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L'équipe de Radio Romania International : Andrei Popov, Valentina Beleavski, Alex Diaconescu, Ileana Taroi, Alexandra Pop, Dominique, Mariana Tudose, Ioana Stancescu, Costin Grigore. ________________________________________________________________________________________________________ Découvrez la Roumanie et l'actualité roumaine sur le site de Radio Romania International

Le musée de l’histoire de la culture Rom à Brno

Seul en son genre en République tchèque, le musée situé rue Bratislavska retrace l’implantation des tziganes en territoire tchèque et slovaque. De l’élimination physique des Roms tchèques entre 38 et 45, aux migrations économiques qui ont menés les Roms slovaques dans les usines abandonnées par les Allemands des Sudètes jusqu’à la vie de la communauté aujourd’hui et propose des soirées musicales.  A l’origine du projet, un homme Karel Holomek, écrivain, journaliste et engagé dans la vie politique de la ville.

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Rencontre avec les plasticiens de la contrée de Buzau

La contrée de Buzău a été depuis les temps les plus reculés une véritable source de culture et de civilisation. En témoignent entre autres les objets en céramique, datant de l’époque du bronze et appartenant à la culture Monteoru, les diadèmes et les bijoux en or, sertis de pierres précieuses datant du 4e siècle après J.-Ch. ainsi que le trésor de Pietroasele avec la célèbre « Mère poule aux poussins d’or ».

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Musées de Buzàu : la culture Montéoru (Tourisme Roumanie, Muntenie)

Découvrez les musées du département de Buzàu, en compagnie de Mme Doïna Ciobanu, ethnoarchéologue, docteur en histoire ancienne et directrice du Musée départemental, institution vieille d’une centaine d’années. Tout a commencé avec une collection scolaire constituée en 1892 et qui s’est vue accorder le statut de musée en 1936. Après plusieurs déménagements, les collections furent logées en 1978 dans le bâtiment classé où elles se trouvent encore aujourd’hui.


 Musées de Buzàu : la culture Montéoru


 

roumanie monastere ciolanu buzautresor musee buzauLes objets sont répartis par sections, dont la plus riche est celle d’archéologie, affirme Mme Doïna Ciobanu:
“Dans cette section, nous avons rassemblé des pièces du paléolithique mais aussi du néolithique, découvertes grâce aux fouilles de Cotatcu. Etant donné que la commune de Montéoru se trouve dans notre région, l’époque du bronze est très bien représentée. En effet, ce que l’on appelle “la culture Montéoru” a marqué cette ère dans l’espace roumain. La civilisation gèto-dace y est présente également car d’anciennes forteresses daces ont existé sur le territoire de Buzàu: la forteresse de Càlàmànesti, par exemple, où avaient lieu des rituels religieux pour les membres des communautés situées à l’intérieur de la zone de Gruiu Dunàrii ou encore la forteresse défensive de Târgov, dans la Vallée du Buzàu. Vous voyez combien la présence des Daces est importante dans le département de Buzàu.”

Le premier millénaire après J. Ch. est l’époque des grandes migrations. C’est ce que rappelle le trésor de Pietroasele, dont le Musée départemental détient une copie, la seule qui existe d’ailleurs, réalisée sur la commande du roi Carol I. Quant au Buzàu moyenâgeux, Mme Doïna Ciobanu, directrice du Musée départemental, raconte:
“Ici, à la courbure des Carpates, le Moyen Âge vu naître trois forteresses défensives, transformées plus tard en monastères fortifiés: à Bradu, au 13e siècle, à Berca, au 17e et à Vintilà Vodà, édifice qui fit aussi office de résidence pour Vlad Vodà Vintilà, prince régnant de Valachie ?… S’y ajoute la ville de Buzàu elle-même, mentionnée dans les documents pour la première fois le 13 avril 372. De nombreux vestiges parlent du Buzàu médiéval et de sa forteresse érigée autour de l’évêché”.


chihlimbar musee buzauLes 19e et 20e siècles sont illustrés par l’activité des habitants de la région de Buzau qui ont lutté pour l’union des Principautés roumaines en 1859, pour l’élection du prince régnant Alexandru Ioan Cuza, et qui ont participé à la guerre d’Indépendance de 1877 – 1878. Comme nous pouvons donc le constater, la ville de Buzau a été un important centre culturel. En témoigne également le fait qu’en 1500 le prince régnant Radu le Grand de Valachie y a installé un évêché. En 2007, Buzau a ouvert le Musée épiscopal, que Doina Ciobanu vous conseille d’inclure dans votre itinéraire :
“Ce musée se trouve dans un bâtiment classé, construit en 1837 et qui avait jadis appartenu au séminaire théologique. Il est peut-être le plus beau musée à caractère religieux du pays. Tant le bâtiment que l’exposition ont été impeccablement remis à neuf. L’itinéraire doit absolument inclure aussi la Maison-musée de l’écrivain roumain Vasile Voiculescu, qui se trouve à Pârscov. A l’intérieur le visiteur découvre des objets ayant appartenu à la famille Voiculescu. L’ambiance, tout à fait spéciale, nous fait revivre ses écrits fantastiques, ainsi que les œuvres dans lesquelles il parle du village et des habitants de la région. A visiter aussi la collection d’ambre jaune de Colti, au Musée de l’Ambre. Elle comprend d’innombrables pièces d’ambre jaune taillées ou non. A ne pas rater non plus une visite à la colonie de sculpture en plein air de Magura. Notre musée en est le propriétaire et la collection comprend 256 pièces réalisées dans le cadre de ses ateliers. La collection s’étale sur 21 hectares.”

sculpture magura ciolanu mareLes pièces ont reçu la patine du temps et elles semblent faire partie du paysage. C’est pourquoi la colonie semble être plus belle maintenant qu’au moment où les sculptures ont été réalisées. Toute la colonie a été remise à neuf il y a trois ans et à présent elle offre aux visiteurs d’avantage d’infos sur les pièces exposées. De l’avis de Doina Ciobanu, directrice du Musée départemental Buzau, un périple culturel dans la région doit absolument inclure aussi les musées accueillis par les monastères.
“Le monastère de Ràtesti possède un musée très bien mis au point, ainsi que celui de Ciolanu, qui se trouve près de la colonie de création de Magura. Et vu qu’on parle monastères, il ne faut pas rater non plus celui appelé Poiana Marului de la commune de Bisoca. Les deux églises de ce monastère datent du 18e siècle. Elles ont gardé presque tous les éléments architecturaux d’origine, grâce à l’entretien rigoureux dont elles ont bénéficié à travers le temps.”

 

Aut. : Daniel Onea ; trad. : Ileana Taroi, Alex Diaconescu

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Brasov, ville des beaux arts : l’Union des Plasticiens

Créée en 1946, par un groupe d’artistes de Brasov, l’Union des Plasticiens fut la première du pays. Il s’agissait, au tout début, de syndicats des beaux–arts, car ce n’est qu’en 1949 que ces syndicats se muent en unions de création, suite à un décret. Dans cette nouvelle édition de notre rubrique « Espace Culture » consacrée au jeu–concours Brasov, nous vous invitons à écouter les propos du professeur Nicolae Daicu, président de la filiale locale de l’Union des Plasticiens.

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Musée à Bucarest : le musée de la radio ; une visite insolite

Les salons du livre organisés par la Société Roumaine de Radiodiffusion ou les expositions accueillies par la Salle de concerts Mihail Jora, présentent souvent des images en noir et blanc illustrant le Bucarest de l’entre deux guerres ainsi qu’une collection de postes de radio de la même époque.

Brillants et toujours en état de fonctionnement, ces postes de radio semblent chercher à démontrer leur utilité. On peut d’ailleurs facilement imaginer ces appareils chez nos grands parents, sans un grain de poussière dessus. Ces précieux objets prennent une place spéciale à l’occasion de tous les événements où la radio roumaine est présente.

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Victor Brauner : le pictopoète des yeux et la subersion du regard

Des yeux dans la bouche, dans la paume, dans l’oreille – l’œil et sa vision sont plus que des motifs de la création de Victor Brauner ; ils lui ont littéralement changé la vie. Ce peintre originaire de Roumanie s’est employé tout au long de sa carrière à comprendre la vue. Car, pour lui, le regard concret était trompeur…

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L’Art est possible, y compris derrière les barreaux à la prison de Târgsor

Stefania, Simona, Mariana, Y. Z. sont des artistes photographes. Elles ont été repérées lors d’un stage de formation par Cosmin Bumbut, 42 ans, une véritable institution de la photographie roumaine. Rien de plus banal jusqu’ici. Toutefois, les quatre jeunes femmes dont il est question ne travaillent pas, comme leurs confrères et consœurs, en ville, dans le village ou dans la nature mais dans la prison de Târgsor, dans le sud de la Roumanie.Lire la suite »L’Art est possible, y compris derrière les barreaux à la prison de Târgsor

Les rapports entre la Roumanie et le Comecon

Après la seconde guerre mondiale, le cours de l’histoire en Europe Centrale et de l’Est occupée par les Soviétiques a été décidé à Moscou. C’est là qu’allaient être prises, pendant plusieurs décennies, les décisions économiques qui allaient marquer le développement des pays tombés sous les chenilles des chars soviétiques.  Afin d’y maintenir leur influence – gagnée par des fraudes électorales et des stratégies de répression des forces démocratiques autochtones – les Soviétiques ont créé des organismes qui leur permettaient d’imposer des politiques communes aux pays – satellites de la zone. Le Comecon en était un – parmi les plus importants.

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Stalinisme – Déportations en Bessarabie : il y a 61 ans

Première à Kichinev! Ce mardi dernier, pour la première fois ces 61 ans derniers, les principaux responsables politiques de la République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone) ont participé aux cérémonies de commémoration de plus grande vague de déportations de l’époque stalinienne à partir du 6 juillet 1949.

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Quelle est la signification des couleurs du drapeau roumain?

Notre histoire commence le 14 juin 1848, lorsque le gouvernement provisoire de la Valachie a décidé par le premier décret émis, que le symbole national de l’Etat soit le drapeau rouge, jaune et bleu. Par cet acte, les révolutionnaires de 1848 ont légiféré, dans l’esprit de la Révolution française, que le nouvel Etat roumain moderne soit différent de l’ancien régime, aussi par ses armoiries officielles. Les autorités révolutionnaires ont invité tous les participants à l’édification du nouvel Etat. L’implication affective et volontaire à la construction de l’Etat, de la nation et de la tradition, a été souhaitée.

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Les premières élections libres en Roumanie après la chute du communisme

Avant la chute du communisme en 1989, les Roumains n’avaient plus connu d’élections libres depuis le 19 novembre 1946. Ce scrutin allait toutefois rester dans l’histoire de la Roumanie comme la plus grande fraude électorale : l’alliance menée par le parti communiste, qui avait en fait remporté à peine 22% des voix après avoir commis plusieurs irrégularités, s’est attribué alors le score obtenu par les partis démocrates, soit 78%. Depuis, ce fut le mensonge qui gouverna les élections, qu’il s’agisse des débats électoraux ou des résultats définitifs. En décembre 1989 la rue avait demandé entre autres, le droit de s’exprimer librement à travers le vote. Les élections du 20 mai 1990 répondaient ainsi aux attentes de la société roumaine, vu les changements apportés par la révolution anticommuniste.
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Musique et stalinisme : qu’en était-il en Roumanie?

La musique fait partie de la vie humaine depuis l’aube des temps. C’est à coup sûr un des arts les plus appréciés; il n’y a quasiment pas de personnes qui n’aiment pas la musique. Les gens accompagnent leurs sentiments de cette dernière – la joie, le bien-être, mais aussi la tristesse et la douleur – qu’elle soit jouée d’un instrument ou chantée. Par la création musicale, l’homme se sent aussi plus proche de la divinité.

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L’histoire de la franc-maçonnerie roumaine ou la valeur du nationalisme ethnique et politique

A la fin du 19e siècle et au début du 20e, la franc-maçonnerie roumaine s’affranchit de plus en plus des loges italienne et française grâce notamment à la personnalité de l’ambitieux officier Constantin Moroiu. La Grande Loge Nationale de Roumanie, créée en 1880 par l’unification des principales loges roumaines a rassemblé autour d’elle toutes les énergies créatrices de la maçonnerie roumaine. Jusqu’à la première guerre mondiale, la Grande Loge Nationale de Roumanie a dominé la vie maçonnique même si l’influence italienne se fit ressentir à nouveau après 1906, sur la toile de fond d’un certain déclin de la maçonnerie roumaine.
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La peste de Caragea ; l’un des grands désastres de l’histoire roumaine au XIXème siècle

A part les désastres naturels, tels que les incendies ou les inondations, la Roumanie du 19e siècle a également été frappée par la peste. L’épidémie la plus forte a été appelée “la peste de Caragea” d’après le nom du prince pendant le règne duquel elle a eu lieu en 1813. Elle avait été précédée par une autre, en 1792, et suivie par deux autres vagues d’épidémie – en 1819 et 1829. “La peste de Caragea” a fait environ 60.000 morts et a eu un énorme impact sur le mental collectif et sur l’économie roumaine de l’époque.Lire la suite »La peste de Caragea ; l’un des grands désastres de l’histoire roumaine au XIXème siècle

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