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Rouler dans les Balkans : état des routes, sécurité et précautions

routes dans les Balkans

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Bien que l’on lise beaucoup de choses parfois inquiétantes sur l’état des routes ou la situation dans certaines régions des Balkans, il convient toujours d’être prudent et vigilant si vous roulez dans les Balkans. Voici quelques informations…

Les ralentissements principaux sur les routes des Balkans sont dus aux charrettes, poids lourds, et tracteurs qui servent à circuler d’un village à l’autre… C’est pourquoi il ne faut jamais sous-estimer le temps de déplacement, en Bosnie, au Kosovo, en Macédoine, un peu au Montenegro en montagne où tout reste très archaïque dans les zones reculées, rarement en Serbie sur le réseau national, mais les routes intérieures sont également peuplées de charrettes.
De même les contrôles de police dans les Balkans peuvent s’avérer très fréquents et deviennent même parfois de vrais rituels de passage qui fait partie des joies de la route. Bien qu’il faille toujours obtempérer face aux policiers, dans certains pays, il n’est pas rare que le moindre prétexte soit utilisé pour justifier un contrôle voire une amende pour faute (souvent) imaginaire. Restez néanmoins vigilants car il existe quelques arnaques aux faux policiers.

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Retrouvez plus d’informations à propos de l’état des routes et de la sécurité dans les Balkans en détails :

 


Croatie : Etat des routes et sécurité


La Croatie dispose de trois réseaux autoroutiers principaux : l’un de la frontière Slovène à la frontière serbe (direction Belgrade) et l’autre de Zagreb à Rijeka et de Rijeka en direction de la Slovénie, puis de Zadar en direction de Dubrovnik (avec prévision jusqu’à Dubrovnik en 2012). Le paiement est en péage. Les autoroutes en Croatie sont beaucoup moins chères qu’en France.

Les routes croates sont de qualité globalement bonne, bien que cela reste variable selon la zone et que les routes intérieures surtout en Slavonie, Croatie centrale, soient parfois mal entretenues. Les routes du bord de mer sont très lentes, notamment en été mais elles sont de bonne qualité depuis l’entrée de la Croatie en UE qui a été possible grâce à une amélioration significative du réseau routier principal et un élargissement de l’autoroutier. Un tronçon amélioré va de Makarska à Dubrovnik, c’est une belle route qui a été récemment refaite. L’intérieur du pays dispose de routes nationales assez entretenues, mais elles sont extrêmement dangereuses comme en Serbie, car les Croates conduisent vite et pas toujours très bien, ils font beaucoup d’imprudences, en dépit des contrôles. Il y a des tronçons de dizaines de kilomètres sans pompe à essence, notamment entre la zone Plitvice – Zadar ou Zadar – Knin.

Les contrôles de police sont nombreux et les limitations sont à 80 km/h sur la route, 130 sur l’autoroute et 50 km/h dans les villes. Le taux d’alcoolémie toléré est de 0!!!!

Aucune zone est risquée du fait de la situation du pays.


Serbie : Etat des routes et sécurité


La Serbie est bien desservie en autoroutes de qualité assez satisfaisante avec quelques aires assez bien préparées (pompes, restauration, voire Mac Do et hôtels) ; mais elles ont un coût (prix au péage ; similaire à celui de la Croatie). Elles vont de la frontière croate à Belgrade ; de Belgrade jusqu’à Novi Sad (au moins sur la moitié du trajet), de Belgrade en direction de la Bulgarie sur 200 km. Les routes à l’intérieur du pays sont assez mauvaises, elles sont chaotiques, avec beaucoup de travaux, de tunnels non éclairés, avec des trous non signalés, des contrôles de police fréquents et sérieux auxquels il vaut mieux obtempérer. Les routes régionales secondaires sont lentes, car elles restent assez trafiquées surtout par les tracteurs et les charrettes dans les régions de montagne et la campagne! Les autoroutes en Serbie sont payantes et à péage, mais assez pratiques mais le réseau reste relativement limité entre la frontière croate et Belgrade, entre Novi Sad et Nis.

C’est probablement l’un des pays avec le plus gros taux de mortalité routière, on voit d’ailleurs des tombes tous les 10 mètres au bord de la route. A noter que les routes sont bien indiquées, en cyrillique mais aussi en alphabet latin. C’est beaucoup mieux qu’en Bulgarie où tout est dans l’alphabet local ! Un casse-tête! Mieux vaut avoir préparé un pense-bête pour les traductions en Bulgarie.

La Serbie est assez sécurisée, il n’y a pas de risque à la traverser.

 Retrouvez tous nos conseils pratiques à propos de la Serbie sur le guide voyage réalisé par des voyageurs, experts et expatriés.


Rouler au Kosovo : état des routes et sécurité


Les routes nationales du Kosovo sont sur une seule voie avec des lignes blanches quasi permanentes et à ne pas franchir malgré les imprudences des locaux. Les possibilités de dépassement sont donc rares ; les routes sont facilement embouteillées, en raison des camions de la Kfor ou des tanks, des camions de ravitaillement ou militaires et plus encore à cause des charrettes et des tracteurs nombreux qui servent de moyen de déplacement d’une ville, d’un village à l’autre. De plus, beaucoup de gens circulent à pied comme en Roumanie sur le bord de la route pour se déplacer entre les villages. Il peut y avoir de sérieux ralentissements.Les limitations de vitesse sont strictes et les contrôles nombreux. Les indications sont correctes mais se font bien plus rares entre Pristina et Mitrovica. Vous trouverez beaucoup d’hôtels entre la Macédoine et la capitale Prishtina ; un seul au-delà de la capitale à Mitrovica et plus du tout lorsque vous vous engagerez vers le Montenegro. Soyez prudent.

Evitez le plus possible de quitter les routes nationales, car les petites routes sont médiocres, souvent même elles se limitent à des chemins de terre, de même que les rues de certains villages, à peine reconstruits en partie!

Il faut être très prudent quand on sort des sentiers battus. Les tensions persistent mais essentiellement de manière latente, ce qui n’apparaît pas toujours à l’oeil du tourisme.


 Macédoine FYROM : Etat des routes et sécurité


La Macédoine FYROM possède un petit réseau autoroutier (à péage), mais il se limite à un rayon réduit autour de la capitale Skopje. On peut trouver sur l’autoroute une ou deux aires avec restauration et hôtel/motel. Les routes nationales sont tout à fait correctes voire bon autour de la capitale et sur les principaux axes, mais il faut rester prudent. Il y a beaucoup de contrôles et malgré une relative mansuétude en cas de dépassement de vitesse de la part de certains policiers, il faut rester conscient que le fait d’être dans un pays étranger ne signifie pas qu’on puisse rouler n’importe comment. Les Macédoniens se montrent compréhensifs si on sait faire preuve d’humilité face à ses erreurs!

Les services routiers d’aide d’urgence sont inexistants. Mieux vaut avoir sur soi le numéro de l’ambassade pour toute difficulté grave. Bien que certaines régions soient par principe déconseillées sur le site officiel du Ministère des affaires étrangères, le pays ne présente guère de danger pour les transit. Certaines voies sont empruntées par les convois de camions, ce qui ralentit énormément le trafic et exige une grande vigilance. Cela peut aussi agir sur le passage des frontières qui est beaucoup plus longs à certains poses qui ne prévoient pas une distinction entre poids lourds et voitures, entre locaux et ressortissants de l’UE. La Macédoine contrôle un minimum les touristes, mais cela reste une formalité. On peut fouiller votre coffre en cas de suspicion, même si cela reste très rare. Compte tenu des importants trafics en tous genres, les contrôles avec l’Albanie peuvent être plus longs et compliqués. Montrez vous patient, ne manifestez aucun agacement, ni aucune résistance aux demandes.

Les vitesses en FYROM:

* 60 km/h en ville
* 80 km/h hors agglomération
* 100 km/h sur routes nationales (à chaussée séparée)
* 120 km/h sur autoroute
Le taux d’alcoolémie est de 0,5 mg /l de sang.

A la frontière avec l’Albanie, il ne faut pas néliger les risques liés au banditisme. Bien que je n’ai jamais eu de problème en Albanie, je pense qu’il faut prendre au sérieux les avertissements sur la ligne Tetovo – Kumanovo.


Bosnie Herzégovine : Etat des routes et sécurité


Les routes en Bosnie Herzégovine, surtout en fédération croato-musulmane, sur les très grands axes sont tout à fait correctes, bien que les longues lignes droites et les limitations de vitesse ne permettent pas en raison de nombreux contrôles d’effectuer des dépassements fréquents. En République serbe de Bosnie, les routes sont assez peu fréquentées. Pourtant, la conduite des Bosniaques comme celle des Serbes, des Montenegrins, des Croates reste aléatoire et parfois un peu dangereuse malgré tout. Il faut donc être vigilant.

Même sur les grandes routes nationales qui ne sont pas pour autant larges, il faut se méfier des nids de poules non signalés évidemment, des tronçons non goudronnés, de l’absence de marquage au sol, des revêtements vite glissants… Une grande partie du pays est constituée de routes de montagne, ce qui suppose encore plus de prudence. En Herzégovine, de longs tronçons sont totalement désertiques, on ne voit même pas une âme à l’horizon et on croise rarement des voitures. Vous devez donc veiller à avoir toujours du carburant, car les pompes sont rares en dehors des villes! Il arrive dans les hautes montagnes que les routes n’aient aucune barrière de sécurité, ce qui est impressionnant surtout dans les tournants.

Ne sortez pas des réseaux principaux à moins de connaître les routes déjà empruntées ou de vous être assurés qu’elles mènent à une ville connue. Certaines parties du territoire restent encore signalées avec des risques de mines (et encore que toutes ne sont pas indiquées). Vous verrez que les routes intérieures que vous croisez à partir de votre route principale sont souvent non goudronnées et il faut compter sur les ralentissements liés aux tracteurs et aux charrettes!

Comme dans les autres pays, il y a beaucoup d’animaux (chiens errants, renards…) sur le bord des routes, vous serez étonné par le nombre d’animaux morts, d’ailleurs (mais pas plus qu’en Serbie où ça en est effrayant).

Les vitesses :

* 40 km/h en ville
* 80 km/h hors agglomération
* 100 km/h sur les autoroutes

Il n’y a pas de danger à circuler dans tout le pays aujourd’hui à cause de la situation politique et sociale du pays, selon moi.

» Rouler en Bosnie Herzégovine


Montenegro : Etat des routes et sécurité


Mêmes conseils que pour la Bosnie. Les routes au Montenegro sont relativement bien entretenues sur les grands axes, mais cela n’exclut pas la présence de trous, de nids de poule plus ou moins gros et rarement indiqués. Les routes de bord de mer sont tout à fait satisfaisantes car elles sont refaites par les fonds européens. En revanche, à la belle saison, elles sont très fréquentées et cela suppose des ralentissements.

Le littoral au Montenegro n’est pas aussi escarpé que celui de la côte croate, mais les routes sont très étroites et comme il n’y a que la route (et non l’autoroute comme en Croatie), elles sont plus fréquentées. On avance donc plus lentement d’autant qu’il y a des contrôles de vitesse des policiers quasiment à toutes les entrées et sorties de villes. Le plus délicat est de rejoindre l’Albanie à partir d’Ulcinj, la route n’est pas bonne voire osons le dire mauvaise!

Dans l’intérieur du pays, notamment entre Podgorica et Belgrade, il y a beaucoup de tunnels non éclairés, avec des trous extrêmement dangereux même de jour. Il n’y a quasiment pas de visibilité, ce qui n’exclut pas que les Montenegrins effectuent des dépassements souvent insensés!

» Rouler au Montenegro


Albanie : Etat des routes et sécurité


On entend beaucoup de choses sur l’Albanie, mais certaines sont vraiment de l’ordre du fantasme et de la rumeur. Il n’est pas spécialement dangereux d’aller en Albanie. Il faut juste éviter de trop séjourner dans la zone nord-est de l’Albanie et à la frontière macédonienne, car il y a pas mal de tensions entre les populations locales. Ce n’est pas non plus la guérilla, vous n’allez pas vous faire enlever, cependant, il faut rester très vigilant et ne passer qu’en transit. Les zones également très délicates sont les zones de montagnes, notamment au-delà du lac d’Ohrid. Il peut y avoir des trafiquants, des bandits. Je pense que dans tous les pays voisins on vous mettra en garde à ce sujet et il faut le prendre au sérieux.

Le passage à la frontière peut être long et se monnayer, car la corruption est omniprésente comme l’anarchie dans les pratiques. Pas plus de 2 à 10€, c’est selon la volonté du douanier, mais il faut éviter de contester ces pratiques. Comme en Macédoine, il y a beaucoup de contrôles de police, avec des radars très sophistiqués. Les policiers sont repérables à leur gilet jaune fluo. Certains touristes se plaignent aussi d’avoir été rackettés par de faux policiers. Cela m’est arrivé en Roumanie deux fois, pas en Albanie.

La route côtière de l’Albanie est relativement correcte, mais il peut y avoir des travaux qui ralentissent, des trous / nids de poule non signalés. Disons qu’il vaut mieux être un conducteur chevronné ou ne pas avoir peur pour son véhicule, surtout sur les routes intérieures qui peuvent être très mauvaises.

Sachez que les petites villes ou les villages ne sont pas éclairés la nuit et que les habitants circulent souvent dans le noir sans être signalés. Mieux vaut éviter comme dans tous les autres pays de rouler la nuit ou redoublez de prudence.


Slovénie : état des routes et sécurité


Les routes en Slovénie sont parmi les plus sûres en Europe. Elles sont non seulement de bonne qualité globalement. Les slovènes adoptent une conduite très différente de celle de certains de leurs voisins ex yougoslaves peu respectueux du code et des limitations de vitesse. La surveillance de la DARS est efficace et constante sur les autoroutes y est sûrement pour quelque chose dans cette attitude… Les routes de montagne et de campagne en Slovénie sont satisfaisantes dans l’ensemble même si les plus petites exigent un supplément de prudence.

Les autoroutes en Slovénie couvrent désormais l’essentiel du territoire. A la faveur de la création du réseau autoroutier grâce aux fonds européens, la Slovénie a fait le choix de transformer la plupart de ses routes nationales en voies express concernées par la vignette autoroutière. Pour circuler tranquillement en Slovénie, il convient d’acheter une vignette appelée Vinjeta de 15€/ semaine ou 30€ par mois sous peine d’être sanctionné par une lourde amende de 150€ qui est par beaucoup d’automobilistes étrangers considérée comme une forme de racket.

En savoir plus sur la Slovénie : conseils pratiques


Conseils à retenir absolument pour rouler dans les Balkans


– Il y a sur toutes les routes sauf les très grands axes des passants sur la route, qui circulent de jour comme de nuit sans avoir conscience des dangers.

– De nombreux tracteurs, charrettes, animaux ou convois causent des ralentissements sérieux

– Les lignes blanches sont très longues, souvent interminables, ne suivez pas les locaux dans leurs comportements irrespectueux et leurs dépassements aléatoires

– Dans tous ces pays, les conducteurs sont imprudents, ils roulent vite, assez mal, dangereusement. Soyez TRES vigilant et méfiez vous des nombreux contrôles de police qui ne freinent pas les locaux

– Attention aux nids de poule, aux trous, aux routes non goudronnées

– Ne quittez jamais les axes principaux « nationaux » qui sont sécurisés et relativement bien entretenus!

– Attention aux poids lourds et au banditisme vers l’Albanie

– Le franchissement des frontières dans les Balkans peut être long et fastidieux. Pliez vous à toutes les demandes! Ne créez pas de scandale. Il appartient à chaque pays de vous laisser ou non entrer sur le territoire même si vous remplissez les conditions.

– Les amendes se paient directement aux agents. Ne pas contester même si vous êtes sûr de votre bon droit. Les agents peuvent très bien décider de retirer votre permis et ils en ont le droit!!

– Ayez toujours votre réservoir assez plein, profitez des villes pour vous ravitailler en carburant. Au Montenegro (hors côte), dans la Bosnie intérieure, et même au Kosovo (hors environs de la capitale où les pompes sont nombreuses), il peut être difficile de trouver de carburant et encore plus de le payer autrement qu’en liquide!

– Malgré l’obligation, tous les locaux n’allument pas leurs feux de route et ne sont pas forcément visibles.

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Quelle carte pour voyager dans les Balkans?

Carte NATIONAL Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Serbie et Monténégro, Macédoine

La carte NATIONAL Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Serbie et Monténégro, Macédoine s’avère très pratique pour se repérer sur les principaux itinéraires, car elle condense tous les pays d’ancienne Yougoslavie … Bien qu’elle date de 2012, elle reste l’une des cartes les plus précises et complètes et il y a assez peu de changements sur les réseaux routiers.

Prix : 6,55€

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Bonne lisibilité (1 cm/10km), présence d’un index des localités, des réglementations routières de chaque pays, des distances et des temps moyens de parcours  
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aperçu de la carte croatie balkans
Cliquez sur la photo pour voir un aperçu de la carte

4 commentaires sur “Rouler dans les Balkans : état des routes, sécurité et précautions”

  1. Bonjour nous partons en voiture jusqu’en Grèce et souhaitons traverser l’Albanie et surement et passer quelques jours. nous nous demandons si c’est dangereux? J’espère toutefois ne pas voire trop de monde en mai, nous adorons la tranquillité de ce mois. J’ai dans la tète une très bonne image des Balkans dont on me dit beaucoup de bien et rêve littéralement de faire tous ces pays. Avec mon amie nous avons décidé de partir en Grèce en voiture et de traverser, suisse, Italie, Croatie, Monténégro et Albanie avant d’arriver chez nos amis a Athènes, mais ils ne nous conseillent pas de traverser l’Albanie ce qui me gênerait beaucoup.

    1. Les Balkans sont effectivement une très belle région, montagneuse et variée et aucun danger particulier à passer par l’Albanie, surtout si on sait rester vigilant pour la conduite (parfois un peu téméraire!). Pays encore mal préparé pour le tourisme (réfection du réseau routier en cours, peu d’installations), mais authentique et attachant, vraiment hospitalier.
      Nos visites se sont faites en juin-juillet. Mai sans doute un peu plus frais.
      Itinéraire en un mois? Le plus direct en partant de Suisse, autoroute italienne sur Venise, puis Slovénie, Croatie par littoral (Zadar, Split, Dubrovnik au moins), Monténégro (Bouches de Kotor), Albanie: Shkoder, Durres, Tirana, route d’Elbasan pour gagner lac Ohrid, direction sud Pogradec, Korçe (Bazar), Grèce du nord par Trikala (Les Météores) et sud-est par Lamia, Athènes.
      Si on dispose d’un peu plus de temps, après Ohrid ou après Korçe, crochet en Macédoine pour voir Bitola + Héraclea Lyncestis (vestiges antiques) et même un peu plus au nord Prilep. Très belles musiques. Ou bien on peut s’attarder en Albanie (au nord, excursion à Koman, randonnées dans le Teth; au sud, circuit par la côte (Saranda), et à l’intérieur Gjirokaster, Butrint. De vieux villages (Kruje, Berat). Consulter livres pour plus de précisions!

  2. Bonjour,

    Les routes des Balkans sont-elles praticables en bus peu pressé?

    Tout d’abord un grand bravo pour votre site, une vraie mine pour nous qui sommes actuellement aux prémices d’un nouveau grand voyage. Après avoir vécu 4 ans en voilier entre Afrique et Amérique centrale, nous envisageons un road-trip européen dans un bus aménagé. Ma question est simple, la réponse peut-être moins. Pensez-vous les routes des Balkans suffisamment praticables pour un bus, pas pressé ? Merci beaucoup

    1. Sandrine Monllor (Fuchinran)

      Bonjour, Le bus est un moyen de transport en commun courant, donc si les bus peuvent circuler dans les divers pays des Balkans, vous devriez pouvoir aussi puisque vous semblez avoir l’habitude de voyager et de conduire ce moyen de transport. Les routes dans les Balkans sont globalement lentes car très fréquentées, vu que les autoroutes ne sont pas si développées dans tous les pays et les contrôles de vitesse se sont multipliés.

      Je vous recommande simplement d’être très vigilant car la conduite dans divers pays est très peu respectueuse du code, voire très limite et l’état de certaines routes est mauvais, selon la période encore plus. Je pense au printemps après que les routes ont subi les neiges hivernales.

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