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Radio Romania International

L'équipe de Radio Romania International : Andrei Popov, Valentina Beleavski, Alex Diaconescu, Ileana Taroi, Alexandra Pop, Dominique, Mariana Tudose, Ioana Stancescu, Costin Grigore. ________________________________________________________________________________________________________ Découvrez la Roumanie et l'actualité roumaine sur le site de Radio Romania International

Nouvelles formalités des visas pour la Moldova (Moldavie)

Entrons maintenant dans le vif de notre dossier du jour sur la perméabilité de l’Europe face aux ressortissants d’autres régions du monde. Restons tout d’abord en Europe de l’Est, puisque la Roumanie se prépare justement à intégrer l’espace Schengen en mars 2011. Bucarest est, pour ainsi dire, sur la dernière ligne droite pour biffer cet objectif – la priorité politique la plus importante après son adhésion à l’UE et à l’OTAN, comme l’avait dit le premier ministre roumain, Emil Boc. Il s’exprimait samedi dernier, lors de l’inauguration du service d’immigration du département de Cluj, dans l’ouest de la Roumanie. La responsabilité des autorités de Bucarest est, en ce sens, immense – avait-il ajouté – puisque, à compter de l’année prochaine, le pays devient la frontière orientale de l’espace Schengen.

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Grotte Coliboaia et art pariétal dans les monts Apuséni

Dans le guide tourisme Roumanie : découverte d’un lieu très particulier au coeur des Monts Apuseni, plus précisément dans les monts Bihor en Transylvanie ; la grotte de Coliboaia.

Dans cette grotte ont été découvertes des peintures pariétales remontant à 25 – 35 000 avant notre ère. Une grotte ornée qui met en évidence l’art préhistorique dans un tout autre style que celui de la grotte d’Altamira en Cantabrie, en Espagne… La peinture préhistorique de Coliboaia est l’objet de toutes les attentions d’une équipe de chercheurs qui s’efforcent de mieux en comprendre les secrets

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Château Huniade à Timişoara (Banat)

Le château d’Huniade est le plus ancien de la ville de Timisoara en Roumanie. Il fut érigé entre 1443 et 1447 par Iancu de Hunedoara – Jean Huniade – voïvode de la Transylvanie pendant la première moitié du 15e siècle et un des champions de la lutte anti ottomane.

Timisoara reconvertit ses monuments historiques au service du Théâtre

La ville de Timisoara est souvent connue des français, car elle a été le point de départ de la révolution de 1989, qui a mis fin à la dictature de Ceausescu. On oublie souvent que cette ville dispose d’un patrimoine historique très intéressant qui est désormais en cours de reconversion au profit de la Culture. Le Théâtre trouve à Timisoara un véritable souffle, alors que Timisoara dispose de quatre théâtres classés monuments historiques…

La religion dans la Roumanie de Ceausescu

Le communisme a dû affronter, dans son histoire, deux adversaires redoutables, qui jusqu’ici l’ont vaincu. L’un a été la nation, l’autre – la religion. La bataille menée par le communisme contre la religion a été beaucoup plus dure que celle contre la nation. Pour les réformateurs sociaux du 19e siècle, la religion était la preuve incontestable de l’esclavage de l’esprit humain, des intentions les plus ténébreuses de l’homme à l’encontre de ses semblables. La religion était considérée comme la principale source de corruption, de guerres, d’obscurantisme. C’est pourquoi, il fallait libérer l’homme de la religion afin d’éliminer tous les maux de la société et de bâtir le monde parfait.

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Alerte à la rage en Roumanie

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La rage fait rage en Roumanie ! Une statistique alarmante met en rage le journal Evenimentul Zilei qui titre à sa une: la Roumanie – championne européenne en matière d’animaux enragés. Selon un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies transmissibles, sur un total de 1127 renards enragés enregistrés en 2008 en Europe, 951 peuplaient les forêts roumaines.

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Les toutes premières pages de l’histoire du terrorisme en Roumanie : le cas Max Goldstein

Le radicalisme de gauche a conféré une nouvelle dimension à la lutte politique en Roumanie, à savoir le terrorisme. A la différence de l’assassinat politique, dont l’histoire abonde et qui, par définition, vise un individu ou un groupe rival, le terrorisme tue à droite et à gauche. Coupables présumés ou tout simplement innocents périssent dans les attaques des fanatiques d’une quelconque idéologie ou en sortent mutilés.

Cela fait du terrorisme une forme de lutte des plus repoussantes et lâches. Les débuts du terrorisme sont à placer dans la seconde moitié du XIXe siècle, voire même au temps de la Révolution française de 1789. L’anarchisme, c’est la manifestation la plus violente de propagation du terrorisme depuis ses débuts jusqu’à l’époque de la révolution bolchevique de 1917. Une fois instauré le pouvoir soviétique, le Komintern écrit des pages importantes de l’histoire du terrorisme mondial. Après 1945, le relais sera pris par des groupes et groupuscules d’extrême gauche et par le terrorisme islamique.

Le terrorisme en Roumanie ne saurait être dissocié du nom de Max Goldstein. D’origine juive, il devient, dès sa jeunesse, sympathisant du communisme et adepte des méthodes anarchistes de lutte supposant des attentats. Il était surnommé ”l’homme au crochet”, car il se servait d’un à la place du bras qu’une explosion lui avait arraché. L’historien Ioan Scurtu nous explique en quoi consistait la conception de Max Goldstein sur le monde nouveau qu’il souhaitait amener en Roumanie.
“Dans ce cas, ce n’est pas à un attentat au substrat politique que je me rapporte, mais plutôt à une conception. La fin du XIXe et le début du XXe siècle virent apparaître l’anarchisme, courant politique ayant pour principal promoteur Mihail Bakunin. Il visait à annihiler toute capacité de réaction de la classe dirigeante par la liquidation de ses élites. Cela aurait permis à la classe ouvrière de s’emparer du pouvoir et d’assurer aux masses une vie meilleure. Seulement, l’anarchisme n’a pas tellement pris en Roumanie. L’on en débattait les principes, mais on avait du mal à croire qu’en tuant quelques personnes on arriverait à renverser tout un système politique”.

L’histoire de Max Goldstein commence en novembre 1920, lorsqu’il tente d’assassiner Constantin Argetoianu, ministre des affaires étrangères à l’époque. Il rate son coup, mais peu de temps après, le 8 décembre, avec l’aide de Saul Osiaset Leon Lichtblau, il monte une autre attaque à la bombe, contre le siège du Sénat de Roumanie. En tombent victimes le ministre de la justice, Dimitrie Greceanu, et les sénateurs Demetriu Radu, évêque de l’église uniate d’Oradea, et Spirea Gheorghiu. L’attentat a également fait des blessés, parmi lesquels le président du Sénat, Constantin Coandà. Nous repassons le micro à l’historien Ioan Scurtu.
“Il était persuadé qu’en liquidant un certain nombre de personnes il parviendrait à accomplir l’idéal socialiste. En 1919 et 1920, il attenta, à plusieurs reprises, à la vie du roi Ferdinand Ier, encore que ce le souverain ne fût pas le pire ennemi des Roumains, loin s’en faut. Pour rappel, c’est pendant son règne que s’accomplirent la grande Union et la réforme. Après ces échecs répétés, Goldstein organisa l’attentat contre le siège du Sénat, institution qu’il prit pour cible en raison de son prestige. En effet, le Sénat était tenu à l’époque pour un corps d’élite. Il comptait nombre de personnalités qui, sans être sénateurs élus, détenaient quand même cette qualité en vertu des différentes dignités qu’elles représentaient: chefs du clergé, recteurs d’universités ou encore anciens ministres et parlementaires.”

L’action de Goldstein a choqué l’opinion publique, déterminant les autorités à se mobiliser pour lui mettre la main dessus – ce qu’elles réussirent en novembre 1921. L’exemple de Goldstein a contribué à la dissémination et à la consolidation du judéo-bolchévisme – cette théorie assumée par l’extrême droite par laquelle les Juifs étaient assimilés aux communistes. Un procès fut ouvert où l’on plaida trois causes: celle des dirigeants de la grève générale de 1920, celle du Sénat et celle des socialistes qui avaient voté en faveur de l’Affiliation du Parti Socialiste à la 3e Internationale Communiste. Repassons le micro à notre invité, l’historien Ioan Scurtu:
« Lors du procès, tant les sociaux-démocrates que les communistes ont désavoué cette pratique et requis la disjonction des dossiers. La demande fut acceptée. Goldstein fut jugé séparément et fut condamné à perpétuité. Emprisonné, il fit la grève de la faim pendant 32 jours et mourut des suites de cette forme de protestation. Avec lui s’éteignait le dernier terroriste du mouvement anarchiste de Roumanie. »

Max Goldstein meurt donc à 26 ans, laissant derrière lui l’image d’un combattant radical et téméraire contre la société capitaliste. Son action irréfléchie a nourri l’illusion de millions de personnes dans un monde nouveau fondé sur le meurtre de ses semblables.

Aut. : Steliu Lambru ; trad. : Mariana Tudose, Dominique

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Le pain de Pecica à la conquête de l’Europe

pain pecica crédit photo : euranet.euLe pain de Pecica est un aliment venu de Roumanie, en quête de label européen… Comme la plupart des européens, les Roumains n’échappent pas à un retour à la nature et à une certaine authenticité. Fruit d’un travail artisanal, issu de produits naturels de grande qualité, le pain de Pecica a conquis déjà une grande partie de la Roumanie, depuis le département d’Arad, où il a été élaboré… Il ambitionne de conquérir l’Europe, mais la route est longue…

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La destinée de la famille Monteoru à Buzau en Roumanie (Histoire roumaine)

Le département de Buzàu est une contrée du sud-est de la Roumanie, appartenant à l’ancienne principauté historique de Valachie, et située à sa frontière avec les deux autres principautés – celles de Moldavie et de Transylvanie. Le nom de Buzàu est vraisemblablement d’origine thrace; il proviendrait du mot “buzà” – qui signifie “lèvre”. Le département de Buzàu est traversé par une rivière, qui s’appelle précisément Buzàu et qui est mentionnée, pour la première fois, en 376 après Jésus-Christ sous le nom de “Mousaios”. C’est d’ailleurs là la plus ancienne attestation documentaire de la région. Lire la suite »La destinée de la famille Monteoru à Buzau en Roumanie (Histoire roumaine)

« L’indépendance de la Roumanie » ; ouverture d’un débat grâce au cinéma

Né en 1895, le cinéma est vite devenu une habitude en Roumanie aussi. En 1911, c’était déjà le passe-temps préféré des habitants de la périphérie de la capitale. L’été, ils se réunissaient dans un jardin – restaurant pour manger de mici (boulettes de viande hachée et grillée), pour boire de la bière et regarder des projections sur un écran improvisé à l’aide d’un drap attaché à deux piliers. Le répertoire comportait des bulletins d’informations ou bien deux drames, suivis à chaque fois par une comédie. C’étaient évidemment des courts – métrages. Les films roumains étaient d’habitude des adaptations des spectacles de théâtre à succès.Lire la suite »« L’indépendance de la Roumanie » ; ouverture d’un débat grâce au cinéma

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