’est inutile, à ceci près que beaucoup sont déjà fermés… Attention à bien vérifier les dates d’ouverture éventuellement sur un site comme camping-go.

  3. Pour répondre à JPCOCO,je me bornerai seulement à lui donner quelques lieux à visiter à Zagreb…Tout d’abord Ljubjana est en Slovénie et je ne connais pas…Ensuite comme je voyageais en groupe organisé, je ne me suis pas préoccupé du stationnement des campings-cars mais je crois savoir que le stationnement sauvage n’est pas autorisé et je ne suis pas certain que les campings soient encore ouverts en octobre…Le mieux est de se renseigner auprès de l’office de tourisme Croate…
    Quant à la découverte de Zagreb, même si ce n’est pas de mon point de vue la plus interessante des villes croates, elle ne manque pas d’attrait notamment la ville haute sur la colline du Captol….La cathédrale de l’Assomption de la Vierge Marie est remarquable mais la visite intérieure est très difficile les week-ends du fait de la très grande affluence de fidéles toute la journée.Il faut aussi visiter la cité médievale de Gradec, on y pénétre par une porte en pierres, puis la Tour au canon, vestige des anciennes fortifications, où depuis un siècle chaque jour à 12 H 00 est tiré un coup de canon…C’est de cet endroit que l’on a une très belle vue sur la ville basse que l’on rejoint soit en funiculaire , soit par un escalier…. De mon point de vue la ville basse ne présente que très peu d’interêt…
    Bon séjour à Zagreb.

  4. Bonjour,

    Nous partons la semaine prochaine avec notre CC en direction de Ljubjana et Zagreb. Doit-on obligatoirement réserver un camping ou pouvons-nous nous garer pour visiter ces 2 capitales et passer la nuit ?
    Quels sont les sites à ne pas manquer sur place ?

    Merci de vos réponses.

    Cordialement,

    JPCOCO

  5. Au fait, pourquoi as-tu porté ton choix sur la Croatie même si je sais que la destination a été très médiatique et en vogue (la mode a passé, désormais, c’est la Turquie moins chère et très variée ou toujours la Grèce en Europe)?

    Comptes-tu y revenir?

  6. Evidemment… Ceci dit, il y a des plages de sable fin bien moins fréquentées et surtout qui ont un côté sauvage fort appréciable. Les seules plages de sable sont sur les îles… notamment une très agréable sur Dugi Otok. Si certains recherchent des plages, n’hésitez pas à consulter cet article.

  7. On ne peut pas aller sur l’île de Brac sans faire un passage par Bol un bourg de 2000 habitants, célèbre pour sa splendide plage qui s’avance dans la mer Adriatique sous la forme d’une corne qui lui donne son nom de Zlatni Rat, la « Corne d’Or »…..Entre cette plage et le bourg de Bol s’est développée une zone touristique avec tout un alignement d’hotels qui s’integrent parfaitement et discrètement dans un décor de pinède…

  8. En allant à Brac, tu as dû avoir l’occasion d’aller sur ce qui est considéré comme la « plus belle plage de sable » de Croatie près de Bol à Zlatni Rat… As-tu visité le monastère ermite de Blaca?

  9. Il ne faut pas oublier que Tudjman a remporté les élections de 1990 en s’appuyant sur le nationalisme et en induisant que toute terre où il y avait des Croates était en réalité Croate… D’où le choc entre deux nationalismes qui en fait étaient assez proches sur la question de la territorialité. Tudjman et ceux qui le suivaient avait pour ambition d’élargir la Croatie en adjoignant à leur territoire les zones où vivaient des minorités croates. Du coup, la crainte est vite apparue et la propagande n’a pas été très difficile à mettre en place pour laisser entendre aux Serbes de Croatie que seule Belgrade pouvait les protéger. Savais-tu par exemple que la zone de Knin a été serbe (Krajina) par autoproclamation en 1991 par le Serbe Babic? C’était en réaction à la volonté des Croates évidemment de conquérir par exemple la région de l’actuelle Bosnie à Bihac, également en Krajina.

    Après, comme dans tout nationalisme, les symboles sont souvent décisifs et créent des ruptures : il suffit de voir la guerre et la fierté autour du drapeau. Les Serbes ont très mal vécu la suppression de l’étoile rouge « communiste » et ont justifié (à tort ou à raison) auprès des serbes de Croatie la nécessité d’intervenir, en utilisant aussi le passé des Oustachis. Et oui, dès la seconde guerre mondiale, tous les ferments nationalistes étaient déjà présents depuis que la Yougoslavie avait été créée artificiellement à la suite de la guerre des Balkans. Les Croates étaient pro nazis pendant la 2ème guerre mondiale. Historiquement, les justificatifs des intentions des croates en rappelant cette période étaient erronés, mais qu’importe… Depuis quand une guerre se déclenche-t-elle pour des raisons « justes » (sur le plan de l’histoire)?

  10. Je ne sais pas si « juger » une situation politique et historique, si dramatique soit-elle n’est pas possible. Le tout est de le faire avec les bons éléments comme références. Tu précises que les torts sont partagés. Oui bien sûr, le tout est de savoir la part de chaque camp. On aurait tort de voir les Croates comme de « pauvres victimes » comme je l’ai souvent entendu de la part de touristes qui avaient été touchés par les images encore visibles de la guerre et par la beauté des autres lieux…

    Leur nationalisme exacerbé et leur refus d’accepter les conditions d’une autonomie élargie est en réalité le premier élément de déclenchement de la guerre. Ensuite, il est évident que les Serbes avaient plus à coeur de conserver des pays à fort potentiel, comme la Croatie, des régions où vivaient de fortes minorités de Serbes, comme la Bosnie, plutôt que des régions un peu reculées comme la Macédoine qu’ils ont laissé partir sans difficulté ou même la Slovénie, qu’ils ont attaquée un peu sans pour autant faire de dégâts et avec qui un accord d’indépendance est apparu possible.

    A distinguer la guerre d’indépendance de la Croatie et la guerre de Bosnie où la Croatie a été alliée à la fédération musulmane de Bosnie, même si elle a pu essayer de se rallier pour des enjeux territoriaux à la Serbie (d’où d’ailleurs la destruction intolérable du pont de Mostar par les Croates)…

  11. « Les torts des uns et des autres étaient sûrement partagés, ce n’est pas à moi de juger, les Historiens sont là pour cela. Toujours est-il qu’à la mort du maréchal Tito, l’éclatement de la Yougoslavie était quasi-inéluctable ! »

    Les historiens ne sont pas là pour juger. Leur travail critique de recherche consiste justement à ne pas tomber dans ce risque tellement évident, quand on traite d’histoire récente, dont on a pu être le témoin, même indirect, à travers la perception donnée par les médias. L’histoire doit retracer des faits, proposer des hypothèses pour les expliquer tout en pratiquant la distanciation face à l’objet. Cela n’interdit pas la subjectivité puisque des courants historiques sont souvent très engagés, mais il s’agit alors d’objectivation. Les méthodes, les questions préalables que se pose l’historien et les réponses qu’il apporte avec des éclairages susceptibles d’évoluer selon les matériaux traités ; tout cela oblige à de la distance critique. En revanche, trop de gens se laissent tenter de juger et le pire, c’est qu’ils le fassent sans connaissance de cause.

  12. Merci pour cet aperçu de la Croatie qui ne se contente pas d’éléments touristiques même s’il manque un peu d’anecdotes personnelles par moment.

    La Croatie est un pays qui attire beaucoup nos visiteurs et il n’est pas rare qu’ils sollicitent de l’aide pour organiser leurs voyages. Tu es bienvenu pour apporter tes idées et conseils également.

    Concernant le voyage, il est en effet classique et donne une bonne idée de ce qu’est la Croatie, même si je pense qu’une incursion dans l’Est ou le Centre te donnera à une autre occasion une idée bien plus poussée.

    Quand tu parles du salaire moyen, il faut préciser qu’il s’agit du salaire moyen dans les villes et dans les zones touristiques. Ne pas comparer la caissière de la supérette de Dubrovnik avec celle de n’importe quel village ou ville dans l’Est qui pourrait gagner jusqu’à deux fois moins… D’où ma remarque sur l’utilité de dépasser les frontières très touristiques.

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