Portrait de femme : Le sel de la vie, Françoise Héritier
Être anthropologue ne protège pas du vieillissement, surtout si on… Lire la suite »Portrait de femme : Le sel de la vie, Françoise Héritier
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Dans la société thaïlandaise, partons à la rencontre des femmes… Lire la suite »Le rêve des femmes Padaung ; vivre « ensemble » en Thaïlande
Aux îles Andaman, deux peuples luttent pour leur survie. L’un… Lire la suite »Guerre et paix aux îles Andaman
La religion aux États-Unis? Un court opus d’Isabelle Richet fait… Lire la suite »La religion aux États-Unis ; diversité ethnique et pluralisme religieux
Après un siècle passé sur cette planète à observer, essayer de comprendre, faire partager sa connaissance, Lévi-Strauss est l’un des pères fondateurs de la pensée structuraliste ; auteur d’une œuvre considérable pour les sciences et pour la compréhension de l’homme.
Dans un opuscule, intitulé Race et Histoire , Claude Lévi-Strauss s’est proposé de réfuter l’idée d’une supériorité ou d’une exemplarité de l’histoire occidentale par rapport à celles d’autres cultures. Il s’est attelé, d’abord, à souligner la distinction entre race et culture et observe ainsi, que si les races se comptent par unités, les cultures, elles, se comptent par milliers. Logiquement, on ne peut donc pas dire qu’il existe une culture de l’homme blanc, une culture de l’homme noir, etc.
Certes, il existe bien des différences entre cultures, mais elles peuvent être attribuées à des « circonstances géographiques, historiques et sociologiques, non à des aptitudes distinctes liées à la constitution anatomique ou physiologiques des noirs, des jaunes ou des blancs ». Le problème posé par la confrontation des cultures est-il un obstacle à l’unité du genre humain ? : “Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie.”
A un moment ou “l’identité ” fait recette, je conseille la relecture de ce grand esprit et vous livre une de “ses pages”.
L’attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu’elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. »Habitudes de sauvages », « cela n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson,cette même répulsion, en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères.
Il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l’inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale, par opposition à la culture humaine. Dans les deux cas, on refuse d’admettre la fait même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit.
Lire la suite »Les « Barbares » : le barbare c’est l’homme qui croit à la barbarie
Les hommes Baras prouvent leur virilité a leur chère et… Lire la suite »Madagascar : Mariage à la Genghis Khan
Maurice Godelier, anthropologie, propose dans son excellent ouvrage Au fondement… Lire la suite »Au fondement des sociétés humaines : Maurice Godelier bouscule les idées reçues en anthropologie
Giulia Sissa, chercheuse au CNRS, s’interroge dans Sexe et sensualité sur la culture érotique antique. Un livre fort instructif et facile à lire.
Qui sont les Roms? Qu’ils s’appellent roms, gitans, manouches, tsiganes, bohémiens, gens du voyage, ces nomades venus de l’Inde, il y a des siècles, continuent à alimenter en Europe 1001 fantasmes à l’origine de leur stigmatisation.
Partir, pour certains habitants des îles lointaines, constitue la seule alternative pour quitter la promiscuité, la pauvreté ou la solitude. Sinon, c’est le marasme, la routine, l’ennui.
Il y a un malaise, des envies d’une vengeance impossible, face aux béances qui ont remplacé la place du sexe des hermaphrodites souriants à jamais et qui soulèvent élégamment leurs habits pour indiquer ce don des dieux. Détrompez vous, ce n’est pas les hordes irrégulières des ottomans victorieux qui sont à l’origine de ces mutilations, mais bien le fait d’un empire romain qui vire au christianisme, avec ses fonctionnaires tatillons, – il est vrai certains, plus royalistes que l’empereur – et qui, aux quatre coins de l’empire ont la charge d’amputer tous les sexes, pourtant bien discrets, des statues que grecs, romains ou premiers byzantins ont érigé aux divinités multiples. Mais pour les hermaphrodites, il ne suffisait pas de couper d’un coup de marteau. Cette offense parmi les offenses avait droit à un régime spécial, à un travail obsessionnel et dévastateur qui creuse le corps et le transperce de part et d’autre, créant le néant, là où il n’y avait que douceur et humour.
Pourquoi ce ne sont pas les Amérindiens qui ont inventé le fusil, la caravelle et conquis l’Europe ? Les Aborigènes qui ont dominé l’Asie du Sud-Est ? Pourquoi l’humanité s’est-elle développé de façon inégale d’un point de vue technique, scientifique, politique, à des rythmes si différents ? Rares sont les essais historiques qui éclairent les grandes problématiques d’époque, offrant une interprétation consistante les mettant en perspective.
Lire la suite »Pourquoi Geronimo n’a-t-il pas inventé le fusil et conquis l’Europe ?
Qui sont les Tsiganes, les Roms et les Bohémiens? D’où viennent-ils? Comment sont-ils venus en Europe? Pourquoi sont-ils victimes de chasses, de persécutions et pourquoi ont-ils été obligés de migrer au cours des siècles?
“Il faut relativiser le mot de Science en ce qui concerne les Sciences Humaines.” [Judem ]
Lire la suite »Peuples premiers : savoirs, démarches scientifiques et ethnologie
Aux îles Andaman et Nicobar, la tribu des Bo a disparu.
Elle était vieille de plus de 65’000 ans.Lire la suite »Disparition d’un groupe ethnique aux îles Andaman et Nicobar
Comment se déroulait un mariage dans le bled marocain à la fin du XIXème siècle? A travers les écrits dAuguste Mouliéras, étude ethnologique des moeurs autour du mariage au Maroc.
Après les trois partages de la Pologne – Lituanie… Lire la suite »Lituanie: les knygnešiai
« Je hais les voyages et les explorateurs » Claude Lévi-Strauss… Lire la suite »Aie ! le tourisme : « Je hais les voyages et les explorateurs »