Derniers articles

Le Voleur de Lumiere (svet ake)

Le Voleur de lumière : la campagne du Kirghizistan vue par Aktan Arym Kubat

Le cinéma kirghize est rare en France et n’arrive souvent sur les écrans que grâce aux sélections de certains festivals comme celui de Cannes en 2010 ou celui de Vesoul où Le Voleur de Lumière a été choisi comme film d’ouverture. Avec le Voleur de Lumière (Svet Ake), Aktan Arym Kubat, réalisateur kirghize nous offre une plongée dans la campagne et les terres profondes du Kirghizistan, dans ces villages oubliés par la civilisation de la lumière et du courant électrique…

The Damned Rain (Gabhricha Paus) de Satish Manwar

Les paysans prient le ciel pour que la pluie tombe. Dans cette région du Maharastan en Inde, les récoltes sont soumises aux caprices divins. La terre est aride, la pluie trop rare, et les récoltes insuffisantes pour subvenir aux besoins des paysans, régler leurs dettes. Point de départ du film, le suicide d’un paysan, pendu à un arbre dans son champ. Il s’agit là d’un véritable phénomène de société et cela va constituer le fil conducteur d’une intrigue hantée par ce fléau mais qui s’attache à décrire des personnages en lutte et déterminés à vaincre l’adversité.

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Le Père de Majid Majidi ; un film très traditionnel (Cinema Iranien)

On connait Majid Majidi pour Les Enfants du ciel et La Couleur du paradis, films poétiques où le cinéaste brille par son talent à filmer l’enfance. Le Père, un de ses premiers longs-métrages, raconte également une histoire du point de vue de vue d’un adolescent mais le récit est là plus dur, quand bien même il demeure moraliste.

Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures d’Apichatpong Weerasethakul

Le cinéma apaisé d’Apichatpong Weerasethakul tranche avec les évènements qui meurtrissent depuis de longs mois Bangkok,‭ ‬la capitale du pays.‭ ‬Dire que le cinéaste ne rend pas compte de la réalité politique et sociale de la Thaïlande est un fait jusqu’ici pas démenti,‭ ‬mais ça ne l’empêche pas d’être un cinéaste fascinant.‭ ‬Le cinéma qu’offre Apichatpong Weerasethakul est en premier lieu sensoriel,‭ ‬puis métaphorique et poétique.‭ ‬Le cinéaste nous installe dans une ambiance qui nous fait ressentir immédiatement une véritable communion avec la nature.‭ ‬C’est ce cadre là qu’investit le cinéaste,‭ ‬qu’il nous offre et qu’il sublime.‭ La preuve en est donnée avec son film Oncle Boonmee (Lung Boonmee Raluek Chat), récompensé par la palme d’or à Cannes en 2010.

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Black Kiss ; faux semblants à Tokyo

Black Kiss, si l’on en croît son réalisateur Makoto Tezka (Hakuchi), est une tentative de s’écarter des expérimentations de l’auteur pour s’ancrer dans un cinéma de genre – le thriller en l’occurrence – plus immédiatement accessible.

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