Suivez-moi en Yougoslavie, un pays qui n’existe plus. Mais n’existe-t-elle vraiment plus ou mieux encore a-t-elle vraiment existé ?
La Yougoslavie, un réalité culturelle méconnue, un conte moderne …
Les jeunes ne l’ont jamais connue. La vieille dame, née en 1918 et morte en 1991, n’est pour les jeunes européens qu’un concept vaguement géographique, historique d’abord puisque les guerres que son éclatement a engendrées ont duré pratiquement une décennie (1991-1999). Les plus âgés se souviennent de l’avoir traversée en voiture pour filer vers la Grèce ou de s’être arrêtés sur des plages pleines d’Allemands venus dans ce qui était l’ancêtre du tourisme de masse.
Mais qui sait qu’elle fut une réalité culturelle, un espace dont les gens partagent les uns une langue, les autres des musiques et des habitudes communes, que ce soit la cuisine ou le « café turc » et le goût immodéré pour le basket ou le foot. Dans ce qui fut la Yougoslavie, on s’en souvient encore. Les plus nationalistes, tout fiers de leurs nouveaux états indépendants, continuent de la conspuer et de la rendre responsables de tous leurs maux, les plus vieux la regrettent, et se rappellent les bienfaits de l’Etat-providence et le respect dont elle jouissait à l’étranger. Mais cette yougonostalgie qui fait fureur est-elle plus que le simple regret de leur jeunesse par des personnes vieillissantes?
C’est ce que nous irons voir sur place dans un circuit de deux semaines (du 21 juillet au 3 août), malheureusement trop court pour faire le tour de toutes les six républiques et deux provinces qui formaient la République fédérative socialiste de Yougoslavie, créée en 1945 par un certain Maréchal Tito. Nous nous limiterons à quatre pays, ceux qui ont été autrefois le ciment de l’unité yougoslave puis le ferment de sa désagrégation, la Croatie et la Serbie, et deux qui ont été les plus disputés dans des guerres sanglantes, la Bosnie et le Kosovo. C’est en tant que journaliste qui vivait à l’époque sur place et a couvert tous ces conflits (pour l’AFP puis Libération) que j’ai acquis une connaissance intime de ces régions que je vais cet été partager avec vous.
Nous évoquerons bien sûr la Première Yougoslavie (1918-1941), celle qui explosa pendant la Deuxième guerre mondiale et ses horreurs, mais nous ferons une plus grande place à la Seconde Yougoslavie (1945-1991), celle de Tito, dont le mérite est d’avoir été le chef des partisans antinazis qui libérèrent leur pays au prix d’immenses sacrifices, un des fondateurs du mouvement non-aligné, le communiste qui n’eut pas peur de rompre avec Staline en 1948, et dont le défaut est d’avoir été un dictateur (peut-être pas sanguinaire mais certainement autoritaire), chef d’un parti unique n’admettant pas la contestation, qui laissa son pays sans successeur à sa mort au pouvoir en 1980.
Dans ce qui fut la Yougoslavie, les jeunes ont recommencé à voyager d’une république à l’autre, et les médias évoquent souvent l’espace yougoslave ou ex yougoslave même si l’Union européenne préfère parler de Balkans occidentaux (pour pouvoir inclure l’Albanie et le Kosovo, tous deux sans référence slave).
La Yougoslavie était-elle un projet viable, ou le fruit portait-il un vers en son noyau dès sa naissance, c’est la question que beaucoup se posent toujours et que nous tenterons d’appréhender au cours de ce voyage. Au programme, des visites culturelles et historiques, ainsi que des rencontres-débats (à Belgrade, Pristina, Sarajevo et Zagreb) avec des personnalités locales francophones : journalistes, diplomates, écrivains ou artistes.
Pour évoquer la mémoire douloureuse de ce qui constitua la Yougoslavie, et comprendre les origines des conflits aboutissant à sa désagrégation, nous nous rendrons sur des sites ravagés par les guerres et les massacres comme Srebrenica, Vukovar ou le camp de concentration de Jasenovac.
Mais nous visiterons également des lieux consacrés par la littérature ou le cinéma comme Travnik, la ville du prix Nobel de littérature Ivo Andric (auteur du Pont sur la Drina et des Chroniques de Travnik), ou Kustendorf Drvengrad, le village créé par Emir Kusturica, le cinéaste contesté originaire de Bosnie.
Voyage géopolitique à la découverte de la Yougoslavie du 21 juillet au 3 août 2019
Programme :
- 13 nuits (3 nuits à Belgrade, 1 à Nis, 1 à Pristina, 1 à Kopaonik, 3 à Sarajevo, 1 à Banja Luka, et 3 à Zagreb) dans des hôtels 3 et 4 étoiles
- Pension complète à partir du dîner du premier jour jusqu’au déjeuner du dernier jour
- 4 rencontres débats avec des personnalités francophones dans les capitales de quatre anciennes républiques ou provinces de l’ex-Yougoslavie (Serbie, Kosovo, Bosnie-Herzégovine et Croatie) : journalistes, diplomates, écrivains ou cinéastes
- Visites de lieux historiques ou d’édifices religieux évoquant l’histoire la plus ancienne comme la plus récente de l’ex-Yougoslavie, de la naissance de l’idée yougoslave à Zagreb à sa mort sur les ruines de Sarajevo : Gracanica, le Champ des Merles, Topola, Jajce, Travnik, le Tunnel de l’espoir, visite de lieux de mémoire (Srebrenica, Jasenovac, Vukovar) ou de lieux controversés ou disputés (le village d’Emir Kusturica, Mitrovica)
- Evocation du maréchal Tito (musée de la Yougoslavie à Belgrade ou visite de son village natal, Kumrovec.
Prix 14 jours, 13 nuits (hors vols internationaux) pour un groupe de 12 à 20 personnes, hors vols internationaux :
- De 2150 à 2380 euros en chambre double, évolutif selon le nombre d’inscrits
- Supplément chambre individuelle : 295 euros
Nous trouver : www.nouvel-est-voyage.fr – Nouvel Est sur IDEOZ
S’inscrire
Nous parler : info@nouvel-est.fr – ou bien : 06 33 28.87.55
Hélène Despic
Directrice de Nouvel Est
Ceci est un publireportage.
Aperçu du circuit pour découvrir la Yougoslavie sur les traces de la Yougosnostalgie :
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