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Les Celtes dans l’Antiquité : de la période de Hallstatt à la civilisation celtique laténienne

La civilisation celtique antique est traditionnellement divisée en deux phases principales par les historiens ; les noms de ces deux phases viennent des deux sites archéologiques qui ont servi à les définir, à partir de la culture matérielle : une première période, dite de Hallstatt, de 850 à 450 environ, qui correspond au premier âge du Fer ; une seconde, dite de La Tène, de 450 à 50 environ, qui correspond au second âge du Fer.

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De Gaulle exalté mais Pétain au cœur

Les médias parlent beaucoup de juin 1940 et du général de Gaulle ces temps-ci. Le Président se fend même d’un voyage à Londres où les Anglais, indifférents, se demandent où est la victoire. La France s’est en effet effondrée en 1940 et son empire colonial ne s’est pas rallié. Les rares Français qui ont choisi la liberté ont du trahir leur gouvernement et être condamnés à mort par les Français de France ralliés à Pétain. N’oublions pas que les Chambres ont accordé les pleins pouvoirs au Maréchal le 10 juillet 1940 par 569 voix contre 80 et 17 abstentions… Très rares ont été ceux, même « de gauche », qui ont dit non.

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La Rafle de Roselyne Bosch : bien pensant et pitoyable

Deux films viennent de se succéder à l’affiche des salles françaises qui racontent la seconde guerre mondiale sous un jour inédit au cinéma. Avec Liberté, Tony Gatlif raconte la persécution dont le peuple rom à été la victime pendant cet épisode sombre de l’Histoire. La démarche était autant sincère que nécessaire tant les roms sont des victimes presque snobées par les historiens.

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Saveurs méditerranéennes : soupe glacée aux tomates et au basilic

A défaut d’un vrai jardin avec de l’herbe verte, tendre et bien épaisse j’ai une belle terrasse qui me permet de cultiver des tomates et des herbes fraîches. Cette recette de soupe glacée et frappée, très légère, est réalisée avec notre production personnelle très très parfumée de basilic et nos tomates bien goûteuses … Un vrai bonheur fraîcheur! Une recette toute  simple parfaite en entrée, en starter, en apéro , en mise en bouche …

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Poulet au coca-cola et au massalé

Comme il faut, somme toute, très peu d’ingrédients pour réaliser cette recette, je l’ai fait un samedi midi, sur un coup de tête, après avoir constaté que j’avais dans le frigo des escalopes de poulet ET deux canettes de coca… Bien sûr, je connaissais l’existence de cette recette, ce n’est pas suite à une lubie soudaine que j’ai décidé de mélanger du soda avec ma volaille !

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La Fille du RER d’André Téchiné : un film à thèse au cheminement intellectuel passionnant

Deux ans après Les Témoins, film fondamental qui évoque très brillamment toute l’histoire des années SIDA, de l’émergence du virus à aujourd’hui, André Téchiné nous revient. Le cinéaste s’intéresse avec La Fille du RER à un fait-divers qui défraya la chronique à l’été 2004. Au mois de juillet de cette année-là, une jeune femme prétend être victime d’une agression dans une rame du RER D. L’agression revêt un caractère antisémite bien que la victime ne soit pas de confession juive et suscite une excitation médiatique outrancière, largement instrumentalisée par les responsables politiques de l’époque et, en particulier, le cabinet du président Jacques Chirac.Lire la suite »La Fille du RER d’André Téchiné : un film à thèse au cheminement intellectuel passionnant

Les « Barbares » : le barbare c’est l’homme qui croit à la barbarie

 africainAprès un siècle passé sur cette planète à observer, essayer de comprendre, faire partager sa connaissance, Lévi-Strauss est l’un des pères fondateurs de la pensée structuraliste ; auteur d’une œuvre considérable pour les sciences et pour la compréhension de l’homme.

 

Dans un opuscule, intitulé Race et Histoire , Claude Lévi-Strauss s’est proposé de réfuter l’idée d’une supériorité ou d’une exemplarité de l’histoire occidentale par rapport à celles d’autres cultures. Il s’est attelé, d’abord, à souligner la distinction entre race et culture et observe ainsi, que si les races se comptent par unités, les cultures, elles, se comptent par milliers. Logiquement, on ne peut donc pas dire qu’il existe une culture de l’homme blanc, une culture de l’homme noir, etc.

Certes, il existe bien des différences entre cultures, mais elles peuvent être attribuées à des « circonstances géographiques, historiques et sociologiques, non à des aptitudes distinctes liées à la constitution anatomique ou physiologiques des noirs, des jaunes ou des blancs ». Le problème posé par la confrontation des cultures est-il un obstacle à l’unité du genre humain ? : “Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie.”

A un moment ou “l’identité ” fait recette, je conseille la relecture de ce grand esprit et vous livre une de “ses pages”.

L’attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu’elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. »Habitudes de sauvages », « cela n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson,cette même répulsion, en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères.

Il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l’inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale, par opposition à la culture humaine. Dans les deux cas, on refuse d’admettre la fait même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit.

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