L’organisation administrative de la Lituanie “française” en 1812
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La civilisation celtique antique est traditionnellement divisée en deux phases principales par les historiens ; les noms de ces deux phases viennent des deux sites archéologiques qui ont servi à les définir, à partir de la culture matérielle : une première période, dite de Hallstatt, de 850 à 450 environ, qui correspond au premier âge du Fer ; une seconde, dite de La Tène, de 450 à 50 environ, qui correspond au second âge du Fer.
L’histoire d’un pays se dévoile souvent au travers des symboles de son drapeau. L’histoire de la Lituanie ne fait pas exception. Que signifie le drapeau de Lituanie? Quels symboles exprime-t-il?
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Après un siècle passé sur cette planète à observer, essayer de comprendre, faire partager sa connaissance, Lévi-Strauss est l’un des pères fondateurs de la pensée structuraliste ; auteur d’une œuvre considérable pour les sciences et pour la compréhension de l’homme.
Dans un opuscule, intitulé Race et Histoire , Claude Lévi-Strauss s’est proposé de réfuter l’idée d’une supériorité ou d’une exemplarité de l’histoire occidentale par rapport à celles d’autres cultures. Il s’est attelé, d’abord, à souligner la distinction entre race et culture et observe ainsi, que si les races se comptent par unités, les cultures, elles, se comptent par milliers. Logiquement, on ne peut donc pas dire qu’il existe une culture de l’homme blanc, une culture de l’homme noir, etc.
Certes, il existe bien des différences entre cultures, mais elles peuvent être attribuées à des « circonstances géographiques, historiques et sociologiques, non à des aptitudes distinctes liées à la constitution anatomique ou physiologiques des noirs, des jaunes ou des blancs ». Le problème posé par la confrontation des cultures est-il un obstacle à l’unité du genre humain ? : “Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie.”
A un moment ou “l’identité ” fait recette, je conseille la relecture de ce grand esprit et vous livre une de “ses pages”.
L’attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu’elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. »Habitudes de sauvages », « cela n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson,cette même répulsion, en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères.
Il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l’inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale, par opposition à la culture humaine. Dans les deux cas, on refuse d’admettre la fait même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit.
Lire la suite »Les « Barbares » : le barbare c’est l’homme qui croit à la barbarie
Le 4 Novembre est dédié à la fête de l’Unité dont on fêtera en 2012 les 500 ans. Le 5 Novembre, une toute autre fête est organisée, celle des espions et du renseignement militaires. Deux fêtes qui en disent long sur l’histoire de la Russie et la société russe…
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Avec un peu de retard……… De Prosper Mérimée, né… Lire la suite »28 Septembre 1803 : naissance de Prosper Mérimée, auteur de "Lokis"
La Turquie, l’Anatolie actuelle est présentée toujours comme le berceau des civilisations, carrefour des cultures, mosaïques des religions par les historiens, par les écrivains et les sociologues. Il est maintenant clairement prouvé que l’Anatolie, longtemps considérée comme la lisière barbare du croissant fertile, a été la zone néolithique la plus avancée du Monde. L’Influence de l’Anatolie la plus durable s’est exercée non seulement en Asie antérieure, mais en Europe aussi.
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On connaît relativement bien à l’ouest le massacre à Katyń,… Lire la suite »Belarus : qui en veut au site de mémoire de Kurapaty ?
Sebastopol est une destination touristique de la péninsule de Crimée, mais bien au-delà de cette attractivité, Sebastopol est une base navale pour les flottes russe et ukrainienne qui depuis deux siècles fait l’objet de nombreuses convoitises. Eclairages.
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Le 1er Mars en Roumanie, c’est la fête de Martisor, qui annonce le printemps et qui est un moment important pour signifier à ses proches, ses amis ou son amoureux qu’on pense à lui…
Le radicalisme de gauche a conféré une nouvelle dimension à la lutte politique en Roumanie, à savoir le terrorisme. A la différence de l’assassinat politique, dont l’histoire abonde et qui, par définition, vise un individu ou un groupe rival, le terrorisme tue à droite et à gauche. Coupables présumés ou tout simplement innocents périssent dans les attaques des fanatiques d’une quelconque idéologie ou en sortent mutilés.
Cela fait du terrorisme une forme de lutte des plus repoussantes et lâches. Les débuts du terrorisme sont à placer dans la seconde moitié du XIXe siècle, voire même au temps de la Révolution française de 1789. L’anarchisme, c’est la manifestation la plus violente de propagation du terrorisme depuis ses débuts jusqu’à l’époque de la révolution bolchevique de 1917. Une fois instauré le pouvoir soviétique, le Komintern écrit des pages importantes de l’histoire du terrorisme mondial. Après 1945, le relais sera pris par des groupes et groupuscules d’extrême gauche et par le terrorisme islamique.
Le terrorisme en Roumanie ne saurait être dissocié du nom de Max Goldstein. D’origine juive, il devient, dès sa jeunesse, sympathisant du communisme et adepte des méthodes anarchistes de lutte supposant des attentats. Il était surnommé ”l’homme au crochet”, car il se servait d’un à la place du bras qu’une explosion lui avait arraché. L’historien Ioan Scurtu nous explique en quoi consistait la conception de Max Goldstein sur le monde nouveau qu’il souhaitait amener en Roumanie.
“Dans ce cas, ce n’est pas à un attentat au substrat politique que je me rapporte, mais plutôt à une conception. La fin du XIXe et le début du XXe siècle virent apparaître l’anarchisme, courant politique ayant pour principal promoteur Mihail Bakunin. Il visait à annihiler toute capacité de réaction de la classe dirigeante par la liquidation de ses élites. Cela aurait permis à la classe ouvrière de s’emparer du pouvoir et d’assurer aux masses une vie meilleure. Seulement, l’anarchisme n’a pas tellement pris en Roumanie. L’on en débattait les principes, mais on avait du mal à croire qu’en tuant quelques personnes on arriverait à renverser tout un système politique”.
L’histoire de Max Goldstein commence en novembre 1920, lorsqu’il tente d’assassiner Constantin Argetoianu, ministre des affaires étrangères à l’époque. Il rate son coup, mais peu de temps après, le 8 décembre, avec l’aide de Saul Osiaset Leon Lichtblau, il monte une autre attaque à la bombe, contre le siège du Sénat de Roumanie. En tombent victimes le ministre de la justice, Dimitrie Greceanu, et les sénateurs Demetriu Radu, évêque de l’église uniate d’Oradea, et Spirea Gheorghiu. L’attentat a également fait des blessés, parmi lesquels le président du Sénat, Constantin Coandà. Nous repassons le micro à l’historien Ioan Scurtu.
“Il était persuadé qu’en liquidant un certain nombre de personnes il parviendrait à accomplir l’idéal socialiste. En 1919 et 1920, il attenta, à plusieurs reprises, à la vie du roi Ferdinand Ier, encore que ce le souverain ne fût pas le pire ennemi des Roumains, loin s’en faut. Pour rappel, c’est pendant son règne que s’accomplirent la grande Union et la réforme. Après ces échecs répétés, Goldstein organisa l’attentat contre le siège du Sénat, institution qu’il prit pour cible en raison de son prestige. En effet, le Sénat était tenu à l’époque pour un corps d’élite. Il comptait nombre de personnalités qui, sans être sénateurs élus, détenaient quand même cette qualité en vertu des différentes dignités qu’elles représentaient: chefs du clergé, recteurs d’universités ou encore anciens ministres et parlementaires.”
L’action de Goldstein a choqué l’opinion publique, déterminant les autorités à se mobiliser pour lui mettre la main dessus – ce qu’elles réussirent en novembre 1921. L’exemple de Goldstein a contribué à la dissémination et à la consolidation du judéo-bolchévisme – cette théorie assumée par l’extrême droite par laquelle les Juifs étaient assimilés aux communistes. Un procès fut ouvert où l’on plaida trois causes: celle des dirigeants de la grève générale de 1920, celle du Sénat et celle des socialistes qui avaient voté en faveur de l’Affiliation du Parti Socialiste à la 3e Internationale Communiste. Repassons le micro à notre invité, l’historien Ioan Scurtu:
« Lors du procès, tant les sociaux-démocrates que les communistes ont désavoué cette pratique et requis la disjonction des dossiers. La demande fut acceptée. Goldstein fut jugé séparément et fut condamné à perpétuité. Emprisonné, il fit la grève de la faim pendant 32 jours et mourut des suites de cette forme de protestation. Avec lui s’éteignait le dernier terroriste du mouvement anarchiste de Roumanie. »
Max Goldstein meurt donc à 26 ans, laissant derrière lui l’image d’un combattant radical et téméraire contre la société capitaliste. Son action irréfléchie a nourri l’illusion de millions de personnes dans un monde nouveau fondé sur le meurtre de ses semblables.
Aut. : Steliu Lambru ; trad. : Mariana Tudose, Dominique
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