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Bucarest : une capitale pluriséculaire aux richesses méconnues

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Situé dans le sud du pays, dans la partie centrale de la Plaine Roumaine et traversé par la rivière de Dîmbovita, Bucarest est le centre touristique le plus grand et le plus attrayant de Roumanie.

Les découvertes archéologiques attestent l’existence d’habitats humains dans la région depuis plus de 150.000 ans. La première attestation documentaire de Bucarest remonte au 15e siècle. La ville devient résidence princière de la Valachie sous le règne de Vlad l’Empaleur – un moment essentiel pour son développement.

C’est au 15e siècle qu’apparaissent de nouveaux quartiers d’artisans à Bucarest. Par exemple, les potiers et les forgerons installent leurs fours au centre de la ville, appelé aujourd’hui Piata Unirii (La Place de Union), tandis que les tanneurs s’établissent sur les rives de la Dîmbovita.
Les commerçants, les pelletiers et les couturiers occupent, eux, le nord du faubourg de la Cour Princière, actuellement une partie du centre historique de la capitale. A l’époque, Lipscani était la rue la plus connue de la ville : c’est là que les commerçants roumains, bulgares, grecs, serbes ou juifs vendaient leurs marchandises achetées à la fameuse foire de Leipzig.

Après l’Union de la Transylvanie avec le Royaume de Roumanie en 1918, Bucarest devient la capitale de la Grande Roumanie.

Côté objectifs touristiques, Bucarest compte de nombreux musées, monuments, aires de repos et d’agrément. C’est l’historien Dan Falcan du Musée Municipal de Bucarest qui nous en parle :
« Je voudrais commencer par la Cour Ancienne, construite dans la seconde moitié du 14e siècle. L’Eglise Princière est tout près : c’est le monument ecclésiastique le plus ancien de Bucarest, bâti vers 1559 par Mircea Ciobanu. De l’autre côté de la Dîmbovita se trouve le Palais du Parlement, l’ancienne Maison du Peuple, construite entre 1984 – 89 sur l’ordre de Nicolae Ceausescu. Une partie immense de la ville fut alors démolie, pour ériger ce Palais, le deuxième bâtiment au monde après le Pentagone, du point de vue des dimensions. Il témoigne d’une tendance mégalomane spécifique aux dictateurs, que Ceausescu avait empruntée à Kim Il Sun, président de la Corée du Nord à l’époque. Le Palais reste pourtant un exemple de virtuosité architecturale, avec des détails raffinés très bien exécutés. Avant sa construction, le symbole de Bucarest était l’Athénée Roumain, bâti entre 1884 – 1888 d’après un projet de l’architecte français Albert Galleron, qui avait lié son nom également à la Banque Nationale ainsi qu’à des établissements en style brancovan démolis toujours par Ceausescu en 1986. Ne pas oublier non plus le Palais Royal qui se trouve vis-à-vis de l’Athénée Roumain. On peut dire que c’est ici que se paracheva la Roumanie moderne. Le Palais Royal fut bâti à l’endroit où se trouvait la résidence de la famille Golescu érigée en 1815 par le grand chancelier Dinicu Golescu. Le Palais est modifié en 1882 – 1885 par l’architecte Paul Gottereanu, celui qui a construit le Palais de Cotroceni et la Caisse d’Epargne et Consignations de Bucarest».

Le Musée du Village, musée ethnographique en plein air, le plus étendu d’Europe s’étale sur une superficie d’environ 14 hectares dans le nord de la capitale roumaine. En fait, le musée est un véritable village traditionnel roumain, qui rassemble des maisons traditionnelles de tous les coins de la Roumanie, y compris quelques églises en bois. Les constructions les plus valeureuses sont l’église de Dragomiresti, datant de 1722 et la demeure de Moiseni de 1780.

Un musée bucarestois qu’il faut absolument visiter, c’est le Musée du Paysan Roumain, consacré à l’art traditionnel et aux coutumes de Roumanie. En effet, la collection de ce musée bucarestois, qui compte une centaine de milliers de pièces, est la plus riche de Roumanie. Le Musée National d’Art de Roumanie, situé avenue de la Victoire, dans le bâtiment de l’ancien Palais Royal, rassemble le patrimoine artistique le plus valeureux et le plus riche de Roumanie.

La capitale roumaine possède également un grand nombre de parcs et de jardins dessinés par les architectes paysagistes les plus renommés de l’époque. Parmi ces lieux de loisirs, mentionnons le jardin de Cismigiu, du centre de la capitale roumaine, oeuvre de l’architecte vénitien Karl Mayer, aménagé en 1851 ; le Jardin Botanique, où plus de 10 mille espèces de plantes provenant de tous les coins du monde poussent sur 17 hectares. Les parcs Herastrau et Carol comptent également parmi les plus importants et plus beaux espaces bucarestois consacrées aux promenades et aux loisirs.

Auteur : Teofilia Nistor
Traduction : Valentina Beleavski, Alexandru Diaconescu

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