Faire du tourisme en Slovénie? Quelle bonne idée! La Slovénie est une destination idéale pour apprécier un concentré d’Europe et d’influences continentales, slaves et méditerranéennes…
La Slovénie, issue de l’explosion de la Yougoslavie est parfaite pour des vacances en routard, en couple, en famille ou en solitaire… De la montagne à la mer, de la campagne slovène aux charmants lacs et aux grottes, découvrez Bled, Ljubljana, la capitale, Postojna, la grotte la plus connue du pays ou celle de Skocjanske également classée à l’Unesco sans oublier le mont Triglav dans les Alpes Juliennes, qui est réputé pour ses crêtes…
Pourquoi aller en Slovénie?
Découvrez la Slovénie, souvent qualifiée de petite Suisse des Balkans… Un pays qui apparaît comme une Europe en miniature malgré sa minuscule taille puisqu’il n’est pas plus grand que la Lorraine…
Bien voyager en Slovénie? Préparez votre séjour en Slovénie » Guide voyage Slovénie…
Qu’est-ce que je l’aime, la « Petite Suisse des Balkans » comme on l’appelle souvent. La Slovénie. Au coeur de l’été ou en hiver, la Slovénie est une idée de voyage originale alliant montagne, nature et mer, exotisme et tourisme culturel et gourmand servie d’une qualité de vie à prix accessible sans devoir posséder un passeport, ni un visa puisque maintenant, ce pays fait partie de l’Europe !
Les voyages sont depuis longtemps mon plus grand bonheur, même si je regrette souvent de ne pas assez voyager et surtout de ne pouvoir, par manque de temps, réaliser ces incursions si jouissives qui nous plongent complètement dans d’autres paysages, d’autres cultures, d’autres traditions et d’autres tempéraments. De chacun des voyages qui ont ponctué mon existence, y compris les plus anciens qui me restent en mémoire par bribes étranges mais néanmoins bien présentes, j’ai toujours gardé des souvenirs riches d’expériences, forts et émus, mais aujourd’hui, si je devais vous parler des destinations qui m’ont le plus séduite, il y a fort à parier que, dans le quinté de tête, je retiendrais en Europe, ce pays aussi méconnu et surprenant qu’est la Slovénie même s’il n’aura jamais dans mon coeur la place de la Pologne, de la Roumanie, de la Hongrie, de la Tchéquie et de la Bosnie…
La Slovénie, une Europe en miniature
C’est sans la moindre idée préconçue ni représentation en tête mise à part celle des personnages et paysages de Tintin dans l’affaire Tournesol, que j’ai découvert la Slovénie par deux reprises et par ses deux frontières italienne et autrichienne, en 1995 – 96 à l’occasion de deux séjours en Ex-Yougoslavie et plus particulièrement en Croatie, Bosnie-Herzégovine, Montenegro-Cnra Gora. S’appuyant contre la face méridionale du grand massif alpin qui domine toute l’Europe Centrale et lui donne ses traits divers et son climat chaud en été (+25) et très froid en hiver (-5 à -15), glacé par les souffles de la Bora, la Vardarac et le Kosovo, ce haut pays constitue entre sa frontière maritime de l’Adriatique et ses frontières continentales orientales, comme le socle, la base d’un curieux mouvement configurant du nord-ouest au sud est, tout le système de l’Ex-Yougoslavie. Au regard du voyageur qui, venant d’Autriche, pénètre en Slovénie par le Nord, rien ne diffère, sur ces terres, des paysages alpestres découverts depuis Innsbruck jusqu’à Klagenfurt et Gratz. Les mêmes sites grandioses de forêts et pâturages que nous a offerts le Tyrol, les mêmes cimes dressant au-dessus des sapinières, leurs pointes de roc et leurs coulées de neiges éternelles.
Loin de l’image écorchée de sa voisine croate toujours marquée par le passage de la guerre d’indépendance et même si elle a connu pour se libérer du joug serbe en 1991 une courte phase belliqueuse dont elle ne porte plus les stigmates, la Slovénie inspire, en fait, un certain sentiment de sérénité par cette verdoyante lumière qu’elle déploie et son apparence rurale colorée et émaillée de villages pittoresques. Nul doute pourtant que par son aspect naturel karstique et celui de ses villes, par le style de ses monuments, son architecture et ses mœurs trahissant plus d’un millénaire de domination germanique puis austro-hongroise mais aussi quelques influences méridionales venues de Trieste et Vénétie, la Slovénie apparaît comme un pays d’Europe centrale au caractère marqué.
D’emblée, tout, en Slovénie, pourrait se résumer à une jolie collection de cartes postales ravissant les amoureux de tourisme vert, rivières, lacs, chutes d’eau, massifs, troupeaux, pâturages, vignes et campagne vallonnée. Toutefois, ce serait méjuger cette terre simple à dimension tellement humaine, où tout est niché sans chichis ni artifice sur une superficie de la taille de la Lorraine qui, en huit provinces, dessine une Europe en miniature et compose une superbe mosaïque d’une grande diversité ! Point de « 8000 » à l’horizon, des vagues à décoiffer un surfeur ou encore la solitude des grands espaces intersidéraux !
Ici, dans ce petit coin d’Europe un peu oublié où l’eau qui coule est limpide, le littoral ne dépasse pas 50 km et le sommet le plus haut atteint 2800 mètres et se découpe en cimes capricieuses, grottes et gorges profondes, la fatalité du touriste qui, en cherchant généralement l’Autre passe à côté de lui, n’est pas de mise, car le pays est si petit qu’à force d’y aller et d’y venir, on finit bien par le rencontrer…! Et là, d’ailleurs, se situe toute la richesse de la Slovénie… Pour s’en convaincre, il suffit d’embarquer !
Mais, si vous n’aimez pas les galets roulés par les vagues translucides de la Méditerranée, le vent dans des forêts interminables, le silence des pierres sur les hauteurs vertigineuses ; quelques plans de maïs séchés au fond d’une doline et autres bouquets de fleurs des champs accrochés aux maisons, une petite église pimpante au clocher roux ou gris, la « foule » heureuse des grands jours au sommet du Triglav – point culminant des Alpes Juliennes (Julijske), le grand frisson de la descente de la Soca ou la Sava en hydrospeed ou canoë garanti même en tant qu’observateur, avant de se prélasser sur les bords du lac Bled ou Cedca ; les châteaux féodaux qui côtoient les bâtiments Art déco, les palais baroques ou les églises gothiques ; la marche dans Ljubljana à la recherche d’une chaude ambiance ; la bière par litres et le vin blanc Riesling par hectolitres accompagnant la fameuse jagnjetina, petit cochon grillé au bord des routes … Bref, si vous ne fondez pas aux appels de ce genre d’émotions simples et de contrastes, quittez dès à présent cet article, car je crains retours précipités et déceptions !
Ljubljana, la « bien aimée » capitale slovène
DOBRODOSLI V SLOVENIJI !!! Nous sommes le 26 Août 1996. Il est 8h30 quand nous (mes parents, ma grand-mère et moi) dépassons ce panneau de bienvenue et nous apprêtons à franchir la frontière qui coupe l’Italie de la Slovénie. Bien que notre principal objectif reste la Croatie, nous avons décidé de profiter des trois jours de marge que nous avons pour parcourir un peu la Slovénie, du moins ce qui nous sera présenté comme incontournable à l’office du tourisme.
Après un bref arrêt pour la vérification des papiers, un change en Tolar, la monnaie locale de l’époque (225 Tolars = environ 1 € si mes souvenirs sont bons – aujourd’hui, l’€ a été adopté depuis 2007), et quelques informations piochées au poste et fournies par prospectus afin de repérer nos étapes, cap sur Ljubljana ! Nous nous engageons par réflexe et sans trop nous poser de question sur la très belle autoroute qui mène à la capitale, à 50km de là. Déjà, d’une assez indéfinissable manière reposant surtout sur quelques a priori saisis à la volée, les impressions de changements nous assaillent et l’on sent que nous pénétrons dans d’autres terres, que l’on quitte le monde méridional pour rentrer en Europe Centrale même si la qualité des routes ne change guère de l’Italie. Il ne s’agissait alors que d’une idée, mais nous appréciions un dépaysement certain au fil des espaces qui ondoyaient derrière nos vitres et ressentions au péage ou à la station-service une espèce de froideur presque dérangeante dans le caractère des gens qui n’était certainement pas liée au seul obstacle linguistique puisque nous connaissions à peine quelques bases de croato-serbe (proche du slovène) mais maîtrisions convenablement l’allemand et l’anglais. Il y avait autre chose… La marque de l’Ailleurs et de l’Autre à conquérir… pour pouvoir l’apprécier à sa mesure…
Au bout de 40 min, Ljubljana, située au coeur du pays dans la plaine du Danube, se découvre à nous, cité ouverte et encore paisible. Et comme elle porte bien son nom… La Bien-Aimée ! A l’instar de Zagreb, la capitale croate, et de la plupart des autres villes d’Ex-Yougoslavie, Ljubljana qui a des airs de ville de province garde des traces de la longue domination austro-hongroise et n’a pris son vrai nom que lors de la création de l’état fédéral, dans la mesure où elle s’appelait Laibach au temps des Habsbourg. Restée visiblement jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale une petite ville blottie au pied de son château, elle est née de lui, s’étendit sur l’éperon qui le supporte, mais a pris aujourd’hui des allures de métropole animée dont les buildings géométriques dominent les vieux toits de tuiles brunes sans toutefois créer une impression d’anarchie ou d’écrasante modernité.
Sans doute Ljubljana a-t-elle perdu de fait un peu de son charme romantique ? Pourtant, ses vieux monuments où le baroque se mêle au classique en font toujours une cité digne d’attention. Bâti au sommet d’une colline abrupte, le château est le premier de tous qui s’impose à nous… Rude est l’ascension vers cette forteresse médiévale datée du XIIème s dont les fondations et bâtiments actuels trouvent leurs origines vers la fin du XVème et XVIème s. Mais une fois vaincues les 150 marches de la tour, après une promenade sur une plate-forme qui fait le plaisir des amoureux, on y jouit de très belles vues sur les Alpes de Kamnik et au-delà sur les crêtes dentelées des Alpes Juliennes.
La Vieille Ville de pavés s’étire confortablement à l’ombre du Château, sur les bords de la Ljubljanica où les saules pleureurs penchent leur verdoyante chevelure … Dès le printemps et en été, fleurissent ici les cafés bondés dès 10h du matin (comptez 0,50 le café) et les petites rues voisines évoquent un décor d’opéra. Tout près, l’hôtel de ville et sa tour d’horloge restaurés au XVIIIème s dans le style baroque côtoient d’anciens palais comme celui des Chevaliers de la Croix et les Palais Gruber, les anciennes demeures aristocratiques subsistant autour de la Stari Trg ! Passage obligé, Presernov Trg, avec l’église de l’annonciation et la statue de Preseren, relient la partie moderne au coeur ancien.
Charmantes, les églises dont les clochers à bulbes à l’autrichienne conjuguent leur esprit baroque à des façades à l’italienne, ponctuent le paysage du centre. Depuis Presernov Trg, en franchissant le triple pont, vous découvrirez la colonnade Plecnik, passage couvert qui longe la rivière et mène à l’un des endroits à mon sens les plus pittoresques de la ville, le marché de la place Vodnikov, celui en plein air sur Pogarcarjev Trg où l’on peut avec un peu de chance découvrir les habitants en costumes traditionnels proposer pour pas cher leurs productions naturelles. Nous avons d’ailleurs passé là une matinée à explorer cette fourmilière étonnante et si joliment rustique ! Il semble évident que l’on ne puisse quitter Ljubljana sans avoir traversé au moins une fois l’un des symboles de la capitale : le pont du Dragon où une vieille légende prétend qu’il remue la queue chaque fois qu’une vierge traverse ce pont…
L’histoire est vivace à Ljubljana. Avec un peu d’intérêt et quelques connaissances de l’histoire de ce pays, on apprécie la densité du contraste qui semble la signature des villes ex-yougoslaves – j’avais gardé ce sentiment de Zagreb aussi – ! L’avantage majeur de Ljubljana est que l’on peut s’y garer assez facilement dans des parkings extérieurs payants (1€ l’heure) puis y flâner à pied tant tout le centre culturel est concentré.
Le hasard est encore le plus sûr moyen d’être surpris par les ruelles, les commerces, la façade de la banque coopérative dans la rue Miklosiceva cesta (1922), les petits restaurants et cafés, l’architecture, les statues, multiples colonnes, façades blanches, jaunes et rosées, et l’on trouve, par exemple, le souvenir des quelques années de présence napoléonienne qui libéra Ljubljana de la tutelle autrichienne et s’illustra au travers de la Place de la Révolution française qui voit jaillir un obélisque avec les cendres d’un soldat inconnu de l’armée impériale et l’épitaphe de son sacrifice pour la gloire de ton empereur et pour notre Liberté.
Autour des vieux quartiers, enfin, le baroque cède la place au style austère germanique du XIXème s dans les universités et les maisons, tandis que les vieilles maisons disparaissent devant l’assaut des immeubles. La ville neuve n’a guère d’attrait. A mon goût du moins. Elle reflète une relative prospérité, mais se veut froide et peu surprenante. Deux jours sont nécessaires pour découvrir au mieux Ljubljana, mais si le temps vous manque, quelques heures suffisent, je crois, à explorer l’essentiel de Ljubljana. Ensuite, ce sont les Alpes Juliennes magnifiques espaces verts qui s’offrent à nous vers le Nord-Ouest et l’Est…
La Gorenjska, la Slovénie montagnarde et profonde
Il est 15h quand nous quittons Ljubljana pour découvrir la Vallée que l’on nous a indiquée, en ville, comme un pur joyau de la nature : la Vrata. S’ouvre ainsi la province de Gorenjska, la Slovénie profonde où l’on se laisse perdre sur les petites routes… Des roches dolomitiques, des murailles calcaires entaillées par des cirques et des auges glacières, des cascades géantes comme celles de Pericnik ou de Savica, des lacs de glace à l’exemple de Bohinj (à 30km), des hautes cimes aux pentes abruptes dévoilent, dans une nature quasi intacte, des sites de rêves pour les amoureux des sommets et de grand spectacle. Il y aurait le Jalovec, le Mangrt, la Skristica qui dépassent les 2500 m, mais pour notre part, nous avons par facilité choisi le plus fameux, le Triglav, qui abrite un parc naturel à la faune et la flore réputées. Bien-sûr, l’hiver, grâce à des stations équipées telles que Vogel – ne ratez pas une visite en téléphérique ! -, est la saison de prédilection de ces nouveaux lieux de rendez-vous où se pressent les fervents de sports d’hiver, mais nous l’avons découvert en été puis en automne et j’avoue que le spectacle était aussi superbe et coloré.
C’est à Vogel que nous avons, d’ailleurs, choisi de poser les bagages pour notre première étape, dans une petite auberge à prix accessible (20€ par nuitée avec petit déjeuner très copieux/ personne dans un chalet extrêmement soigné). Les Slovènes soupant relativement tôt, sur le coup de 19h, nous découvrons les spécialités culinaires du pays, puisque toute découverte d’un pays ne peut se départir de l’aspect culinaire. La bière Blonde Union en chopes que je n’aime pas spécialement mais que je découvre par pure curiosité, le demi-sec de caractère Laski Rizling et Rajnski Rizling blanc (le Sauvigon de Maribor) en verres accompagnent la soupe aux morilles, le Ajdovi Struklji, une entrée en guise de bûche de pain et de fromage, saupoudrée d’une sorte de cassonade non sucrée, le Goulasch de boeuf assortie de grosses boules de pain mouillé – les Drobtinice – ou encore le Stajerski kostrun – mouton rôti avec de l’oignon cru et des condiments que je n’ai pas résisté à essayer.
Il n’y a pas à dire, la cuisine ancestrale est délicieuse, goûteuse à souhait et d’une grande variété qui surprend à tel point que l’on a bien de la peine à choisir dans la carte (environ 10 par repas de roi). Aussi, je vous conseillerais les plats que j’ai découverts par la suite de notre premier et second séjours et qui m’ont vraiment le plus convaincue : le Goulash de pleurotes, cèpes et bolets, le Svinjsko meso in klobase u tunki, porc et saucisses en sauce, le Kranjske kolbase, saucisse de Kranj, le Koruzna potica na opeki – gâteau de farine de maïs cuit au four, les Zganci z mlekom, sortes de gnocchis faits à base de blé noir servis avec du lait, les Struklji, pâte proche de celle utilisée pour le Strudel autrichien, mais farcie au choix avec du fromage blanc, des légumes ou de la viande, roulée et cuite dans l’eau bouillante et bien-sûr, en dessert les inimitables oranges cuites au four à la crème de sure !
Le Triglav, les Trois têtes des Alpes Juliennes
Le 29 Août. Nous ne sommes pas des matinaux dans la famille, mais sachant qu’il ne nous reste que 48h pour profiter de cette surprenante Slovénie, nous embarquons à 7h30 pour attaquer notre sommet, coeur mythique du pays. Le Triglav que l’on prononce Triglau s’affiche comme le symbole de la Slovénie et s’il est un lieu que je vous suggère parmi tous, c’est bien celui-là ! Rendez-vous inoubliable. Les Trois Têtes se dégagent d’une assise de roches hautes, escarpées, étroites où s’ouvrent un plateau en lui-même chargé d’une immense solitude, sauvage et déserte.
Les mots manqueraient presque pour exprimer ce que cette vision inspire… Et lorsque le sommet est gravi, s’étalent alors une série de 7 lacs dans un sillon ayant la forme d’un baquet qui proposent d’admirables tableaux alpestres. Certes, la légende a poétisé ces hauteurs et l’on retrouve son rôle dans la poésie slave où il fait l’objet d’une vénération spéciale dans la Carniole ; toutefois, sa réputation est à la hauteur des impressions qu’il imprime à l’esprit et en témoignage de ces impressions justement, n’oubliez pas de découvrir un peu au-dessus du col de Vrsic qui marque le partage des eaux entre l’Adriatique et la mer Noire, le monument élevé à la mémoire du Dr Kugy, écrivain et poète parmi les premiers à révéler ces beautés.
La vallée de la Soca, berceau de la Slovénie
Avant d’attaquer la découverte de la Slovénie orientale, puis la descente pour rejoindre le littoral et admirer enfin les fameuses grottes slovènes comme les grottes de Postojna dont on nous a tant parlé à Ljubljana et Vogel, nous profitons des charmes de la campagne slovène dans la vallée de la Soca. Au creux des vallées notamment de la Trenta vers l’Italie, les villages de montagnes offrent des clichés imprenables avec les vieilles églises s’ornant de fresques – telle celle de Vrba, lieu de naissance de Franc Presern, le poète slovène dont la maison a été transformée en musée du souvenir. Plus à l’Ouest, une route longe la frontière d’Italie, suivant la vallée de la Soca dont Julius Kugy assurait qu’elle était la plus belle rivière de toute l’Europe. On peut le croire ! C’est le berceau, la source de la Slovénie et bien que nous ne soyons pas des amateurs de sensations fortes, nous apprécions les rafteurs qui dévalent les flots agités. Par Talmin, et Nova Gorica, cette route atteint Protoroz et Piran qui sont l’ouverture sur la montagneuse Slovénie et sa rencontre avec le monde méditerranéen. On pénètre alors dans la province de Primorska. Là aussi, la Slovénie ne lasse pas de nous séduire par ses facettes changeantes. La montagne se marie à la mer.
Les destinations incontournables en Slovénie
Postojna, palais des merveilles : la plus belle grotte
A 30 min de la frontière italienne, moins d’une heure de Ljubljana, voilà le Palais des merveilles du monde souterrain, l’ancienne Adelsberg autrichienne, devenue la Postojna slovène. Postojna est avec les grottes et la rivière souterraine de Skocjan la plus célèbre des grottes slovènes, qui en compte 8000! Particule creusée, façonnée et tissée goutte à goutte en des millions d’années par les eaux, ce sont les grottes les plus célèbres et imposantes d’Europe ce que l’on ignore souvent avant d’arriver sur les lieux. L’ensemble extraordinaire de grottes que constitue Postojna est, de toute évidence, l’attrait majeur du tourisme slovène avec près de 1 million de visiteurs par an ! Un vrai phénomène, d’ailleurs, depuis leur découverte, il y a 175 ans, par un Doktor autrichien fasciné par la spéléologie et qui en a fait le domaine de prédilection des amateurs des profondeurs terrestres !
L’entrée est aujourd’hui très chère (23€ par personne, gratuit pour les moins de 6 ans). Prévoyez pour l’occasion des chaussures de sport et des vêtements un peu chauds en dépit d’une température ambiante de 8 ! L’excursion guidée, à pied et en petit train, n’en sera que plus agréable. Entrelacement des galeries sèches et aquatiques, rivière au cours souterrain de 20km entre des formations calcaires qui affectent les aspects les plus étranges ; tout ici bas est stupéfiant et l’on se surprend notamment à découvrir qu’un poisson humain – le Proteus anguinus – s’est conservé intact dans ce monde de concrétions. Encore un mystère comme celui qui fit de l’Adelsberg la première montagne conquise et signée par l’homme au Moyen-Age, en 1323 si ma mémoire est bonne, à une époque pourtant où ce genre d’endroits était assimilé aux Enfers ! Postojna déploie tout un système hydrographique sous la surface du sol, dont les résurgences transforment périodiquement des plaines de cultures en lacs éphémères – tel l’impressionnant lac de Cerknica, non loin de Postojna. Des rivières disparaissent pour former des lacs sous-terrains et sûrement sont-ce les grottes de Krizna que l’on retient des deux heures de visite sans omettre, bien-sûr, les nombreuses cascades jaillissantes et les gouffres se creusant de manière assez sidérante. Le grand travail des eaux poursuit son incessante érosion. Près de Postojna, le château de Predjamski Grad mérite quelques photos, croyez-le !
Bled, perle de la Slovénie occidentale
Bled est sans conteste la perle de la Slovénie occidentale. Imaginez plutôt un château romantique, entouré d’un soupçon de légende, accroché à une falaise rocheuse surplombant un superbe lac aux eaux d’émeraude dont le miroir du lac reflète les montagnes… Voilà Bled, sa chapelle, son musée, son château ! Construit aux environs de l’An Mil par les évêques de Brixen à qui l’empereur d’Allemagne Henri II avait cédé les lieux, le fief passa sous la couronne d’Autriche. Entouré de collines verdoyantes, le site du lac d’où la vue s’étend jusqu’aux cimes neigeuses est un enchantement ; tout respire le calme et appelle à la rêverie..
D’origine glaciaire, le lac de Bled est aussi alimenté par des sources chaudes ce qui élève parfois ses eaux à une température de 25 ! Il est le centre d’attraction de tous les touristes qui peuvent même s’y baigner et se balader en pletna – les gondoles locales – pour un peu moins de 800 Tolars les 2 heures. Ce sont celles-ci justement qui vous emmènent sur l’îlot boisé au centre du lac où est abritée une église baroque et où vous pourrez ravir vos papilles de la spécialité locale un millefeuille à la crème dit Kremchnité ! Il est 14h quand nous quittons ces lieux féeriques, mais comme on nous a signalé les Kremsnite, les gorges sur 1600m et les chutes de Vintgar à 4 km de là, nous ne pouvons nous empêcher un détour qu’il aurait été regrettable de rater !
Slovénie orientale : l’empreinte de la Drave de Maribor à Ptuj
Vers l’Est, on ne peut échapper à la petite Putj, la plus ancienne ville de Slovénie qui date du XIème -XIIIème siècle selon les sources, à Celje, ville médiévale également ou à Maribor, capitale européenne de la culture en 2012 et célèbre pour ses vignobles.
Parallèlement à la Save, nous suivons la Drave à travers des paysages de coteaux boisés et de vignes – dégustez-y le vin dont je vous parlais précédemment, il a un bouquet étonnant un peu semblable au Riesling Autrichien en moins sec -. A Maribor, un grand pont franchit la Drave d’où l’on découvre de belles avenues ombragées et de plaisantes villas, les vieux quartiers et le clocher carré de la ville. La ville n’est pas exceptionnelle ; cependant, l’hôtel de ville du XVIème s, comme la cathédrale, s’ornent de motifs de la Renaissance et quelques autres monuments, la colonne de la Peste, les tours des Juifs et de l’Eau, le château et les musées en font une intéressante ville d’étape. Enfin descendant la Drave qui s’étale parfois entre des bancs de sable blond, c’est Ptuj, une vielle ville du type d’Europe centrale abritant le château Kurentovanje, avec ses maisons peintes et ses fenêtres décorées. Et plus loin, dressé sur un éperon rocheux, le château de Borl, bâti au XIème s et transformé en hôtel 5 étoiles … Au-delà, commencent la Croatie… et la Hongrie!
Terre de frontières, la Slovénie fut souvent terre de combats. Si vous aimez l’Histoire autant que je l’aime, ce pays vous comblera et surtout vous offrira plus d’une surprise malgré vos bonnes connaissances ! Des campagnes de Napoléon aux deux guerres mondiales, des monuments et des ossuaires rappellent de sanglants épisodes. Ainsi, entreprenant le coeur un peu serré la route qui nous menait vers la Croatie, avons-nous découvert au hasard d’un indicateur près de Nova Gorica (prononcez za), dans le monastère de Kostanjevica, le caveau de la famille des Bourbons ! C’est là que repose Charles X qui s’enfuit de Paris après la révolution de 1830 ainsi que son fils, le duc d’Angoulême et le Comte de Chambord. Qui l’eut cru ?
Après moins de 2 heures de route, la mer Adriatique s’offre à nous. Discrète mais bien présente avec ses villages de style vénitien.
Côte slovène : mariage de l’Italie et des influences slaves
Le charme du minuscule littoral slovène saute aux yeux ; il y a dans les pierres, dans les couleurs, une sorte de poésie qui mêle tant les influences d’Italie que celles d’Europe Centrale. De même, dans le petit village de Hrastovlje, perdu sur les hauteurs du littoral, la superbe église fortifiée de la Sainte-Trinité est tout aussi incontournable que Koper, l’ancienne Capodistria – capitale d’Istrie au XVIème -, avec sa cathédrale, la Titov Trg, sa fontaine, sa loggia, qui a gardé les traits de son origine vénitienne.
Entre Izola, Piran et Skofija Loka, la petite côte rocheuse propose les marais salants abandonnés de Strujan qui hébergent de nombreux oiseaux aquatiques et valent le détours à l’embouchure du fleuve Dragonia. En fin d’après-midi, nous atteignons Piran. Absolument charmante.
A 17km de Koper, la petite ville de Piran, par son architecture, prend des airs d’Italie avec ses palais gothiques vénitiens et ses ruelles tortueuses. Station touristique en été, elle pullule de touristes italiens notamment, mais surtout de petits restaurants pas chers sur le front de mer d’où l’on devine déjà les contours de la Croatie.Nous voilà finalement arrivés au bout du chemin en espérant que mon petit parcours trop court mais bien rempli vous aura au moins fait un peu rêver s’il ne vous a pas encore convaincu d’embarquer par avion (aéroport de Ljubljana), par train ou en voiture pour la Slovénie …
Contrastes, couleurs, nature, vie, Histoire, pierres silencieuses et parfois pourtant si parlantes, tout inspire là-bas … Tout surprend. Tout séduit. Tout est presque à notre dimension. Et même les Slovènes, au début très froids et presque désagréables, deviennent vite accueillants et chaleureux quand vous vous intéressez à leur pays…
La Slovénie est une petite merveille que seuls vos yeux, à présent, sauront apprécier à sa juste valeur car mes mots ne sont qu’une invitation à l’évasion…!Hvala vam NASVIDENJE (merci à vous et aurevoir) !
La Slovénie en pratique
La langue du pays est le slovène (et non l’ancien serbo-croate) : on parle beaucoup allemand, de plus en plus l’anglais. Sur le littoral, vous pourrez vous défendre en Italien évidemment.Soyez muni d’un passeport ou d’une carte d’identité en cours de validité (d’au moins 6 mois), d’un permis et d’une carte verte en règle, mais les contrôles à la frontière sont inexistants ou presque aujourd’hui, même s’il y a des moments où la Slovénie peut procéder à des contrôles renforcés en raison de son statut de pays frontalier avec un pays n’appartenant pas encore à l’UE et considéré comme une zone de transit depuis les Balkans.Il n’y a aucun danger à circuler dans le pays qui est très sûr même s’il y a moins de police que dans la plupart des pays voisins.
L’autoroute dessert de la frontière italienne jusqu’à la croate, à la hongroise et à l’autrichienne (certaines bouts sont rattachés mais encore constitués par l’ancienne nationale). L’autoroute se paie à la semaine (15€), ou au mois (30€) : la vignette s’achète dans toutes les stations essence dans le pays et dans les pays voisins, ainsi que dans les postes, les bureaux aux postes frontières. Pour ceux qui souhaiteraient éviter l’autoroute, vous pouvez consulter ces propositions.Le coût du gasoil, de l’essence a aussi augmenté en raison de la crise internationale : le gasoil est à 1,143€ en moyenne, le super 95 – 97 à 1,319 ou 1,325 €…
Informations pratiques
Hébergements et coût des hôtels en Slovénie
Les hôtels en Slovénie offrent un très bon standing. Les prix sont alignés sur les prix des hôtels autrichiens, suisses ou allemands et souvent plus chers que les hôtels français globalement. Ils oscillent entre 70 et 250€ ! Les gostilna, gostišče, penzion (auberges et pensions) sont l’équivalent des Gasthaus d’inspiration autrichienne. Les logements y sont moins chers entre 50 et 100€ selon la zone. Il est conseillé d’éviter la capitale qui est devenue une ville de congrès internationaux très réputés.
Il vous en coutera en moyenne 15/20€ par personne pour un repas très consistant à la carte. Le plus cher, ce sont les boîtes de nuit et les pubs évidemment (environ 20€)!A Ljubljana: les hôtels coûtent en général plus de 100€ pour 2 par nuitée avec petit-déjeuner, ce sont des *** comparables aux hôtels français, car la ville est devenue ville de congrès. Il y a de nombreux hôtels 4* ou 5*, dont les prix sont plutôt supérieurs à 150 ou 200€.
Les autres moyens de logements les plus répandus : les sobe (chambres chez l’habitant) sont la meilleure alternative dans tout le pays pour trouver un logement à prix raisonnable (environ 20 à 25€ par personne et par nuit). Vous logerez également dans des appartements, à partir de 40 € pour 2-3 personnes, mais les appartements sont en général loués pour une semaine, ou au moins 3 jours hors saison. Les campings sont présents sur tout le territoire, en particulier la zone du Triglav et le bord de mer ; à partir de 30€ la nuit.
Que manger en Slovénie et à quel prix?
Je vous suggère pour découvrir la cuisine slovène, le goulash de pleurotes ou le potage de morilles (Uzitni smrcek), le Halupki qui est composé de feuilles de choux farcies à la viande de boeuf, accommodé de Drobtinice (environ 15€), grosses boules de pain mouillé ou d’une succulente assiette de « jagnjetina », cette viande de porc ou d’agneau cuite à la broche que l’on retrouve sur toutes les routes d’Ex-Yougoslavie et qui sera parfaite avec une chope de Blonde «Union » pour les amateurs !
Le chou farci ou préparé en choucroute et les charcuteries légèrement fumées, le jambon de pays sont partout et délicieux. Le Zganci et le zlikrofi sont des pâtes farcies au choix avec du fromage blanc, des légumes ou de la viande, roulées et cuites dans l’eau bouillante. Ce sont des plats slovènes typiques qui sont accompagnés de viandes en général. Le stajerski kostrun est un mouton rôti avec de l’oignon cru et des condiments : le svinjsko meso in klobase u tunki – porc et saucisses en sauce. La kranjske kolbase ou saucisse de Kranj (saucisse préparée avec de l’épaule de porc, du lard de l’ail et du poivre noir) sont incontournables. En dessert, la potica, un dessert aux fruits rouges, exquis.
Pour les repas : comptez 10 à 20€ selon votre faim à la carte. Deux plats suffisent compte tenu que la cuisine est copieuse. En montagne, vous aurez droit à une cuisine d’inspiration autrichienne. Dégustez la soupe aux champignons frais, un délice!Au bord de la mer, l’inspiration est clairement italienne avec des pâtes, des fruits de mer… Les prix sont les mêmes…
Dégustez un bon vin blanc comme celui de Maribor : environ 15/20€ la bouteille au restaurant.
A Voir absolument en Slovénie
Ce que vous ne devez pas rater :
L’un des plus jolis souvenirs qu’offre ce pays, c’est bel et bien la découverte de son mont chargé de légende, le fameux Triglav que l’on nomme le mont des « trois têtes » dans les Alpes Juliennes… Le Triglav se situe à 80 km environ de la capitale, Ljubljana.
Dans votre escapade dans le Triglav et sur le col de Vrsic, n’oubliez pas la station de ski de Vogel et Poletje, Bohinj dans la vallée, ainsi que la superbe parc naturel de Pokljuka, situé sur un large plateau à 1200 mètres.
Pour les amateurs de pistes, 150 km aux alentours de Vogel garantiront le plaisir de la glisse en sécurité et avec beaucoup de confort. Descendez la Scotcha si vous avez envie de sensations fortes en kayak…
A voir également :
Postojna et Skocjan (Skocjanske jama) ; des grottes exceptionnelles à 10 et 40 km de la frontière italienne. Elles sont incontournables puisqu’il y a pus de 8000 grottes dans ce tout petit pays à peine plus grand que la Lorraine.
A 10 km de Postojna : le château de Predjema.
Comptez 26€ pour la visite des grottes et du château de Predjama Grad, 12 € pour Skocjan à 15 km de la côte adriatique à partir de Koper / Trieste .
La capitale Ljubljana: vous pouvez faire l’essentiel en 48h. La visite du château qui domine la ville est recommandée (10€), vous y prendrez des vues magnifiques des Juliennes… A Ljubljana, n’hésitez pas à découvrir le marché des halles. Tout est concentré dans le centre piéton. Facile à parcourir.
La ville la plus ancienne du pays : Ptuj à 120 km de la capitale Ljubljana vers le Nord Est. Une petite ville médiévale du 11ème siècle.
Bled : à 45 km de Ljubljana en direction de l’Autriche (Gratz)… Il y a pas moins de 40 hôtels pour quelques 150 habitants dans le village… Parmi les plus connus Grand Toplice, Krim, Jadran, Kampas, Ribno, Pension Mayer, Astoria, Gorenka…
Sur la côte : Piran, Izola et Koper … Ces villes n’iront pas sans vous rappeler les villes côtières italiennes… Les prix y sont légèrement plus élevés qu’à l’intérieur du pays, sauf pour la zone montagneuse. Koper se situe à 15 km de la frontière avec Triestre. Il y a 20 km entre Koper et Piran.
Vers la Croatie : Maribor, ses marais, une nature sauvage et séduisante…
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Personnellement je trouve que la petite Slovénie avait beaucoup plus de charme et d’importance en tant que république dans la fédération Yougoslave qu’aujourd’hui…je l’ai traversé il y a deux ou trois ans et franchement cela m’a laissé un sentiment de fadeur et de platitude à tous les points de vues. Elle reste enclavée entre deux civilisations et à travers son histoire elle n’a jamais réussi à se forger un statut juridique en tant que nation une véritable identité.
Slovenie , le paradis en Europe
Slovenie et sa cote magnifique
ne pas oublier sa capital si mélanger entre tradition et modernite
j’aime ce pays et sa culture
à visiter absolument !
Bonjour,
Merci pour cet article très sympa! Nous sommes deux suisses expatriés en Autriche, et cet été on est parti à la découverte de la Slovénie! Et c’est vrai que les paysages rappelles par moment beaucoup la Suisse! 🙂
On a beaucoup aimé découvrir Ljubjana, mais on a surtout passé un magnifique séjour dans la région de Bled. La région offre vraiment de superbes possibilités de ballades. Ce qui nous a particulièrement plu et aussi impressionné ce sont les nombreuses grottes toutes plus incroyables les unes que les autres. Notre préférence allant à celle de skocjanske jame!
La rivière de Skocjan et son environnement sont en effet impressionnants. En terme de grottes, je pense que Ljubljana est supérieur objectivement, mais cette rivière, la profondeur, la couleur de l’eau sont assez magnifiques.
Je vous remercie pour votre commentaire, votre retour et vos impressions de voyage et j’espère avoir le plaisir de vous revoir ici pour d’autres échanges.
A découvrir , magnifique lac de Bled ou il fait bon flâner en dégustant un » Cheese cake » … Et Ljubljana aux multiples couleurs . L étonnant Proteus endémique des grottes des Balkans …. Et un accueil charmant malgré la barrière de la langue . Bref voyage inoubliable ….
je ne peux qu’abonder dans ton sens… J’ai un souvenir de soupe aux champignons (à tomber!) avec un délicieux vin blanc, dégustés à Bled.
Merci pour ce commentaire très réconfortant.
La Slovénie est un pays qui souffre de la terrible concurrence de la Croatie et il est bien dommage que les touristes n’y prêtent pas plus d’intérêt, car ils seraient très enthousiastes comme vous l’êtes.
La Slovénie est un pays qui a su faire cohabiter avec succès toutes les influences qui l’ont sillonnées que ce soit les slaves, autrichiennes ou les italiennes.
Peut-être aussi parce qu’elle était déjà pendant l’époque yougoslave une région un peu à part, elle a su réussir le consensus, là où la Yougoslavie en a été incapable!
bonjour, j’ai fait un petit et meme cour voyage en Slovénie il y as deux ans en me rendant en Hongris.j’ai découvert la Slovénie dont je ne connaisser qu’as peine le nom, j’ai craquer sur ce petit coins de paradis, j’ai eu l’impression de me trouver dans un pays trés ouvert et chaleureux, mais comme je l’ai dit cette impréssions n’as pas put ce confirmer puisque je ne suis pas restre asez longtemp pour m’en convaincre, et votre site vas me permmetre de m’informer pour y retourner paisiblement en ayant d’avantage d’information la concernant.merci et bon futur voyage.lucas
Merci beaucoup pour le compliment, je suis très touchée.
Je devais préparer un livre animé avec photos, mais je n’ai pas le temps… Si ça vous intéresse, n’hésitez pas, je le ferai sous peu…
Je suis repassée en Slovénie en Septembre, c’est toujours un plaisir pour moi, j’y vais quasiment chaque année et cela reste un pays fort attractif en dépit de la hausse des prix du coût de la vie quoiqu’en disent certains…
Comptez-vous aller en Slovénie?
Si vous avez apprécié ce récit, vous pourriez apprécier certains de mes autres écrits sur les Balkans…
merci pour ce vrai voyage.Rare cette sensibilité « à l’Autre »
avec en plus les pieds sur terre, sans idealisation.
Bon, j’ai beaucoup aimé.