La chute du mur de Berlin (ou plus exactement son ouverture) se taille la part du lion dans la commémoration des évènements de 1989. Permis par la Perestroïka de Gorbatchev, ils ont modifié la face de l’Europe et sans doute du monde. On parle aussi de Prague, Gdansk ou Budapest. On n’oublie Riga, Tallinn et Vilnius.
Pour s’en tenir à la période récente, on se souvient qu’une clause secrète du pacte germano-russe du 23 août 1939 met les trois pays dans l’escarcelle de Staline. Cela n’empêche pas l’invasion hitlérienne de 1941 d’annexer les Pays baltes. En 1945, Moscou reprend « ses droits » même si le pacte reste secret. Les trois pays font partie de l’URSS.
En Lituanie, les premiers remous ont lieu dès 1970. En 1987, des manifestation demandent la publication des fameuses clauses secrètes du traité germano-russe.
En Estonie, la révolution chantante de 1988 rassemble un tiers de la population.
En 1989, dès le 23 août, une chaîne humaine de 2.000.000 de personnes et plus de 600 kilomètres de long relie les trois capitales pour réclamer leur liberté.
En 1990-1991, les trois pays proclament leur indépendance et rencontrent plus ou moins de résistance de la part de Moscou.
Leur adhésion à l’OTAN puis à l’Union européenne permet de consolider cette indépendance retrouvée.
Pour autant, des forces revanchardes à l’extérieur, nostalgiques à l’intérieur, subsistent.
Aller dans les Pays baltes, en parler, se souvenir de leur histoire et commémorer ces évènements constituent aussi une manière de consolider cette indépendance.
JCLP
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