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Vacances en Turquie : beauté, hospitalité et destination envoutante

turquie oeil

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La Turquie est une destination à découvrir absolument, y compris si vous avez un tout petit budget… Un pays aux multiples visages, à l’histoire dense et passionnante dont le peuple fait preuve d’une hospitalité rare!

La Turquie est un pays bien agréable à visiter ; à la porte entre l’Europe et l’Asie, entre le Mer Noire et La Méditerranée, elle offre des paysages somptueux, d’une variété extraordinaire et des sites historiques exceptionnels. Faisons un petit tour d’horizon de la Turquie : d’Istanbul à Ankara, de la région de la mer Egée à la riviera turque d’Antalya, de la Cappadoce à Ankara, la capitale de Turquie.

La Turquie, un pays d’une incroyable variété

Bien sûr, il y a d’abord Istanbul, sur les rives du Bosphore ; on y visitera Sainte-Sophie, Topkapi, la Mosquée bleue, on se baladera dans le grand bazar, on ira sur les collines où Pierre Loti méditait, on remontera en bateau le Bosphore avec ses magnifiques maisons en bois et ses forteresses. Istanbul justifie à elle seul un voyage en Turquie et il faut y rester au moins 4-5 jours.

Descendons vers le sud : c’est la côte égéenne et méditerranéenne qui nous offre un nombre impressionnant de vestiges antiques : Ephese, Side, Aspedos, Perge, Thermessos et j’en passe. On pourra aussi profiter du bord de mer, de la plage et des possibilités d’excursions dans les îles environnantes.
Au centre, la Cappadoce : un paysage unique et vraiment incroyable ; l’histoire géologique de la région a produit des décors lunaires grandioses et les hommes y ont construit une foule d’églises troglodytes On ne manquera pas non plus les villes souterraines, parfois atteignant 30 étages sous la surface du sol, construites pour se protéger des envahisseurs. Plus à l’est, on quitte définitivement l’occident : ici, il y a peu de touristes bien que l’état d’urgence ait été levé. Les paysages sont splendides et les gens, peu habitués à voir des touristes sont très accueillants. On ira voir le site d’Agri, près de l’Arménie, le Mont Ararat où l’arche de Noé s’est échouée, le lac de Van et le Nemrut Dag, splendide site non loin des rives de l’Euphrate.

Istanbul, la magnifique

A cheval entre l’Europe et l’Asie, Istanbul est une ville exceptionnelle. Byzance, puis Constantinople, et enfin Istanbul, le passé historique de la ville est chargé comme en témoigne la très grande variété des monuments. Mégapole moderne et tentaculaire avec une agglomération proche d’atteindre les 20 millions d’habitants, en plein extension, capitale économique du pays, Istanbul a été la capitale du fameux et imposant empire ottoman, symbole fort que la révolution de 1923 a voulu réduire en déplaçant la capitale à Ankara.

Ce qui marque quand on y arrive, c’est le brouhaha incessant d’une ville qui ne dort jamais, à la circulation de plus en plus dense, à l’enchevêtrement des rues désordonnées. La pollution y était importante lorsque les réseaux de chauffage fonctionnait à la lignite, charbon de mauvaise qualité que déverse dans les rues d’énormes camion et que les kapici (littéralement hommes de la porte) cassent avec peine en petits blocs pour les entasser dans les caves. Depuis la généralisation du gaz, la ville est beaucoup moins noire, même si la pollution automobile s’aggrave chaque jour davantage.

Pourtant, très vite, le charme nous envahit ; cette ville est construite sur les deux rives du Bosphore où l’incessant passage des bateaux en tous genre, des gros pétroliers et super- cargos aux petites barques de pécheurs, procure un spectacle inoubliable. Ville fétiche de l’écrivain Pierre Loti, qui du haut des collines de la Corne d’Or cherchait l’inspiration.

Ankara, capitale de nouvelle Turquie

Ankara, capitale de la nouvelle Turquie, choisie en 1923 par Atatürk pour se démarquer d’Istanbul, capitale historique de l’empire ottoman est une ville récente, sans grand intérêt touristique. Même si la pollution est devenue beaucoup plus raisonnable depuis que le chauffage est passé de la lignite au gaz, la ville n’a pas grand chose pour plaire.

Pourtant, il s’agit du point de passage quasi-obligatoire pour ceux, qui en provenance d’Istanbul (je conseille le train de nuit, certes un peu lent mais très bon marché et confortable) désirent poursuivre le périple vers l’Est ou la Cappadoce. Il serait alors dommage de ne pas profiter des quelques bons côtés que nous offrent la ville.

Déjà, le musée des civilisations anatoliennes vaut à lui seul un court séjour d’une journée dans la ville ; récemment remis à neuf (les vitrines pleine de poussières en avaient bien besoin), il présente une très riche collection allant du paléolithique à l’époque romaine d’objets en tous genres (poteries, objets courants, bijoux, statues…). C’est sans aucun doute le plus beau musée de Turquie avec le musée de Topkapi à Istanbul. En sortant du musée, on peut faire un tour dans la citadelle qui le surplombe et flâner dans les petites ruelles des quartiers populaires d’Ulus, ou on se trouve plonger dans la vie quotidienne à la turque, petits marchés à chaque coin de rue, salon de thé et jeux de tavla (backgammon).

Le Mausolée d’Atatürk (fondateur de la république turque laïque) n’est pas très intéressant mais sa taille est impressionnante.

La Cappadoce, terre grandiose et fascinante

La Cappadoce est une des plus belles régions de la Turquie ; d’accès facile (5h de bus d’Ankara, liaisons très régulières, toutes les heures ; de nombreuses compagnies de bus tout confort, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence entre les compagnies, surtout quelques minutes avant le départ) on est instantanément subjugué par les paysages grandioses que l’histoire géologique exceptionnelle a façonnés.

Constitué d’un terrain volcanique très tendre, l’érosion a, au fil des ages, découpé un paysage somptueux de canyons, de cheminées de fée et de vallées. A cela s’ajoute l’histoire des hommes qui ont creusé les cheminées de fée pour y habiter et y prier ; on découvre un nombre impressionnant d’églises rupestres, souvent décorées de fresques. Les sites les plus touristiques sont Göreme et Zelve et c’est justifié par leur beauté mais il serait dommage de ne pas sortir des sentiers battus pour faire des promenades au milieu des paysages.

Pour se loger, le mieux est d’aller au village d’Avanos (la pension Kirkit est très accueillante : le patron parle français, les chambres sont dans une ancienne maison très jolie, avec une petite cour intérieure charmante et les repas du soir, pris avec la famille, sont très copieux. A Uçhisar, où une forteresse permet de surplomber toute la région, la pension Méditerranée offre un excellent service, patrons adorables parlant français et repas familiaux en musique traditionnelle. Pour les plus gros budgets, l’hôtel Kaya (ex club med) offre un confort exceptionnel pour un prix conséquent, mais dans une architecture imitant les habitations troglodytes réussie, avec piscine au milieu de la vallée des pigeons. Les repas, buffets à volonté sont une véritable orgie.

On n’oubliera pas les villes souterraines de Derinkuyu et Kaymakli qui descendent sous terre à plus de 40 étages et on s’y promène dans de minuscules couloirs  (claustrophobes s’abstenir !)

La Cappadoce ravira tout ceux qui aime marcher ; quitter les hordes de touristes qui arrivent en car et visitent rapidement les sites les plus connus pour vous laisser errer au milieu de la nature ; vous croiserez des paysans très hospitaliers, accompagnés de leur âne, qui seront heureux d’échanger quelques mots ou rien qu’un sourire avec vous.
La Cappadoce est vraiment un des must d’un voyage en Turquie, malheureusement cela devient plus touristique mais il reste heureusement une hospitalité authentique des Turcs et des coins isolés.

La côte méditerranéenne, la riviera turque

Marmaris est une ville du type de Bodrum : branchée, assez chère, très construite et bétonnée, vie nocturne très animée. A part une petite ballade sur le port et une excursion en barque dans la baie, la ville n’offre qu’un intérêt limité

Un peu à l’intérieur des terres, on découvre un site exceptionnel : Aphrodysias : au pied du mont Babadag, ce site abandonné suite à une catastrophe naturelle (tremblement de terre) offre des vestiges passionnants (stade, amphithéâtre, temples etc…) et entouré de pinèdes ce qui rend la promenade fort agréable. Pour s’y rendre, il faut prendre un bus puis un dolmus.Débute ensuite la côte de l’ancienne Lycie, parsemée d’innombrables sites tous plus intéressants que les autres : Patara (très beau site en bordure d’une plage de sable fin), Xanthos, l’ile de Kekova (où l’on pourra se baigner dans une mer limpide, excursions à partir de Kas), Demre (l’antique Myra célèbre pour sa nécropole incrustée dans une falaise et l’église Saint-Nicolas qui a donné naissance à la légende du Père Noël, oh ! Pardon, vous croyiez encore ??) et Phaselis (incroyable ville-port, site magnifique étalée de petites criques en petites criques).
On arrive ensuite à Antalya, ville importante mais néanmoins agréable ; elle permet d’y séjourner dans des pensions bon marché (toujours marchander les prix, vous serez souvent accostés par des employés qui vous proposeront le gîte) ; toutes les pensions sont situées dans la vielle ville, près d’un joli port, avec vue sur un minaret orangé étonnant et bourré de magasins de souvenirs. Antalya peut être un bon point de départ pour les sites les plus importants de la côte : Side, Perge et Aspendos. Ces trois sites valent vraiment la peine : chacun nous permet de découvrir différents aspects des villes antiques : Aspendos offre l’amphithéâtre le mieux conservé de la Méditerranée (donc du monde !), Perge est un immense site très varié disposant lui aussi d’un imposant amphithéâtre et Side est un site collé à la ville moderne qui a aussi son charme. Dans ces sites vous ne manquerez pas de croiser d’innombrables tortues terrestres (espèces protégées) de toutes tailles (enfin, on n’est quand même pas aux Galapagos !) et vous entendrez le bruit du choc de leurs carapaces pendant la saison des amours. Au nord d’Antalya, Thermessos est un site extraordinaire (encore un !) perché dans la montagne, on y accède par une petite route au travers d’une pinède ; on y découvre un site à l’agencement intéressant (relief oblige), magnifiques points de vue et impressionnants tombeaux géants.
Une idée intéressante est de louer une voiture à Antalya (moins de 30€ la journée), de visiter Aspendos qui est d’accès malaisé en bus; puis Thermessos et de poursuivre vers Denizli pour admirer le coucher de soleil à Pammukale. Le retour le soir est cependant assez fatigant : route certes assez large, mais beaucoup de virages et de camions très lents et mal éclairés. Plus à l’est, toujours sur la côte, Alanya est un ancien village de pécheur que le tourisme, essentiellement allemand ou d’Europe du Nord a transformé. La route de la côte est superbe, in peut se baigner dans de multiples plages.Je terminerai, pour ceux qui poursuivraient leur périple vers la Syrie, par Antakya (célèbre Antioche) ; la ville n’offre pas un intérêt immense mais tout de même un intéressant mélange de culture arabe et chrétienne. C’est un point de passage obligé pour se rendre en Syrie.

De la côte égéenne au détroit des Dardanelles

Commençons par Canakkale: c’est une petite ville plutôt agréable, sur les bords du célèbre détroit des Dardanelles. En fait l’intérêt principal de Canakkale est que l’on peut traverser le détroit en ferry et c’est bien pratique quand on vient d’Istanbul ; en effet, passer par la route au nord de la Mer de Marmara permet de gagner 200 km par rapport à la route du sud, passant par Bursa (si bien sur vous ne souhaitez pas vous arrêter à Bursa).
A 30 km au sud de Canakkale, on pourra visiter le site de Troie, rendue célèbre par les récits d’Homère. On se promènera dans un petit site, essentiellement constitué de restes de fondations d’habitations ; on évitera d’y aller après avoir visiter les sites du sud car on sera alors forcément déçu. Cependant, c’est un site bien agréable, qui ne demande pas plus d’une demi-journée et peut être l’occasion d’une halte avant de poursuivre sa route vers Izmir. A l’entrée du site a été reconstitué un imposant cheval de Troie, qui fera la joie des enfants car on peut grimper à l’intérieur.Un peu plus au sud, on trouveAssos : c’est un petit village de pécheur avec évidemment un petit site antique ; le village est resté très authentique : profitez-en car plus on va vers le sud, plus les constructions bétonnées s’accumulent. Non loin d’Assos se trouve un village un peu plus gros, qui est aussi un port de pèche et qui permet de faire des petites excursions sur les îles environnantes.Toujours un peu plus au sud, un site à ne pas manquer : Pergame. D’un point de vue archéologique le site, en deux parties (l’une perchée sur une colline, l’autre dans la vallée) est très riche (nombreux temples, théâtres et amphithéâtres…)
Nous arrivons ensuite à Izmir, troisième ville de Turquie par sa taille. Cette ville est encombrée, bruyante et assez polluée mais est un point de passage obligé pour ceux dont l’avion y atterrit ou ceux qui ont opté pour une croisière Istanbul-Izmir (qui permet d’éviter une route fatigante). Izmit dispose toutefois d’un musée archéologique intéressant, de forteresses et de ruines de l’ancienne Smyrne. On peut y passer la nuit dans l’une des multiples petites pensions bon marché situées dans le quartier de la gare. A moins d’une cinquantaine de kilomètres au sud d’Izmir, il y a le site d’Ephèse (Efes en turc) : ce site est très touristique ce qui est justifié par sa richesse : murailles byzantines, site antique, ancien port… le site est magnifique malgré l’affluence de touristes surtout en période estivale. Aux alentours, on trouve trois petits sites : Milet, Prième et Didymes facilement accessibles en bus ou dolmus (sorte de taxi collectif très bon marché).Enfin, à la limite sud de la côte égéenne, Bodrum : ville très branchée où les Turcs aisés passent leurs vacances dans de superbes maisons ou sur des yachts qui encombrent la baie. La ville est assez chère mais offre quelques intérêts archéologiques et surtout un bon point de départ pour visiter la péninsule, jonchée de criques et de points de vues superbes ; malheureusement, cette péninsule est de plus en plus construite.

Allez donc en Turquie, l’accueil y est très chaleureux et le pays est très sûr. On trouve des billets d’avion vraiment pas chers (150-300€ l’aller-retour). La meilleur période pour y aller, c’est mai-juin ou septembre-octobre. Il fait très fois au centre en hiver ; par contre le climat de la côte sud est très doux.

Si vous désirez plus de renseignements, n’hésitez pas à commenter cet avis, je vous répondrai.

carte turquie

Propositions d’itinéraires :

Semaine 1 (hors Istanbul, au départ d’Istanbul)

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1 commentaire pour “Vacances en Turquie : beauté, hospitalité et destination envoutante”

  1. Bonjour,

    Je viens de lire votre article, j’aimerais avoir votre avis, nous allons partir en Turquie durant le mois de Juin,
    Nous aimons les beaux paysages, les belles plages/criques, les endroits incontournables style Pammukale,
    Quelle région nous conseilleriez vous de par votre expérience? Nous avons prévu de louer une voiture.
    Très bel article, bien clair, bien expliqué et qui donne envie de partir.
    Cordialement.

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